Zombie Hunter
Par : Calmacil
Genre : Horreur
Status : Terminée
Note :
Chapitre 14
Briefing à la base (1/2)
Publié le 24/05/10 à 18:25:05 par Calmacil
« On l'a trouvé dans les ruines, il n'est pas infecté d'après le détecteur, il a dû réussir à se cacher, dit Nyla, essoufflée.
-Posez cet individu ici et montez dans le camion avec vos amis, on rentre au bercail et vous venez avec nous, ordonna l'un des hommes en arme. »
Les trois jeunes s'exécutèrent, et le cortège démarra. Il était composé d'une dizaine de camions blindés et camouflés vert kaki. L'intérieur était très spacieux et pouvait contenir une dizaine d'hommes ou deux blessés, soins compris. Nyla avait d'ailleurs ramené les sacs de tout le ZKC. La voiture rouge en bordure de route et les signes de Nyla avaient dû permettre de repérer Léon, Marcel, Jack, Evy et Vector, qui étaient dans une mauvaise passe. Léon avait préféré laisser le Katana de Jack à l'endroit où il était mort, car il ne se voyait pas le garder et se souvenir de son ami seulement à la vue de l'arme (qui ne lui serait pas d'une grande utilité, de plus).
Un militaire, sûrement chargé de comprendre pourquoi les jeunes étaient là, se mit à leur poser une série de questions. Ils racontèrent qu'ils étaient au courant que l'infection allait avoir lieu bien avant que le premier greffé ne dégénère, ils racontèrent aussi qu'ils étaient au courant que le monstre était ici, mais ne dirent pas pourquoi. Quand le militaire leur demanda pourquoi ils se trimbalaient avec des sabres Japonais, Léon leur répondit : « Au risque de vouloir vous paraître ridicules, nous sommes investis d'une quête destinée à éradiquer le virus de ce monde. Nous sommes les seuls à pouvoir faire cela. »
Le militaire rit un bon coup.
« Excusez-moi, mais c'est pas ce qu'on a pu voir ! Votre histoire est louche. On vous emmène voir Marshall, et on verra ce qu'on fera de vous. Qui sait, vous pourriez vous engager ? Dit-il en rigolant ».
Le groupe se regarda, l'air de se dire « Il n'y a rien de drôle à ces évènements. ». Soudain, Evy posa une question.
« Vous nous emmenez voir qui-ça, vous dites ?
-Michael Marshall, chef de l'opération CPZ. Je ne suis pas autorisé à vous donner les détails de cette mission, vous m'en voyez désolé. »
Evy se rassit, le visage figé.
Le reste du voyage jusqu'à la base militaire de Tokyo se fit dans le silence. Le groupe entier était au courant de la mort de Jack, et personne ne prononça une parole à son sujet, conscients que cela renforcerait le malaise général. Léon se dit que ça ne pouvait continuer comme ça. Il n'avait pas le droit de sacrifier ses camarades, même pour cette cause, et encore plus s'il savait que la mort attendait l'un d'eux à chaque bataille déterminante.
A voir la base, on pouvait constater que les forces Françaises avaient réquisitionné les lieux, laissant les tâches ingrates à l'armée Japonaise. Une fois sorti du fourgon, le groupe vit Zéro sortir sur un brancard du camion voisin. Il avait dû subir un traumatisme quelconque, une chute ou une balle perdue, pendant les évènements précédents.
Encore une fois, ce fût un militaire qui conduisit le groupe de jeunes dans un dortoir archaïque, là où ils pourraient se changer et se reposer.
« Dormez bien, ici vous êtes protégés. Demain, Marshall vous parlera. Votre histoire est assez étrange et il se peut que vous nous soyez utiles. Bonne nuit, conclut-il en refermant la porte. »
Le groupe entier se réveilla à huit heures du matin à cause du vacarme extérieur. Tous avaient eu un sommeil agité à cause des évènements choquants de la veille.
Un militaire en uniforme vint dans leur chambre sans même frapper et leur demanda de s'habiller et de le suivre. Ils s'exécutèrent et suivirent l'homme, qui les emmena dans une salle de réunion où se trouvaient deux personnes.
« Jeunes gens, je vous présente Marshall, chef du CPZ et K. Newman, créateur du virus, dit l'homme avec un sourire vicieux au coin des lèvres. »
Evy déglutit difficilement à la vue des deux hommes. Le groupe s'assit et le militaire sorti de la salle, laissant s'installer un très long silence. Marshall prit alors la parole.
« On règlera ça plus tard, dit-il à l'intention d'Evy, pour le moment, moi-même et Karl avons des questions à vous poser. Je vais commencer. Tout d'abord je tiens à vous expliquer que c'est partiellement grâce à vous que nous avons trouvé Sasuke. Alors que mes troupes patrouillaient totalement de façon hasardeuse vers notre objectif, cette jeune fille nous a fait des grands signes de bras, et nous a permis de vous localiser.
