Chapitre II:
Confrontation

Une des deux balles m’effleure le cou et la deuxième me rate complètement. Je m’écrase contre le mur violement. Je passe ma main sur la blessure, ça saigne mais rien de grave, mais, pourquoi? Pourquoi m’a-t-elle tiré dessus?
Je la regarde, elle se met à côté de moi et essaye de m’aider à me relever. Je panique, et saute sur mes pieds en essayant de m’éloigner d’elle. Pourquoi? J’avait totalement oublié les quatre agresseurs jusqu’à ce que je trébuche et m’étale sur le dos. Ma main est sur quelque chose de mou, je regarde et retire vivement ma main: un visage!
Ça y est, j’ai compris, ce n’était pas moi que Vanessa visait mais les deux agresseurs!
Et dire que j’ai cru qu’elle essayait de me tuer! J’avoue avoir eu vraiment peur. Cette fois si, j’accepte la main que me tend Vanessa. Devant nous, il reste deux agresseurs. Vivien les tient en joue avec son arme, mais sans prévenir, les deux gars semblent s’enrager. Le plus proche de Vivien frappe celui-ci à la tête et l’assomme. Sur sa lancée, il pousse Marine qui s’écrase contre le mur. Je récupère mon arme dans les mains de Vanessa et met le premier type dans ma ligne de mire, décidé. Ce coup-ci, je la protègerait! Mon doigt est sur la détente. Je suis calme, détendue, presque serein. J’appuie doucement sur la gâchette, l’arme émet un petit ‘clic’… Comment ça, ‘clic’?
Je regarde l’arme, elle est sans doutes enraillé. Je la jettent et dégaine mon couteau et esquive un coup de barre d’acier. Je contre-attaque. Lui aussi esquive, mais j’avance, il recule. Au bout d’un moment, ma lame l’atteint au visage. Il grogne, je lui est crevé un œil. Je profite de sa douleur pour planter mon couteau dans son ventre. De surprise, ou de douleur, il lâche son arme et s’écroule à mes pied, aux portes de la mort.
Il n’en reste qu’un. Je m’avance et tente une estoque au couteau. Il se déplace sur le côté et me frappe au poignet. Le choc fais voler le couteau qui rebondit sur le mur et retombe derrière mon adversaire. Et merde!
Il frappe, je me protège avec mon bras. Le coup m’arrache un cri de douleur, mais le bras ne semble pas cassé. C’est à mon tour de reculer sous les assauts de mon adversaire.
Je suis revenu à quelques mètres des autres quand un nouveau coup me propulse au sol.
Alors que le type s’apprête à m’achever. Alors que son bras descend vers ma tête, Vanessa crie.
Soudain, l’agresseur grogne, s’arrête et lâche son arme.
Il tombe à genoux et passe ses bras dans son dos. Il finit par s’écrouler sur le sol, un couteau entre les omoplates..


Bonne lecture ;)