Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Les prisonniers de l'île


Par : Camion2LaGalayr
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : Abandonnée



Chapitre 33


Publié le 13/10/2013 à 23:03:55 par Camion2LaGalayr

Il était tout près, il s'arrêta juste devant la sortie. Marie me fit signe parmi les hautes herbes qu'elle avait un visuel sur lui mais elle pouvait apparemment pas lui tirer dessus sans être à découvert.
Alice, qui était à coté de Marie lança une pierre sur l'inconnu, elle fit mouche. La personne dans l'avion tira dans les hautes herbes, de là où venait la pierre mais les deux filles s'étaient déplacées.
Je vis d'abord son arme sortir de la carcasse de l'avion, un pistolet militaire. Quand la moitié de son bras sorti lentement, je me décide à agir.
Je sortis vivement de ma cachette, attrapais son arme avec une main et de l'autre, le menaçais avec mon arme. Matthieu vint sur son flanc, le menaçant avec sa lance. Marie était sortie des hautes herbes et tenait notre adversaire en joue.

A ma grande stupéfaction, l'inconnu était un enfant, en fait un gars de notre âge. Il avait la peau bronzée, une tête ronde, des cheveux noirs coupés courts, il était de ma taille moyenne, un peu plus grand que Matthieu, un peu plus petit que moi.
« Lâche le pistolet, ordonnais-je » Il lâcha l'arme, qui une fois à terre, je poussais du pied.
« Matthieu, regarde combien de balles il y a à l'intérieur, Marie rapproche toi avec Alice »
Le garçon fut surpris quand il vit une petite fille avec nous, commença à nous adresser la parole.

« S'il te plaît, me tue pas, je voulais pas vous tirer dessus, juste vous éloigner.

_ Tu es seul ? Demandais-je sur un ton autoritaire

_ Oui, je suis un réfugier de guerre, j'ai été secourus à Nancy en Lorraine après le débarquement des anglais et des canadiens. Des militaires voulaient nous emmener avec leur avion en antarctique d'urgence mais l'avion s'est écrasé sur cette île, je ne sais pas pourquoi, il y a quatre jours. Depuis des monstres et des hommes nous on attaqués. Au début j'étais le seul survivant avec un soldat mais il est partit pendant mon sommeil la nuit dernière.

_ Il y a de quoi manger dans l'appareil ? Demanda Marie

_ Oui, il reste un peu de nourriture.»

Une fois ceci dit, Marie entra dans la carcasse de l'avion. Matthieu m'informa qu'il restait trois balles dans le pistolet et il entra à son tour dans l'appareil avec Alice. Le garçon devenu inoffensif, je relâchais mon emprise sur lui et arrêtais de le menacer de ma lame.
Je rentrais à mon tour dans l'avion, le réfugier me suivit. Une fois à l'intérieur, Matthieu me lança une barre de céréale que je réceptionna.
Nous avions trouver dans cette épave abris, nourriture et compagnie.
La nuit arrivait, nous mangions encore un peu, après cette pénurie, nos estomacs étaient vides. Il restait pas mal de barres vitaminées, de boîtes de conserves ect... On pouvait tenir au moins cinq jour si nous faisions attention. L'inconnu mangea avec nous.

« Ça fait longtemps que vous êtes ici ? Demanda t-il.

_ Deux semaines à peu près, répondis-je.

_ Deux semaines sans paycay :snif:

_ Comment tu t'appelles ? Demandais-je.

_ Guillaume.

_ Vous allez où ? Il y a un moyen de partir d'ici ? Demanda Guillaume.

_ Nous nous rendons vers un endroit habité, ça ne devrait plus être très loin. Et pour répondre à ta question, il n'y a aucun moyen de sortir de cette île maudite, tu va devoir t'y faire, répondis-je.

_ Aucun moyen ?! Je ne pourrais jamais traverser ces plaines seul. »

Nous nous regardions, mon groupe et moi. Après tout, c'est grâce à lui si nous avons cette nourriture et cet abris. Nous lui avons proposés de se joindre à nous, il accepta. À nouveau, nous étions six. Cette nuit, ce fut Guillaume qui était chargé de monter la garde, nous étions tous très fatigués de notre système de garde qui, à long terme, est épuisant. Alors que nous nous couchions, Matthieu me souffla.

« On peut vraiment lui faire confiance ? :doute:

_ Tu l'as regardé, il était complètement effrayé tout à l'heure et puis il à l'air sympa. »

Guillaume avait pour consigne d'utiliser le pistolet qu'en cas d'extrême urgence, nous lui avions donné une lance que nous avions en rab pour sa garde.
J’espérais au fond de moi que je ne m'étais pas trompé sur lui.


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