Le Dernier Conflit
Par : [no_PGM]
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 6
Publié le 18/09/09 à 22:26:35 par [no_PGM]
Chapitre V:
Prise dans la toile
Nous arrivons chez lui. C’est une petite maison urbaine, propre, jolie. L’intérieur est sobre mais coquet, blanc et moderne. Il me prie de m’asseoir et nous discutons un moment, il s’appelle Ludwig, il a 24 ans et est chercheur pour le gouvernement. Après vingt heure, il me prépare un repas, composé de bœuf, de pommes de terres et de haricots, le tout servit avec du vin rouge. C’est bon, on s’amuse. Mais bien vite, je me sent faiblir. Les effets de la drogue qu’il à glisser dans mon verre, sans doutes. Je vais pas m’en plaindre, je m’y attendais. Ce gars vas sans doutes assouvir ses pulsions refoulées, qu’elles soient perverses ou meurtrières. Mais je m’en fiche, je n’aurais plus jamais froid.
Alors qu’il s’approche de moi, je bascule en arrière.
Black-out total…
Je me réveille, j’ai mal, mais ce doit être du à ma chute.
Ludwig se tient devant moi, en blouse blanche et gants. Parfait scientifique. Je suis attachée à une table d’opération et je ne peux ni bouger, ni parler. J’imaginais pas ça comme ça…
Il s’approche de moi et se met à parler:
« - Ne m’en veux pas, je n’ai rien contre toi. Il faut que tu comprennes: je vais t’utiliser comme cobaye, mais ce n’est pas ma faute. Ce produit à été développé par un autre chercheur, mais il a disparut avec des échantillons en Europe, sans doutes. Et on m’a chargé de continuer ses recherches. Tu vas souffrir, mais ne m’en veut pas. »
Il dit tout ça sur le ton le plus désolé du monde, mais dans ses yeux brûle une cruauté extrême. Il a beau dire être désolé et obligé, ça se voit qu’il aime faire souffrir, un vrai sadique.
Il prend une seringue pleine d’un épais liquide noir, dans le genre goudron. Il enfonce l’aiguille dans mon cou et injecte le produit. Ça brûle atrocement. La douleur se propage dans mon corps. J’ai l’impression que ma tête va exploser, tout mon corps est comme porté à vif, écorché, brûlé puis aspergé de détergent. Tout cela sans faire couler la moindre goûte de sang. Depuis combien de temps m’a-t-il injecté son produit? Quelques minutes? Plusieurs mois? Années? Tout ce confond dans ma tête, mis à part la douleur. Je suis seule, seule avec ma souffrance.
Puis, tout à coup, la douleur s’en va, petit à petit. Suis-je morte? Non, j’arrive à ouvrir les yeux. Ludwig est là, en face de moi. Sa barbe est plus longue de quelques jours, je suis donc resté un moment dans cet état.
Il se penche par-dessus moi et murmure:
« - C’est magnifique, tu est la première à survivre à la première phase! Mais malheureusement, les chances que tu échappes à la suivante sont infimes, alors, comme je suis gentil, je vais te dire le nom de la personne à qui tu devras ta mort. »
Il approche une seringue pleine d’un liquide transparent, mais avec un autre élément, comme une fumée verte qui flotterait dans cette eau. Il entre l’aiguille dans mon bras, et, juste avant d’appuyer sur le piston, il se penche et murmure de nouveau:
« - Ce médecin, le déserteur, celui à qui tu dois douleur et mort, il s’appelait… »
Le liquide entre en moi. De nouveau, je la sent, cette amie intime que j’abjecte pourtant.
« - …Mashtok… »
Et puis le néant. La douleur…
Bonne lecture On va repasser à Fabien, la russe étant désormais hors course
Prise dans la toile
Nous arrivons chez lui. C’est une petite maison urbaine, propre, jolie. L’intérieur est sobre mais coquet, blanc et moderne. Il me prie de m’asseoir et nous discutons un moment, il s’appelle Ludwig, il a 24 ans et est chercheur pour le gouvernement. Après vingt heure, il me prépare un repas, composé de bœuf, de pommes de terres et de haricots, le tout servit avec du vin rouge. C’est bon, on s’amuse. Mais bien vite, je me sent faiblir. Les effets de la drogue qu’il à glisser dans mon verre, sans doutes. Je vais pas m’en plaindre, je m’y attendais. Ce gars vas sans doutes assouvir ses pulsions refoulées, qu’elles soient perverses ou meurtrières. Mais je m’en fiche, je n’aurais plus jamais froid.
Alors qu’il s’approche de moi, je bascule en arrière.
Black-out total…
Je me réveille, j’ai mal, mais ce doit être du à ma chute.
Ludwig se tient devant moi, en blouse blanche et gants. Parfait scientifique. Je suis attachée à une table d’opération et je ne peux ni bouger, ni parler. J’imaginais pas ça comme ça…
Il s’approche de moi et se met à parler:
« - Ne m’en veux pas, je n’ai rien contre toi. Il faut que tu comprennes: je vais t’utiliser comme cobaye, mais ce n’est pas ma faute. Ce produit à été développé par un autre chercheur, mais il a disparut avec des échantillons en Europe, sans doutes. Et on m’a chargé de continuer ses recherches. Tu vas souffrir, mais ne m’en veut pas. »
Il dit tout ça sur le ton le plus désolé du monde, mais dans ses yeux brûle une cruauté extrême. Il a beau dire être désolé et obligé, ça se voit qu’il aime faire souffrir, un vrai sadique.
Il prend une seringue pleine d’un épais liquide noir, dans le genre goudron. Il enfonce l’aiguille dans mon cou et injecte le produit. Ça brûle atrocement. La douleur se propage dans mon corps. J’ai l’impression que ma tête va exploser, tout mon corps est comme porté à vif, écorché, brûlé puis aspergé de détergent. Tout cela sans faire couler la moindre goûte de sang. Depuis combien de temps m’a-t-il injecté son produit? Quelques minutes? Plusieurs mois? Années? Tout ce confond dans ma tête, mis à part la douleur. Je suis seule, seule avec ma souffrance.
Puis, tout à coup, la douleur s’en va, petit à petit. Suis-je morte? Non, j’arrive à ouvrir les yeux. Ludwig est là, en face de moi. Sa barbe est plus longue de quelques jours, je suis donc resté un moment dans cet état.
Il se penche par-dessus moi et murmure:
« - C’est magnifique, tu est la première à survivre à la première phase! Mais malheureusement, les chances que tu échappes à la suivante sont infimes, alors, comme je suis gentil, je vais te dire le nom de la personne à qui tu devras ta mort. »
Il approche une seringue pleine d’un liquide transparent, mais avec un autre élément, comme une fumée verte qui flotterait dans cette eau. Il entre l’aiguille dans mon bras, et, juste avant d’appuyer sur le piston, il se penche et murmure de nouveau:
« - Ce médecin, le déserteur, celui à qui tu dois douleur et mort, il s’appelait… »
Le liquide entre en moi. De nouveau, je la sent, cette amie intime que j’abjecte pourtant.
« - …Mashtok… »
Et puis le néant. La douleur…
Bonne lecture On va repasser à Fabien, la russe étant désormais hors course
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