A présent je vais vous parler de la CPZ. Crisis Pandemics Zombified est un projet qui a été lancé par l'armée Française en coopération avec Karl Newman. Cette opération comprend trois buts principaux : sauver la population, localiser le virus et éradiquer le virus. Aucune question jusque-là ? Très bien, je continue avec une question simple : Pourquoi étiez-vous dans un sanctuaire, armés de Katanas ?
-Parce que nous chassions les zombies, déclara Léon avec évidence, et que nous savions que le monstre était là...
-D'accord, vous ne voulez donc pas nous détailler votre « illumination »...
-C'est exactement ça, une illumination, dit Léon, lassé.
-Passons, je ne vais pas m'étendre sur ce sujet. Karl, je te laisse la parole.
-Merci. Je vais vous détailler l'opération CPZ en chiffres très simples. Nous sommes actuellement six virgule cinq milliards d'habitants sur cette planète. Le virus s'est propagé à une vitesse phénoménale. Actuellement, trente pour-cent sont infectés, soixante-autres sont des humains non protégés, et seulement dix pour-cents sont à l'abri dans des centres spéciaux.
Chaque heure, le virus gagnera un pour-cent par heure de plus jusqu'à ralentir après-demain. A ce moment, les chiffres devraient se stabiliser et plus de personnes seraient en sécurité. Seulement ce ne sont que des hypothèses et des simulations, on ne peut réellement établir de conclusion. Rendez-vous compte, il ce pourrait que cinq milliards et demi soient infectés. En quelques mots : un désastre. Nous ne pouvons absolument pas localiser les greffés, et je n'ai pas encore élaboré de vaccin. En d'autre termes : nous devons tuer de sang-froid tous les infectés que nous avons à vue.
En revanche nous avons élaboré des détecteurs efficaces qui sont capables, de jour comme de nuit et à une distance de dix mètres, de déterminer si un individu est infecté ou non. »
Marshall coupa Karl, et se leva de sa chaise en regardant hargneusement les jeunes.
« Alors écoutez-moi les mioches. On ne rigole pas : les EtatsUnis sont dépassés, l'Europe aussi. Seule notre opération est suffisamment avancée, mais pourrons nous continuer ? Et si le virus mutait ? Alors arrêtez vos conneries, et dites-moi immédiatement ce que vous savez, TOUT ce que vous savez sur ce putain de virus. »
Il parlait d'un ton très serein, mais tous ressentaient l'envie de meurtre qui s'affichait sur son visage.
C'était bien vrai, il ne rigolait pas.
-Posez cet individu ici et montez dans le camion avec vos amis, on rentre au bercail et vous venez avec nous, ordonna l'un des hommes en arme. »
Les trois jeunes s'exécutèrent, et le cortège démarra. Il était composé d'une dizaine de camions blindés et camouflés vert kaki. L'intérieur était très spacieux et pouvait contenir une dizaine d'hommes ou deux blessés, soins compris. Nyla avait d'ailleurs ramené les sacs de tout le ZKC. La voiture rouge en bordure de route et les signes de Nyla avaient dû permettre de repérer Léon, Marcel, Jack, Evy et Vector, qui étaient dans une mauvaise passe. Léon avait préféré laisser le Katana de Jack à l'endroit où il était mort, car il ne se voyait pas le garder et se souvenir de son ami seulement à la vue de l'arme (qui ne lui serait pas d'une grande utilité, de plus).
Un militaire, sûrement chargé de comprendre pourquoi les jeunes étaient là, se mit à leur poser une série de questions. Ils racontèrent qu'ils étaient au courant que l'infection allait avoir lieu bien avant que le premier greffé ne dégénère, ils racontèrent aussi qu'ils étaient au courant que le monstre était ici, mais ne dirent pas pourquoi. Quand le militaire leur demanda pourquoi ils se trimbalaient avec des sabres Japonais, Léon leur répondit : « Au risque de vouloir vous paraître ridicules, nous sommes investis d'une quête destinée à éradiquer le virus de ce monde. Nous sommes les seuls à pouvoir faire cela. »
Le militaire rit un bon coup.
« Excusez-moi, mais c'est pas ce qu'on a pu voir ! Votre histoire est louche. On vous emmène voir Marshall, et on verra ce qu'on fera de vous. Qui sait, vous pourriez vous engager ? Dit-il en rigolant ».
Le groupe se regarda, l'air de se dire « Il n'y a rien de drôle à ces évènements. ». Soudain, Evy posa une question.
« Vous nous emmenez voir qui-ça, vous dites ?
-Michael Marshall, chef de l'opération CPZ. Je ne suis pas autorisé à vous donner les détails de cette mission, vous m'en voyez désolé. »
Evy se rassit, le visage figé.
