J'ai vu
Par : MassiveDynamic
Genre : Science-Fiction
Status : Terminée
Note :
Chapitre 37
Publié le 10/01/10 à 01:57:56 par MassiveDynamic
HS : Comme déjà dit, désolé pour le retard.
Chapitre 37 : La Fin d'Un Monde, Partie II : Assassin
-Dring-
Le soleil m'éblouit ? Non. Ce n'est que mes yeux qui s'ouvrent. Mon regard se pose dehors. Un matin enneigé. Il fait encore nuit. Mais il neige. J'aime le temps. J'aime les objets. J'aime le son. Mais aussi le silence. Aujourd'hui, une personne connaitra le silence éternel. Puis ensuite, je connaitrai le repos éternel.
Je ferme les volets. Il fait bien sombre ici. Préparation de mon sac. Des cahiers, un agenda, quelques crayons... un pistolet à silencieux. Un assassinat discret puis un contrat accompli. Pourquoi je vais le faire ? Boarf, pourquoi est-ce que je ne le ferais pas. J'ai un duel à gagner. Octave, Vincent. Vous savez. Ils ont une longueur d'avance. Du moins, ils croient en avoir une. Vous deux, vous en savez peut-être beaucoup, mais êtes vous à l'épreuve des balles ? contrat
J'ouvre la porte de ma chambre. Elle grince. Terriblement. C'est fascinant à quel point on porte attention au moindre bruit dans des moments funestes. J'avance dans les couloirs de ma maison. J'ouvre la porte de la chambre de mon paternel. Il n'est pas là. Un tardif ? Ca m'étonnerait. Il n'est jamais là. Il a sûrement passé la nuit à forniquer dans une chambre d'hôtel avec une quelconque fille d'un soir. La copulation animale, le désir pur et dur. Je n'arrive pas à y arriver. A comprendre ce besoin qui les anime. Moi-même, je ne comprends pas le pourquoi. Je connais beaucoup de monde, je suis relativement populaire, à cause du besoin de ma couverture sociale, et pourtant je n'éprouve rien envers eux. Ces pantins pourraient disparaitre que ça ne me toucherait pas. J'aimerais être désolé de ne pas ressentir ce que les gens ressentent, mais je ne peux pas. Je ne ressens même pas le remord. Je ne connais que la haine. Est-ce au moins de la haine ?
Je déjeune seul dans ma cuisine. Le silence. Que c'est bon. Le calme avant la tempête. Je me demande ce que tout le monde pensera de moi, demain ? Enfin, à titre posthume bien entendu.
Je prends mon sac et je sors. Très peu vêtu. Trop peu. J'ai froid. Douce sensation. C'est beau la neige. C'est beau l'hiver. C'est beau, le blanc.
Je me retourne quelques fois sur mon chemin pour regarder les pas que je marque d'une manière éphémère dans la neige. Éphémère, comme nos vies. Comme la mienne. Inutile ? Non. Tout a un but. Le mien ? Tuer ces deux archanges. Ces deux démons. Ils me provoquent. Les seuls à me voir sous ma vraie nature. Le masque est déjà tombé, je dois réparer tout ça. Pauvre piano, tu vas me manquer.
Le bus arrive. Je monte et m'assois rapidement, écouteurs dans les oreilles. Ma playlist favorite fait vibrer mes oreilles. Je reste la tête collée à ma vitre, regardant le blanc de la neige se faire remplacer par les traces de pneus des automobilistes.
L'arrivée au lycée se veut rapide. Comme à chaque fois. Même cette fois, évidemment. J'arrive dans l'enceinte du lycée en fixant le sol. Des tas d'empreintes de pas ont déjà foulé ce sol. Des tas d'autres empreintes feront de même. Puis au fil des années, de moins en moins. Tout finira par disparaître de toute manière.
Le groupe avec qui je traine habituellement me voit arriver. Je m'incruste de manière habituelle.
"Salut les loosers. "
"Tiens, Messire Morgan de Hautebrande, fils du compte Arthur du Lac Hylia, pourfendeur du Dragon Ailé. Comment allez vous mon prince ? "
"J'm'attendais à un salut ducon mais ce titre me convient finalement, Jean. "
"Ouais, j'me suis appliqué ce coup-ci. "
"Coquine va."
"Cochonne."
"Voyelle. "
Une suite de dialogues de plus en plus incompréhensibles. Ca part souvent dans des délires faut dire.
Je scrute un peu les gens autour. Je vois un grand blond rentrer précipitamment dans les toilettes. Une envie de pêche imminente ?
