Errare Humanum est
Par : Napoleonch
Genre : Science-Fiction , Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 6
Le vase de Soissons
Publié le 16/10/10 à 19:28:42 par Napoleonch
Les Francs, alors païens et par conséquent ignorant le sacrilège avaient pour coutume de mettre à sac lors de pillages les villes des vaincus. Toutes les dépouilles ramassées étaient ensuite partagées. Il en fut ainsi à Soissons. Cette ville, cependant pauvre ne put rien rapporter aux Francs. Rien, non pas exactement...
Nous sommes 5 jours avant l'attaque des Francs sur la ville de Soissons. Nul ne le sait.
Nous avançons dans les dédales de cette ville, revêtus de guenilles, et équipés d'un objet emballé sous le bras. Les rues, façonnées par des architectes incompétents offraient un labyrinthe dans lequel il était agréable de se promener par un beau jour de printemps.
Nous avancions vers la maison de la seigneurie. Elle était facilement identifiable avec ses pierres blanches de bien meilleures factures que celles des autres demeures avoisinantes.
Nous ne pouvions entrer de la sorte, du moins, ce fut ce que le garde à la porte nous indiqua, d'une façon plus rude.
25 minutes plus tard, quelques Francs en moins, et revêtu d'une autre tenue, nous nous présentâmes de nouveau face à ce garde.
Voyant la richesse matérielle dont nous étions dotée, il se déroba et nous pûmes nous introduire dans le hall de la maison seigneuriale.
Une belle table d'érable attira notre attention. Ce serait un parfait reposoir pour notre vase.
Quelques jours plus tard ce vase entraina une discorde au sein de l'armée des Francs. Et l'année suivante il était la cause d'un meurtre.
Un objet, aussi précieux qu'il puisse être, permet-il de revendiquer la mort d'un être vivant?
Sans nul doute pour certains hommes.
Nous sommes 5 jours avant l'attaque des Francs sur la ville de Soissons. Nul ne le sait.
Nous avançons dans les dédales de cette ville, revêtus de guenilles, et équipés d'un objet emballé sous le bras. Les rues, façonnées par des architectes incompétents offraient un labyrinthe dans lequel il était agréable de se promener par un beau jour de printemps.
Nous avancions vers la maison de la seigneurie. Elle était facilement identifiable avec ses pierres blanches de bien meilleures factures que celles des autres demeures avoisinantes.
Nous ne pouvions entrer de la sorte, du moins, ce fut ce que le garde à la porte nous indiqua, d'une façon plus rude.
25 minutes plus tard, quelques Francs en moins, et revêtu d'une autre tenue, nous nous présentâmes de nouveau face à ce garde.
Voyant la richesse matérielle dont nous étions dotée, il se déroba et nous pûmes nous introduire dans le hall de la maison seigneuriale.
Une belle table d'érable attira notre attention. Ce serait un parfait reposoir pour notre vase.
Quelques jours plus tard ce vase entraina une discorde au sein de l'armée des Francs. Et l'année suivante il était la cause d'un meurtre.
Un objet, aussi précieux qu'il puisse être, permet-il de revendiquer la mort d'un être vivant?
Sans nul doute pour certains hommes.
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