Le reste du voyage jusqu'à la base militaire de Tokyo se fit dans le silence. Le groupe entier était au courant de la mort de Jack, et personne ne prononça une parole à son sujet, conscients que cela renforcerait le malaise général. Léon se dit que ça ne pouvait continuer comme ça. Il n'avait pas le droit de sacrifier ses camarades, même pour cette cause, et encore plus s'il savait que la mort attendait l'un d'eux à chaque bataille déterminante.
A voir la base, on pouvait constater que les forces Françaises avaient réquisitionné les lieux, laissant les tâches ingrates à l'armée Japonaise. Une fois sorti du fourgon, le groupe vit Zéro sortir sur un brancard du camion voisin. Il avait dû subir un traumatisme quelconque, une chute ou une balle perdue, pendant les évènements précédents.
Encore une fois, ce fût un militaire qui conduisit le groupe de jeunes dans un dortoir archaïque, là où ils pourraient se changer et se reposer.
« Dormez bien, ici vous êtes protégés. Demain, Marshall vous parlera. Votre histoire est assez étrange et il se peut que vous nous soyez utiles. Bonne nuit, conclut-il en refermant la porte. »
Le groupe entier se réveilla à huit heures du matin à cause du vacarme extérieur. Tous avaient eu un sommeil agité à cause des évènements choquants de la veille.
Un militaire en uniforme vint dans leur chambre sans même frapper et leur demanda de s'habiller et de le suivre. Ils s'exécutèrent et suivirent l'homme, qui les emmena dans une salle de réunion où se trouvaient deux personnes.
« Jeunes gens, je vous présente Marshall, chef du CPZ et K. Newman, créateur du virus, dit l'homme avec un sourire vicieux au coin des lèvres. »
Evy déglutit difficilement à la vue des deux hommes. Le groupe s'assit et le militaire sorti de la salle, laissant s'installer un très long silence. Marshall prit alors la parole.
« On règlera ça plus tard, dit-il à l'intention d'Evy, pour le moment, moi-même et Karl avons des questions à vous poser. Je vais commencer. Tout d'abord je tiens à vous expliquer que c'est partiellement grâce à vous que nous avons trouvé Sasuke. Alors que mes troupes patrouillaient totalement de façon hasardeuse vers notre objectif, cette jeune fille nous a fait des grands signes de bras, et nous a permis de vous localiser.
A présent je vais vous parler de la CPZ. Crisis Pandemics Zombified est un projet qui a été lancé par l'armée Française en coopération avec Karl Newman. Cette opération comprend trois buts principaux : sauver la population, localiser le virus et éradiquer le virus. Aucune question jusque-là ? Très bien, je continue avec une question simple : Pourquoi étiez-vous dans un sanctuaire, armés de Katanas ?
-Parce que nous chassions les zombies, déclara Léon avec évidence, et que nous savions que le monstre était là...
-D'accord, vous ne voulez donc pas nous détailler votre « illumination »...
-C'est exactement ça, une illumination, dit Léon, lassé.
-Passons, je ne vais pas m'étendre sur ce sujet. Karl, je te laisse la parole.
-Merci. Je vais vous détailler l'opération CPZ en chiffres très simples. Nous sommes actuellement six virgule cinq milliards d'habitants sur cette planète. Le virus s'est propagé à une vitesse phénoménale. Actuellement, trente pour-cent sont infectés, soixante-autres sont des humains non protégés, et seulement dix pour-cents sont à l'abri dans des centres spéciaux.
Chaque heure, le virus gagnera un pour-cent par heure de plus jusqu'à ralentir après-demain. A ce moment, les chiffres devraient se stabiliser et plus de personnes seraient en sécurité. Seulement ce ne sont que des hypothèses et des simulations, on ne peut réellement établir de conclusion. Rendez-vous compte, il ce pourrait que cinq milliards et demi soient infectés. En quelques mots : un désastre. Nous ne pouvons absolument pas localiser les greffés, et je n'ai pas encore élaboré de vaccin. En d'autre termes : nous devons tuer de sang-froid tous les infectés que nous avons à vue.
En revanche nous avons élaboré des détecteurs efficaces qui sont capables, de jour comme de nuit et à une distance de dix mètres, de déterminer si un individu est infecté ou non. »
Marshall coupa Karl, et se leva de sa chaise en regardant hargneusement les jeunes.
« Alors écoutez-moi les mioches. On ne rigole pas : les EtatsUnis sont dépassés, l'Europe aussi. Seule notre opération est suffisamment avancée, mais pourrons nous continuer ? Et si le virus mutait ? Alors arrêtez vos conneries, et dites-moi immédiatement ce que vous savez, TOUT ce que vous savez sur ce putain de virus. »
Il parlait d'un ton très serein, mais tous ressentaient l'envie de meurtre qui s'affichait sur son visage.
C'était bien vrai, il ne rigolait pas.
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