23h40. Une silhouette progresse lentement dans cette nuit plutôt claire. Cette silhouette se définit de mieux en mieux. Cheveux courts, chatain clair, un faciès creusé, et le pas déterminé. Cette silhouette, s'appelle Cédric. Cédric Bondoli.







Mes yeux s'ouvrent. Il doit faire 35° dans la tente que je partage avec Nathan. Benjamin dors dehors avec le lieutenant pour faire leur rondes.

-Hé nat'. Tu dors ?

-Aaah fais pas chier mec, pour une fois que j'arrive à dormir longtemps !

-Bon j'vais fumer une clope, tardes pas trop non plus, faut qu'on parle avec benjamin.

-Ouais, c'est ça, dit-il en se rendormant.


Belle journée de mai. Pas grand monde de levé encore. Je vois benjamin et le lieutenant qui discutent devant le feu éteint.

-'jour tout le monde.
-Salut petit, répondis le lieutenant.

-'Lut Bastien, bien dormi ?

-J'dois dire que pour une fois, oui.


<< Allô ?! Est-ce que quelqu'un m'entends ?! S'il vous plaît répondez ! >>

-Putain la CB ! J'croyais qu'elle marchait plus ! S'exclama le lieutenant.

Il se précipita sur la radio et répondit à l'appel.

<< Ici le lieutenant de l'armée de terre Baptiste Aigual, quelle est votre position ? Avez vous besoin d'une aide immédiate ? >>

<< Ils sont partout ! Je suis euh, dans une petite maison de fermier a 200m de l'A75 ! >>

<< Bien reçu, on est pas très loin on arrive sous peu ! Tenez bon, terminé. >>

Le lieutenant se tourna vers nous :

-Allez, on a du travail ! Allez réveiller tout ceux qui ont des armes !



-Nat' sale gros bouge toi on a trouvé un survivant il a besoin d'aide !

Nathan fit un bond et sortit directement de la tente.

-...Ton arme abruti !

-Merde !


On prends le camion blindé du lieutenant, avec à son bord, Benjamin, Patrick, Nathan, Moi et Jérémy, le grand frère de la grande famille qu'on a rencontré hier.


-On devrait y être dans une dizaine de minutes, annonça le lieutenant, verifiez vos armes, ne sortez pas du camion pour tirer, on va les distraire pour qu'il puisse sortir si ils sont trops.

Le camion roule à toute vitesse sur la petite nationale rejoignant l'A75 au loin, on peut apercevoir la petite ferme derrière. Je compte une vingtaine de silhouettes.

-Tenez vous prêt !

Le lieutenant fonça à travers champs et s'arrêta devant la ferme. Les tirs fusent de partout, je peux pas dire que je vises bien, mais j'arrive à en toucher hein, intelligents, ils se réfugient alors tous dans le sous sol de la ferme.

-Je vais vérifier la ferme, dit Benjamin. Il s'engouffra dans la lugubre petite ferme. 5 tirs, puis plus rien.

Je pu entendre sa voix :

-Allez bougez vous, au camion au camion vite ! L'homme semblait être un cameraman de Canal+, cheveux noirs, yeux verts, il à l'air désespéré.

Mais les créatures n'en n'ont pas fini. Elles sortent du sous sol et foncent sur nous, Benjamin fait un tir de couverture pendant que le lieutenant redémarre, tout le monde sain et sauf, nous prenons le chemin du retour. On y a échappés belle.









Mais. Les créatures n'en n'ont pas finis avec nous... Le camp n'est qu'à 6Km... Ils sentent les odeurs, ils suivent les traces, ils ont une ouie surdéveloppés. Et ils ont faim.