C’est ainsi que tout avait commencé, cet engrenage infernal qui bouleversa l’histoire de l’Homme. Comme des millions de personnes à travers le monde, Baptiste passa les jours suivants devant sa télé, à suivre sur le petit écran l’horreur qui s’abattait sur le monde. Au début tout cela semblait lointain. Tout le monde était d’accord, la crise ne durerait que quelques heures, quelques jours au maximum, il n’y avait pas de raison de s’inquiéter. Et puis, même les plus optimistes durent se plier aux faits, à la réalité du mal qui, déjà avait commencé à ronger l’ensemble fragile que l’on appelait « civilisation ».

En effet ; quelques jours après le début de « l’infection », une autre nouvelle bouleversa le monde. Une université américaine, après études de plusieurs spécimens « infectés » publia des conclusions stupéfiantes : ceux-ci étaient en fait cliniquement « morts ». La « maladie », puisque que c’est comme cela que les journalistes a la recherche du « pourquoi » nommait la chose transformant des hommes en loques prête à dépecer leur voisin, ranimait purement et simplement les personnes fraichement décédés. Ceux-ci étaient au passage animés de pulsion homicides, et leurs morsures, semble t’il, provoquaient la mort (et donc accessoirement la réanimation). Bref, une perspective pleine d’espoir que les sceptiques ont eut un peu de mal à accepter. D’ailleurs, une partie de ces même sceptiques, une fois convaincus que la réanimation des cadavres était un fait, ont décidés que les « non-vivants », vu que telle était désormais l’expression par laquelle ont les désignait dans les médias, avait des « droits », et que le gouvernement, en voulant tenter d’endiguer leur propagation (notamment par la destruction de leur cerveau) abusait de ce pouvoir. Ironiquement, c’est indirectement grâce a eux que le problème commença à réellement pris au sérieux par la population.



(Comme d'hab, "LaChEs V0s c0mZ", surtout si votre pseudo se trouve être Cisla )