Zombie Hunter
Par : Calmacil
Genre : Horreur
Status : Terminée
Note :
Chapitre 10
Les premiers contaminés
Publié le 22/05/10 à 18:30:01 par Calmacil
La date butoir était arrivée. Pendant le dernier mois, les trois aventuriers avaient préparé l'invasion. Ils avaient travaillé pour pouvoir se laver, ils avaient vendu ou jeté toutes leurs affaires de voyage et s'était acheté des vêtements de combat plus résistants, ainsi que tu matériel en tout genre. Léon avait acheté un vieux colt au noir. Ils avaient aussi fait des recherches sur Karl Newman et savaient où il habitait : c'était leur premier objectif. Le trouver permettrait peut-être de savoir comment tuer les zombies. Il était actuellement en déplacement au Japon, à quelques régions des trois jeunes.
Ils avaient aussi imaginé le QG de leur troupe de tueurs de zombies qu'ils avaient nommé « Zombies Killers Clan »: ils créeraient une grande base au sommet du mont Fuji et se débrouilleraient pour trouver un hélicoptère de transport et parcourir le monde pour le sauver de la noirceur. Seulement ce scénario était idyllique et même eux n'y croyaient pas vraiment...
Jérôme s'était réveillé au milieu de la nuit, avec un mal de crâne phénoménal. Il se lava et alla dans sa salle de bain en titubant. Sa vision était vacillante et il avait du mal à marcher droit. Il sentait que son souffle était plus puissant que d'habitude, comme une bête essoufflée.
Il avait faim, et sa faim l'aveuglait, l'obsédait. Il renonça à aller dans sa salle de bain et sorti de sa maison. Il regarda ses mains. Il n'avait plus que trois énormes doigts veineux et puissants. Oui, c'était le mot, il se sentait puissant. Il alla dans la maison d'en face et défonça la porte du plat de la main. Il vit dans le salon un homme assis dans un canapé, en train de regarder la télé. L'homme fût soudain horrifié, se leva et fuita. Jérôme n'eut qu'à donner quelques coups de ses puissants mollets pour rattraper la frêle créature. Il le prit par la tête de son énorme main et mordit, tel une cuisse de poulet, dans son ventre. Il lâcha ensuite l'homme et sorti de la maison, à la recherche de proies encore plus grasses et fraiches.
L'homme se releva, le teint livide et les yeux écarquillés. Il se mit à marcher lentement, en titubant. Lui aussi avait faim à présent. Il sortit lui aussi de sa maison avec une démarche robotique, et partit à la recherche, lui aussi, de viande fraiche.
Ces symptômes s'étaient reproduits, quelques minutes après, chez les trois autres greffés.
La catastrophe avait commencé.
« Mesdames et messieurs, nous vous demandons de ne pas paniquer, le gouvernement maîtrise la situation. Les quatre greffés sont devenus incontrôlables et s'attaquent à toutes les personnes qu'ils croisent. Les victimes sont elles aussi adopté un comportement étrange et se mettent aussi à violenter ceux qui sont en travers de leur chemin. Nous vous recommandons de rester chez vous. Si vous voyez une personne se déplacer en titubant, restez à l'écart. N'essayez pas de vous y attaquer, les « infectés » sont très résistants. Karl Newman donnera une conférence de presse dans l'heure qui suit, restez ici à regarder les informations, ceci est capital pour votre survie. »
Le téléphone de Marcel sonna. Ce dernier sortit un bras de sa couette, mis ses lunettes et appuya sur le clavier de son téléphone.
« Marcel, Marcel !
-Huuum quoi Nyla ?
-Allume la télé !
-Quoi ? A cette heure ? »
Marcel se leva de son lit, et, le téléphone toujours collé à son oreille, alluma la télévision. Immédiatement, il tomba sur des visions sanglantes, il vit des hommes en train de manger des cadavres humains, des pompiers et des policiers étaient là, tirant à balles réelles. Il eut un frisson dans le dos, et manqua de recracher son diner.
« C'est quoi tout ça ?!
-Je crois que c'est ce dont parlait la vidéo de Léon, c'est incroyable, non ?
-La vache, c'est impossible !
-Il faut bouger. Je vais retrouver Léon là où il l'a dit, après ça sera trop tard.
-T'es folle ? Restes chez toi, tu seras en sécurité. Les autorités vont bientôt arrêter cette épidémie et tout rentrera dans l'ordre.
-T'es vu les images ? Les policiers vident leur chargeur avant de réussir à abattre un infecté ! Dit elle, paniquée.
-Vas-y, je te retiens pas.
-Je prend le vol AirFrance de huit heures du matin, le temps de parler avec ma famille. Tu viens ou tu ne viens pas, ça ne changera rien.
-...
-Bon, je vais me préparer. A une prochaine. Dit-elle en raccrochant ».
Marcel soupira. « Bon, je vais me préparer moi aussi. », dit-il sur un ton de résiliation.
« Oh putain, le vieux avait pas menti, dit Vector, à moitié amusé, en regardant les vidéos sur internet.
-Bon, ça a définitivement commencé, on va aller devant l'aéroport et chercher ceux qui arriveront. Ensuite on cherchera un Hélico, et on ira cherche KN. Dit Léon. »
Ils quittèrent le Cyber-Café et se rendirent à l'aéroport. Là, ils montèrent une pancarte : indiquant « Nous sommes les prophètes » en trois langues. Ils espéraient avoir le plus possible de monde qui viendrait les voir.