Mais peu importe. Je regarde autour de moi, attendant l'arrivée de mes deux cibles. Qu'ils sont lent.
Mes discutions avec mon groupe de pantins continue alors que je fixe des yeux l'arrivée de chaque personne.
"De toute façon je raterai pas mon DM, j'suis un pirate. "
"L'argument de fou. "
"Pire que ça. J'suis un pirate."
J'hésite entre le délire geek ou autiste.
Des discussions toujours plus absurdes qui ne servent à rien. On parle pour passer le temps, on parle pour créer des liens, et on parle pour les perdre un jour. Rien n'est fait pour durer.
J'attends. J'attends. Et je les attends longtemps. La sonnerie venait de retentir. Direction les cours. Ils finiront par arriver, de toute façon.
J'ai assez de patience. J'en ai toujours eu. J'entre en classe. Le cours commence. Ils ne sont toujours pas là, mes deux joyeux lurons. Et Julien non plus n'est pas au rendez-vous.
Au bout de quelques secondes de cours, un fort bruit sourd se fait entendre. Ca semblait venir d'en bas. Vers l'extérieur. Le professeur débute son cours, mais l'alarme incendie se déclenche presque en même temps. Nous sortons tous dans la précipitation. Encore une mauvaise blague. Et comme par hasard aujourd'hui.
Alors que la plupart se dirige calmement vers la cour, des explosions retentissent. Un second bruit se fait entendre. Une détonation. C'est un coup de feu. La panique s'empare de quelques personnes qui se mettent à courir, puis c'est bientôt la panique générale qui s'empare de la foule. Quelque chose est en train de se passer. Et visiblement, ça me dépasse. Je m'éclipse, profitant de la panique générale. Je descends en courant au rez de chaussée, croisant furtivement un homme déguisé. Il était armé et est rentré dans le bureau des surveillants. Une tuerie ? Probable. Je pars dans la direction opposée. Les évènements prennent des proportions plus inattendues. Tant mieux, ça rajoute du challenge. Les papiers volent, les gens se bousculent. Un homme fuit carrément au sous-sol. Pour se cacher ? Tiens, c'est le blond de ce matin. Deux évènements étranges de louche. De sa part, en plus. Je m'apprête à aller y jeter un coup d'oeil, mais mon regard s'est porté sur un blond à coupe émo qui se traine difficilement vers une salle de classe ouverte. Des gouttes de sang se répandent en même temps que ses pas. Il se passe définitivement quelque chose. Je décide d'aller voir une bonne fois pour toute ce qu'il se passe. J'emprunte le chemin d'où vient le blessé. Ça mène vers la cantine. Je m'y dirige à pas lents pendant quelques minutes puis je remarque une chose primordiale. Le sac est resté en classe. Son contenu aussi. Mon arme. Je dois faire demi-tour. Quelques minutes s'écoulent à nouveau. J'arrive près de la salle de musique et de la salle où se trouvait l'ado blessé. Au fond du couloir, un homme à terre, je n'arrive pas à distinguer qui il est. Et un homme de dos. Pointant un fusil d'assaut vers l'homme à terre. Je le reconnais.
Coïncidence ? Il a donc décidé de tout bouleverser ? Il se doutait de quelque chose ? Ou bien, hier, il essayait de me prévenir de rester éloigner pour ça ? C'est lui. Ce sont eux. La raison de tout cela. Merde. J'essaie de m'approcher de lui, mais je parviens à peine à faire quelques pas qu'une rafale s'échappe de son arme. La personne gît au sol, morte. C'est le blond du sous-sol. Une marre de sang se forme peu à peu. Vincent se retourne. Il me voit. Il... lève son arme ? Merde. Je me retourne puis cours en direction des escaliers les plus proches. Il me faut mon arme.
*Bang* *Bang* * Bang* *Ratatata*
Il me tire dessus, mais aucune balle ne m'atteint. Pas simple de tirer pour un débutant. Crétin. Décider ça du jour au lendemain, je le pensais plus intelligent que ça. Il finira sur mon tableau de chasse. Je parviens à atteindre les escaliers, mais j'entends des bruits de pas réguliers et des cris. Ceux d'Octave. Mais je ne parviens pas à entendre ce qu'ils me disent. Une fois à l'étage, je me dépêche de gagner ma salle de classe. Sur le chemin, je ne croise que quelques personnes errantes, en état de choc, ou blessées. Une fois l'arme en ma possession, je ressors puis emprunte les escaliers l'opposé pour descendre. J'en profite pour faire un gros détour et repasser dans la salle de musique. Il n'y a plus personne... Le cadavre du blond baigne dans une énorme marre de sang. Je rentre dans la salle de musique, m'apprêtant à faire usage du microphone pour prévenir tout le monde de l'identité des tireurs. En pénétrant dans la pièce, je rencontre une fille. Recroquevillée sur elle même. Je m'approche d'elle, elle lève la tête puis me regarde. C'est Sophie, elle est dans ma classe. Elle fronce les sourcils puis se jette sur moi.
