Effectivement, même si le phénomène semblait être d’étendue mondiale, pour le moment seuls les pays du tiers monde semblaient plonger dans l’anarchie. En France, a l’exception du « célèbre » Neuf-Trois et d’autres « quartiers sensibles » du même genre, où la police passait autant de temps à tenter d’empêcher les pillages de virer a la guérilla urbaines qu’a contenir l’infection , et où les victimes se comptaient déjà par centaines, les conséquences de l’infection était peu visibles pour le français moyen. Pensez-vous ! A peine un ou deux vagabond dévorés pendant la nuit ! Ou le cousin de l’ami de l’ami d’un voisin s’étant fait agresser lors d’une promenade, et qu’il avait fallut « neutraliser » après son décès, si ce mot avait encore un sens.

Toujours est t’il que 5 jours après son annonce, le programme du président était débattu à l’Assemblé, sous l’œil des caméras du pays. Pour les « pro non vie » ce programme qui contenait notamment « la neutralisation immédiate de tout personne réanimé par tout les moyens nécessaires (comprenez, en lui faisant sauter la cervelle) », était une atteinte à la dignité de ces ex-citoyens. Ceux-ci avaient donc décidé de faire entendre leur voix, et avaient organisé un rassemblement de protestation devant l’Assemblé Nationale.

C’est ainsi qu’en cette après midi étouffante, en direct sur toutes les chaines, des milliers de personnes manifestèrent devant le Palais Bourbon, protégé par un cordon de policiers et de CRS, l’arme au poing ou retranchés derrières leurs boucliers, comme c’était désormais l’usage. La lenteur des débats, ainsi que la chaleur ambiante, commencèrent, lentement mais surement à chauffer les esprits.

Les premières bouteilles, pierres, et autres projectiles commencèrent à s’écraser sur les forces de l’ordre. Lentement, ils refluèrent en bon ordre derrières les grilles de l’Assemblée, tandis que la foule s’échauffer. Une fois les grilles refermées, les manifestants se calmèrent légèrement. Il semblait que le pire avait été évité… Puis ce fut le chaos.