Ils attendirent ainsi une journée, en dormant sur place (ils échappèrent de justesse à la garde à vue).
Ce n'est que le lendemain matin qu'une personne se présenta devant leur stand ridicule.
Ils avaient aussi imaginé le QG de leur troupe de tueurs de zombies qu'ils avaient nommé « Zombies Killers Clan »: ils créeraient une grande base au sommet du mont Fuji et se débrouilleraient pour trouver un hélicoptère de transport et parcourir le monde pour le sauver de la noirceur. Seulement ce scénario était idyllique et même eux n'y croyaient pas vraiment...
Jérôme s'était réveillé au milieu de la nuit, avec un mal de crâne phénoménal. Il se lava et alla dans sa salle de bain en titubant. Sa vision était vacillante et il avait du mal à marcher droit. Il sentait que son souffle était plus puissant que d'habitude, comme une bête essoufflée.
Il avait faim, et sa faim l'aveuglait, l'obsédait. Il renonça à aller dans sa salle de bain et sorti de sa maison. Il regarda ses mains. Il n'avait plus que trois énormes doigts veineux et puissants. Oui, c'était le mot, il se sentait puissant. Il alla dans la maison d'en face et défonça la porte du plat de la main. Il vit dans le salon un homme assis dans un canapé, en train de regarder la télé. L'homme fût soudain horrifié, se leva et fuita. Jérôme n'eut qu'à donner quelques coups de ses puissants mollets pour rattraper la frêle créature. Il le prit par la tête de son énorme main et mordit, tel une cuisse de poulet, dans son ventre. Il lâcha ensuite l'homme et sorti de la maison, à la recherche de proies encore plus grasses et fraiches.
L'homme se releva, le teint livide et les yeux écarquillés. Il se mit à marcher lentement, en titubant. Lui aussi avait faim à présent. Il sortit lui aussi de sa maison avec une démarche robotique, et partit à la recherche, lui aussi, de viande fraiche.
Ces symptômes s'étaient reproduits, quelques minutes après, chez les trois autres greffés.
La catastrophe avait commencé.
« Mesdames et messieurs, nous vous demandons de ne pas paniquer, le gouvernement maîtrise la situation. Les quatre greffés sont devenus incontrôlables et s'attaquent à toutes les personnes qu'ils croisent. Les victimes sont elles aussi adopté un comportement étrange et se mettent aussi à violenter ceux qui sont en travers de leur chemin. Nous vous recommandons de rester chez vous. Si vous voyez une personne se déplacer en titubant, restez à l'écart. N'essayez pas de vous y attaquer, les « infectés » sont très résistants. Karl Newman donnera une conférence de presse dans l'heure qui suit, restez ici à regarder les informations, ceci est capital pour votre survie. »
Le téléphone de Marcel sonna. Ce dernier sortit un bras de sa couette, mis ses lunettes et appuya sur le clavier de son téléphone.
« Marcel, Marcel !
-Huuum quoi Nyla ?
-Allume la télé !
-Quoi ? A cette heure ? »
Marcel se leva de son lit, et, le téléphone toujours collé à son oreille, alluma la télévision. Immédiatement, il tomba sur des visions sanglantes, il vit des hommes en train de manger des cadavres humains, des pompiers et des policiers étaient là, tirant à balles réelles. Il eut un frisson dans le dos, et manqua de recracher son diner.
« C'est quoi tout ça ?!
-Je crois que c'est ce dont parlait la vidéo de Léon, c'est incroyable, non ?
-La vache, c'est impossible !
-Il faut bouger. Je vais retrouver Léon là où il l'a dit, après ça sera trop tard.
-T'es folle ? Restes chez toi, tu seras en sécurité. Les autorités vont bientôt arrêter cette épidémie et tout rentrera dans l'ordre.
-T'es vu les images ? Les policiers vident leur chargeur avant de réussir à abattre un infecté ! Dit elle, paniquée.
-Vas-y, je te retiens pas.
-Je prend le vol AirFrance de huit heures du matin, le temps de parler avec ma famille. Tu viens ou tu ne viens pas, ça ne changera rien.
-...
-Bon, je vais me préparer. A une prochaine. Dit-elle en raccrochant ».
Marcel soupira. « Bon, je vais me préparer moi aussi. », dit-il sur un ton de résiliation.
« Oh putain, le vieux avait pas menti, dit Vector, à moitié amusé, en regardant les vidéos sur internet.
-Bon, ça a définitivement commencé, on va aller devant l'aéroport et chercher ceux qui arriveront. Ensuite on cherchera un Hélico, et on ira cherche KN. Dit Léon. »
Ils quittèrent le Cyber-Café et se rendirent à l'aéroport. Là, ils montèrent une pancarte : indiquant « Nous sommes les prophètes » en trois langues. Ils espéraient avoir le plus possible de monde qui viendrait les voir.
Ils attendirent ainsi une journée, en dormant sur place (ils échappèrent de justesse à la garde à vue).
Ce n'est que le lendemain matin qu'une personne se présenta devant leur stand ridicule.
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