"Toi ! Toi aussi ! Tout est de votre faute à vous deux !"
Elle me frappe et me griffe dans tous les sens. Je parviens à approcher ma main de l'arrière de mon Jean et de saisir mon pistolet. Le silencieux est déjà en place. Dans la panique, ne cherchant qu'à sauver ma vie, je tire plusieurs fois. Elle pousse des cris d'agonie étouffés puis lâche prise. Je la bouscule sur le côté, laisse son corps se vider de son sang puis me dirige vers les hauts-parleurs.
" A tous ceux qui sont encore ici, Vincent Lefèvre, Octave Perdrix et un homme masqué se trouvent être les instigateurs de tout ça. Évitez-les, et surtout, prévenez la police."
Cette dernière phrase aurait peut-être dû être facultative. Je jette un oeil aux fenêtres donnant sur la rue. Des hordes de flics quadrillent déjà le secteur. Des tas d'ambulances se trouvent derrière les barrières de police. Les blessés qui ont su s'échapper semblent pris en charge. Des brigades d'élites semblent déjà sur place. Honnêtement, je crains le pire. Pour eux.
HS : Je m'arrête là pour ce soir parce que je sens que plus ça devient long moins j'arrive à pondre un truc de qualité, par conséquent la deuxième partie du côté de Morgan sera pour demain, mais en attendant vous avez eu un mini pavé :) Pavé qui se complètera avec le suivant.
Chapitre 37 : La Fin d'Un Monde, Partie II : Assassin
-Dring-
Le soleil m'éblouit ? Non. Ce n'est que mes yeux qui s'ouvrent. Mon regard se pose dehors. Un matin enneigé. Il fait encore nuit. Mais il neige. J'aime le temps. J'aime les objets. J'aime le son. Mais aussi le silence. Aujourd'hui, une personne connaitra le silence éternel. Puis ensuite, je connaitrai le repos éternel.
Je ferme les volets. Il fait bien sombre ici. Préparation de mon sac. Des cahiers, un agenda, quelques crayons... un pistolet à silencieux. Un assassinat discret puis un contrat accompli. Pourquoi je vais le faire ? Boarf, pourquoi est-ce que je ne le ferais pas. J'ai un duel à gagner. Octave, Vincent. Vous savez. Ils ont une longueur d'avance. Du moins, ils croient en avoir une. Vous deux, vous en savez peut-être beaucoup, mais êtes vous à l'épreuve des balles ? contrat
J'ouvre la porte de ma chambre. Elle grince. Terriblement. C'est fascinant à quel point on porte attention au moindre bruit dans des moments funestes. J'avance dans les couloirs de ma maison. J'ouvre la porte de la chambre de mon paternel. Il n'est pas là. Un tardif ? Ca m'étonnerait. Il n'est jamais là. Il a sûrement passé la nuit à forniquer dans une chambre d'hôtel avec une quelconque fille d'un soir. La copulation animale, le désir pur et dur. Je n'arrive pas à y arriver. A comprendre ce besoin qui les anime. Moi-même, je ne comprends pas le pourquoi. Je connais beaucoup de monde, je suis relativement populaire, à cause du besoin de ma couverture sociale, et pourtant je n'éprouve rien envers eux. Ces pantins pourraient disparaitre que ça ne me toucherait pas. J'aimerais être désolé de ne pas ressentir ce que les gens ressentent, mais je ne peux pas. Je ne ressens même pas le remord. Je ne connais que la haine. Est-ce au moins de la haine ?
Je déjeune seul dans ma cuisine. Le silence. Que c'est bon. Le calme avant la tempête. Je me demande ce que tout le monde pensera de moi, demain ? Enfin, à titre posthume bien entendu.
Je prends mon sac et je sors. Très peu vêtu. Trop peu. J'ai froid. Douce sensation. C'est beau la neige. C'est beau l'hiver. C'est beau, le blanc.
Je me retourne quelques fois sur mon chemin pour regarder les pas que je marque d'une manière éphémère dans la neige. Éphémère, comme nos vies. Comme la mienne. Inutile ? Non. Tout a un but. Le mien ? Tuer ces deux archanges. Ces deux démons. Ils me provoquent. Les seuls à me voir sous ma vraie nature. Le masque est déjà tombé, je dois réparer tout ça. Pauvre piano, tu vas me manquer.
