La maison aux vices
Par : faces-of-truth
Genre : Sayks
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 5
Publié le 30/10/10 à 19:48:30 par faces-of-truth
Cette dernière remarque paralysa Rebecca. Elle fut stoppée net dans sa marche vers le couloir. Lentement, elle fit un tour sur elle-même et fixa Mr Williams. Sans lui adresser un regard, il se leva et se dirigea vers l’armoire. Il passa un bras dans l’espace la séparant du mur et en sortit une revue.
-Celui-là est vieux, il date de juin dernier, je finis par les connaître par cœur à force…
La jeune femme ne savait pas quoi dire, quoi faire dans cette situation. Pourquoi se comportait-il ainsi ? Il avait découvert, par un moyen qu’elle ignorait, que son secret était à présent partagé. Il devait se sentir humilié, furieux, honteux et il voulait surement se venger.
Ce doit être ça, pensa-t-elle, il n’a aucune raison de me montrer son jardin secret.
Il feuilleta rapidement le magazine et posa enfin son regard sur elle.
-J’affectionne particulièrement la page 32.
-Monsieur…
-Je sais pas vous, mais moi, deux nanas qui se touchent, ça me fait des frissons…
-Je…
-Vous saviez que j’ai toujours rêvé d’être une femme juste pour pouvoir faire un baiser lesbien ?
-Monsieur…
-Qu’y a-t-il ?
Il la fixait d’un air étonné, comme s’il ne comprenait pas pourquoi elle était gênée.
-Eh bien parlez, insista-t-il.
Elle avala sa salive.
-Je vous présente mes excuses, je n’ai pas fait exprès de tomber dessus, je cherchais un endroit à nettoyer, et j’ai trouvé vos… vos affaires… Mais je vous jure que je n’en parlerai à personne. Alexia… Votre femme n’en saura rien… Vous avez ma parole…
Subitement, il fit trois pas dans sa direction.
-Je vous demande pardon… ?
Rebecca eut un mouvement de recul.
-Fermez la porte, je vous prie, demanda-t-il.
Le cœur de la jeune femme cessa de battre.
-Euh…
-S’il vous plait…
-Je ne crois pas que…
-De quoi avez-vous peur ?
Paniquée, elle saisit maladroitement la poignée et obéit. Lorsqu’elle se retourna, l’homme était plus prêt.
-Merci. Je voulais que vous sachiez une chose.
-Euh… Oui… ?
-Je crois que vous n’avez pas bien compris. Ce ne sont pas mes revues.
Elle pouvait bien voir ses yeux, noirs comme une nuit sans étoile.
-Ah ?
-Non.
Et comme elle ne posait pas la question qu’il attendait, il précisa :
-Ce sont celles de ma femme.
Un vent de panique traversa Rebecca. Que lui racontait-il ?
-Pourtant… Vous aviez dit que vous alliez vous… devant vos magazines… à vous…
-Alexia croit que je ne suis pas au courant, mais elle a tort. Je sais qu’elle se doigte souvent sur ces photos. Je ne lui ai pas dit, j’aime l’idée qu’elle ignore que je sais…
La prisonnière ne rêvait que d’une chose : fuir, le plus loin possible.
-Je… vois…
-Par contre, elle n’aime pas les femmes. C’est pourquoi (il lui mit devant les yeux le cliché des deux blondes bouche à bouche), je ne me gène pas pour laisser mes traces, comme vous le voyez. Elle connaît la page et ne la regarde jamais.
-Pourquoi vous me dîtes tout ça ? fit alors l’employée.
L’autre eut un étrange regard.
-Parce que si ma femme apprend que vous connaissez son secret, elle vous virera.
Devant le regard affolé de sa victime, l’être continua.
-Et je sais que vous êtes dans une situation assez dangereuse financièrement parlant, vous ne pouvez vous permettre un chômage…
-Vous allez lui dire ?
-Non…
Il ouvrit la porte.
-Vous devriez finir votre travail.
Encore sonnée, elle quitta la chambre et avança avec précaution dans le couloir, sans savoir quoi faire.
-Au fait…, reprit Mr Williams.
La jeune femme se retourna.
-A partir de maintenant, vous m’appellerez « mon amour ».
