<h1>Noelfic</h1>

Un amour impossible


Par : [noel-band]

Genre : Sentimental

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 4

Chapitre 4 : Un vol interminable

Publié le 19/08/13 à 01:14:03 par [noel-band]

Seattle, Samedi, 10 h 30

« Le vol 1532 à destination de Los Angeles prévu à 10 h 30 va bientôt décoller. Veuillez-vous présenter à la porte D.» annonça une voix féminine.



Thomas serra davantage sa petite sour tout en lui caressant les cheveux pour la rassurer et la calmer. Sophie se décolla de son frère. Elle avait les yeux rouges et bouffis à cause des nombreuses perles qu'elles avaient perdues.

- Promet-moi de m'appeler dés que tu arrives, lui demanda-t-elle d'une voix étouffée.

- Je te le promets petite sour, prend bien soin de toi et si tu as le moindre problème appel moi, répondit Thomas en lui déposant un baiser sur le front.



Le jeune professeur attrapa sa valise, sortit son billet et se dirigea vers l'hôtesse. Il se retourna une dernière fois, envoya un baiser de la main à sa sour, tendit le document puis passa le portique et entra dans un couloir éclairé de néons.



Il pénétra dans l'avion et explora l'allée pour trouver sa place. En quelques minutes, il s'était installé. Une femme d'âge mûre, habillait avec goût mais grassouillette se dirigea vers lui.

- Bonjour, dit elle avec un sourire.

- Bonjour, répéta le jeune homme.

- Je crois que vous allez devoir me supporter pendant tout le voyage, dit-elle toute souriante.

Thomas lui rendit son sourire et l'aida à mettre son sac au-dessus d?eux puis ils s'installèrent confortablement.

- Bienvenue à bord du vol 1532 à destination de Los Angeles. On va bientôt décoller alors veuillez bien attacher vos ceintures.

Tous les passagers s'exécutèrent.

Puis pendant quelques minutes tout le monde fut concentré sur les explications de l'hôtesse de l'air concernant le fonctionnement de l'avion et les règles à suivre.

Thomas décrocha dés la première phrase. Il posa un regard perdu sur le hublot. Subitement il fut plaqué contre son siège, l'avion débuta son envol. Il regarda s'éloigner sa ville natale et d'une voix à peine audible, il prononça :

- Au revoir Seattle, tu vas me manquer.



Trois heures de vol interminable.

Trois heures à rester assis sur un siège.

Trois heures à écouter une femme blablater de tous ses déboires.

De temps en temps, Thomas disait un « hum », un « oui » ou un « ce n'est pas vrai », pour montrer qu'il s'intéressait à la conversation.

À l'annonce de l'atterrissage, Thomas avait senti monter en lui une pointe de joie. Il avait pensé « enfin je me débarrasse de cette bonne femme ». Mais il regretta bien vite sa pensée, quand la femme lui avait offert des places pour aller voir un concert et qu'elle l'avait remercié d'avoir eu la patience de l'écouter.



Thomas se trouvait devant l'aéroport avec ses valises à ses pieds. Il attendait un taxi. La différence de température l'avait énormément surpris, il avait dû ôter sa veste.

Un taxi arriva et se gara devant lui. Il vit sortir un homme noir bedonnant avec un sourire sur les lèvres.

- Bonjour monsieur, salua-t-il en prenant les valises.

Thomas ne bougea pas et le regarda faire. L'homme arrangea les valises dans le coffre, puis ouvrit la porte arrière à son client. Il s'installa en remerciant l'homme gentiment.

- Où allez-vous ? Demanda l'homme en se mettant devant le volant.

- À l'université de Los Angeles.

- Hum... émit-il en démarrant. C'est la première fois que vous venez à Los Angeles ?

- En effet, répondit Thomas en observant la ville par la vitre.



Le conducteur jeta un coup d'oeil dans le rétroviseur intérieur pour observer plus attentivement le visage de son client.

- Puis-je vous demander pourquoi vous êtes ici ?

- Pour le travail, annonça le jeune homme sans quitter le paysage des yeux.

- Vous n'êtes pas un grand bavard, remarqua le chauffeur.

- Excusez-moi, c'est juste que je n'ai pas l'habitude de m'entretenir avec des inconnus, expliqua-t-il avec un sourire.

- Et vous travaillez dans quoi ?

- Je suis professeur en criminologie.

- Eh ben... Vous êtes bien jeune.

Thomas répondit par un sourire. Le chauffeur n'insista pas et laissa son client songer à tout ce qui pourrait lui arriver de bon dans la cité des anges.

Après une demi-heure de silence apaisant, l'homme annonça :

- voilà on y est.

L'homme descendit de voiture et ouvrit la porte de son passager.

Thomas sortit et observa, tout en rêvant, ce qui s'offrait à lui. Une allée, bordait de palmiers, menait à un grand bâtiment d'un blanc immaculé. Des bancs en pierre décoraient la verdure parfaitement entretenue. Il fut coupé dans son admiration, quand le chauffeur déposa les affaires de ce dernier sur le trottoir.

- Merci. Combien je vous dois ?

- Quinze dollars.

Thomas lui tendit un billet de vingt et lui demanda de garder la monnaie.

- Merci beaucoup, lui dit le chauffeur en démarrant.

Thomas regarda s'éloigner le taxi, puis se remit face à l'imposante et majestueuse université.

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