Le bus arrive. Je monte et m'assois rapidement, écouteurs dans les oreilles. Ma playlist favorite fait vibrer mes oreilles. Je reste la tête collée à ma vitre, regardant le blanc de la neige se faire remplacer par les traces de pneus des automobilistes.
L'arrivée au lycée se veut rapide. Comme à chaque fois. Même cette fois, évidemment. J'arrive dans l'enceinte du lycée en fixant le sol. Des tas d'empreintes de pas ont déjà foulé ce sol. Des tas d'autres empreintes feront de même. Puis au fil des années, de moins en moins. Tout finira par disparaître de toute manière.
Le groupe avec qui je traine habituellement me voit arriver. Je m'incruste de manière habituelle.
"Salut les loosers. "
"Tiens, Messire Morgan de Hautebrande, fils du compte Arthur du Lac Hylia, pourfendeur du Dragon Ailé. Comment allez vous mon prince ? "
"J'm'attendais à un salut ducon mais ce titre me convient finalement, Jean. "
"Ouais, j'me suis appliqué ce coup-ci. "
"Coquine va."
"Cochonne."
"Voyelle. "
Une suite de dialogues de plus en plus incompréhensibles. Ca part souvent dans des délires faut dire.
Je scrute un peu les gens autour. Je vois un grand blond rentrer précipitamment dans les toilettes. Une envie de pêche imminente ?
Mais peu importe. Je regarde autour de moi, attendant l'arrivée de mes deux cibles. Qu'ils sont lent.
Mes discutions avec mon groupe de pantins continue alors que je fixe des yeux l'arrivée de chaque personne.
"De toute façon je raterai pas mon DM, j'suis un pirate. "
"L'argument de fou. "
"Pire que ça. J'suis un pirate."
J'hésite entre le délire geek ou autiste.
Des discussions toujours plus absurdes qui ne servent à rien. On parle pour passer le temps, on parle pour créer des liens, et on parle pour les perdre un jour. Rien n'est fait pour durer.
J'attends. J'attends. Et je les attends longtemps. La sonnerie venait de retentir. Direction les cours. Ils finiront par arriver, de toute façon.
J'ai assez de patience. J'en ai toujours eu. J'entre en classe. Le cours commence. Ils ne sont toujours pas là, mes deux joyeux lurons. Et Julien non plus n'est pas au rendez-vous.
Au bout de quelques secondes de cours, un fort bruit sourd se fait entendre. Ca semblait venir d'en bas. Vers l'extérieur. Le professeur débute son cours, mais l'alarme incendie se déclenche presque en même temps. Nous sortons tous dans la précipitation. Encore une mauvaise blague. Et comme par hasard aujourd'hui.
Alors que la plupart se dirige calmement vers la cour, des explosions retentissent. Un second bruit se fait entendre. Une détonation. C'est un coup de feu. La panique s'empare de quelques personnes qui se mettent à courir, puis c'est bientôt la panique générale qui s'empare de la foule. Quelque chose est en train de se passer. Et visiblement, ça me dépasse. Je m'éclipse, profitant de la panique générale. Je descends en courant au rez de chaussée, croisant furtivement un homme déguisé. Il était armé et est rentré dans le bureau des surveillants. Une tuerie ? Probable. Je pars dans la direction opposée. Les évènements prennent des proportions plus inattendues. Tant mieux, ça rajoute du challenge. Les papiers volent, les gens se bousculent. Un homme fuit carrément au sous-sol. Pour se cacher ? Tiens, c'est le blond de ce matin. Deux évènements étranges de louche. De sa part, en plus. Je m'apprête à aller y jeter un coup d'oeil, mais mon regard s'est porté sur un blond à coupe émo qui se traine difficilement vers une salle de classe ouverte. Des gouttes de sang se répandent en même temps que ses pas. Il se passe définitivement quelque chose. Je décide d'aller voir une bonne fois pour toute ce qu'il se passe. J'emprunte le chemin d'où vient le blessé. Ça mène vers la cantine. Je m'y dirige à pas lents pendant quelques minutes puis je remarque une chose primordiale. Le sac est resté en classe. Son contenu aussi. Mon arme. Je dois faire demi-tour. Quelques minutes s'écoulent à nouveau. J'arrive près de la salle de musique et de la salle où se trouvait l'ado blessé. Au fond du couloir, un homme à terre, je n'arrive pas à distinguer qui il est. Et un homme de dos. Pointant un fusil d'assaut vers l'homme à terre. Je le reconnais.