-Celui-là est vieux, il date de juin dernier, je finis par les connaître par cœur à force…
La jeune femme ne savait pas quoi dire, quoi faire dans cette situation. Pourquoi se comportait-il ainsi ? Il avait découvert, par un moyen qu’elle ignorait, que son secret était à présent partagé. Il devait se sentir humilié, furieux, honteux et il voulait surement se venger.
Ce doit être ça, pensa-t-elle, il n’a aucune raison de me montrer son jardin secret.
Il feuilleta rapidement le magazine et posa enfin son regard sur elle.
-J’affectionne particulièrement la page 32.
-Monsieur…
-Je sais pas vous, mais moi, deux nanas qui se touchent, ça me fait des frissons…
-Je…
-Vous saviez que j’ai toujours rêvé d’être une femme juste pour pouvoir faire un baiser lesbien ?
-Monsieur…
-Qu’y a-t-il ?
Il la fixait d’un air étonné, comme s’il ne comprenait pas pourquoi elle était gênée.
-Eh bien parlez, insista-t-il.
Elle avala sa salive.
-Je vous présente mes excuses, je n’ai pas fait exprès de tomber dessus, je cherchais un endroit à nettoyer, et j’ai trouvé vos… vos affaires… Mais je vous jure que je n’en parlerai à personne. Alexia… Votre femme n’en saura rien… Vous avez ma parole…
Subitement, il fit trois pas dans sa direction.
-Je vous demande pardon… ?
Rebecca eut un mouvement de recul.
-Fermez la porte, je vous prie, demanda-t-il.
Le cœur de la jeune femme cessa de battre.
-Euh…
-S’il vous plait…
-Je ne crois pas que…
-De quoi avez-vous peur ?
Paniquée, elle saisit maladroitement la poignée et obéit. Lorsqu’elle se retourna, l’homme était plus prêt.
-Merci. Je voulais que vous sachiez une chose.
-Euh… Oui… ?
-Je crois que vous n’avez pas bien compris. Ce ne sont pas mes revues.
Elle pouvait bien voir ses yeux, noirs comme une nuit sans étoile.
-Ah ?
-Non.
Et comme elle ne posait pas la question qu’il attendait, il précisa :
-Ce sont celles de ma femme.
Un vent de panique traversa Rebecca. Que lui racontait-il ?
-Pourtant… Vous aviez dit que vous alliez vous… devant vos magazines… à vous…
-Alexia croit que je ne suis pas au courant, mais elle a tort. Je sais qu’elle se doigte souvent sur ces photos. Je ne lui ai pas dit, j’aime l’idée qu’elle ignore que je sais…
La prisonnière ne rêvait que d’une chose : fuir, le plus loin possible.
-Je… vois…
-Par contre, elle n’aime pas les femmes. C’est pourquoi (il lui mit devant les yeux le cliché des deux blondes bouche à bouche), je ne me gène pas pour laisser mes traces, comme vous le voyez. Elle connaît la page et ne la regarde jamais.
-Pourquoi vous me dîtes tout ça ? fit alors l’employée.
L’autre eut un étrange regard.
-Parce que si ma femme apprend que vous connaissez son secret, elle vous virera.
Devant le regard affolé de sa victime, l’être continua.
-Et je sais que vous êtes dans une situation assez dangereuse financièrement parlant, vous ne pouvez vous permettre un chômage…
-Vous allez lui dire ?
-Non…
Il ouvrit la porte.
-Vous devriez finir votre travail.
Encore sonnée, elle quitta la chambre et avança avec précaution dans le couloir, sans savoir quoi faire.
-Au fait…, reprit Mr Williams.
La jeune femme se retourna.
-A partir de maintenant, vous m’appellerez « mon amour ».
31/10/10 à 19:19:22
.. d'acc avec le chevelu incinéré !
même si il ne faut jamais dire non à un panda..
enfin je dis ça je dis rien..
31/10/10 à 13:04:51
ça fait vraiment glauque mais c'est ce qui donne l'atmosphère du texte.
Enfin une fic de sayks bien écrite et pas faite pour raconter les fantasmes de jeunes puceau en manque.
de plus on adopte pour une fois le point de vue de la jeune femme et non l'adolescent frustré qui réalise ses fantasme.
30/10/10 à 22:49:57
excellent
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