Coïncidence ? Il a donc décidé de tout bouleverser ? Il se doutait de quelque chose ? Ou bien, hier, il essayait de me prévenir de rester éloigner pour ça ? C'est lui. Ce sont eux. La raison de tout cela. Merde. J'essaie de m'approcher de lui, mais je parviens à peine à faire quelques pas qu'une rafale s'échappe de son arme. La personne gît au sol, morte. C'est le blond du sous-sol. Une marre de sang se forme peu à peu. Vincent se retourne. Il me voit. Il... lève son arme ? Merde. Je me retourne puis cours en direction des escaliers les plus proches. Il me faut mon arme.
*Bang* *Bang* * Bang* *Ratatata*
Il me tire dessus, mais aucune balle ne m'atteint. Pas simple de tirer pour un débutant. Crétin. Décider ça du jour au lendemain, je le pensais plus intelligent que ça. Il finira sur mon tableau de chasse. Je parviens à atteindre les escaliers, mais j'entends des bruits de pas réguliers et des cris. Ceux d'Octave. Mais je ne parviens pas à entendre ce qu'ils me disent. Une fois à l'étage, je me dépêche de gagner ma salle de classe. Sur le chemin, je ne croise que quelques personnes errantes, en état de choc, ou blessées. Une fois l'arme en ma possession, je ressors puis emprunte les escaliers l'opposé pour descendre. J'en profite pour faire un gros détour et repasser dans la salle de musique. Il n'y a plus personne... Le cadavre du blond baigne dans une énorme marre de sang. Je rentre dans la salle de musique, m'apprêtant à faire usage du microphone pour prévenir tout le monde de l'identité des tireurs. En pénétrant dans la pièce, je rencontre une fille. Recroquevillée sur elle même. Je m'approche d'elle, elle lève la tête puis me regarde. C'est Sophie, elle est dans ma classe. Elle fronce les sourcils puis se jette sur moi.
"Toi ! Toi aussi ! Tout est de votre faute à vous deux !"
Elle me frappe et me griffe dans tous les sens. Je parviens à approcher ma main de l'arrière de mon Jean et de saisir mon pistolet. Le silencieux est déjà en place. Dans la panique, ne cherchant qu'à sauver ma vie, je tire plusieurs fois. Elle pousse des cris d'agonie étouffés puis lâche prise. Je la bouscule sur le côté, laisse son corps se vider de son sang puis me dirige vers les hauts-parleurs.
" A tous ceux qui sont encore ici, Vincent Lefèvre, Octave Perdrix et un homme masqué se trouvent être les instigateurs de tout ça. Évitez-les, et surtout, prévenez la police."
Cette dernière phrase aurait peut-être dû être facultative. Je jette un oeil aux fenêtres donnant sur la rue. Des hordes de flics quadrillent déjà le secteur. Des tas d'ambulances se trouvent derrière les barrières de police. Les blessés qui ont su s'échapper semblent pris en charge. Des brigades d'élites semblent déjà sur place. Honnêtement, je crains le pire. Pour eux.
HS : Je m'arrête là pour ce soir parce que je sens que plus ça devient long moins j'arrive à pondre un truc de qualité, par conséquent la deuxième partie du côté de Morgan sera pour demain, mais en attendant vous avez eu un mini pavé :) Pavé qui se complètera avec le suivant.
10/01/10 à 22:49:14
demain veut dire tout à l'heure vers une heure?
10/01/10 à 12:12:19
tant de mort dans un chapitre
10/01/10 à 11:54:47
Owiiiii sweet
10/01/10 à 09:37:01
sweet
10/01/10 à 09:10:26
J'aime
Du moins, ils croient en avoir une. Vous deux, vous en savez peut-être beaucoup, mais êtes vous à l'épreuve des balles ? contrat
J'ouvre la porte de ma chambre.
Il fout quoi le mot "contrat" ici? x)
Allez, sweet =)
10/01/10 à 03:30:42
Allez j'ai trop hâte de lire la suite
08/01/10 à 23:19:00
08/01/10 à 16:22:19
J'ai cru que c'était un chap
08/01/10 à 11:50:58
Owiiii
08/01/10 à 07:47:23
Ok
08/01/10 à 00:56:00
Allez, je rattrape mon retard et j'attend la suite
23/12/09 à 16:45:50
Oooooooh
23/12/09 à 14:24:28
KOM C MAL E RE
22/12/09 à 22:51:26
D:
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