Cet enculé a fini de faire son affaire à Marine. Je m’approche d’elle:
« - Ça va aller, c’est fini. »
Vous avez déjà essayé de consoler quelqu’un qui vient de se faire tabasser et humilier? Si c’est le cas, vous saurez à quel point c’est inefficace… Sinon, je vous souhaite de ne jamais avoir à le faire. Elle pleure pendant que j’essaye d’essuyer son visage.
On entend un portable sonner, c’est celui de Luciano, il décroche et après quelques secondes répond:
« - OK, j’arrive tout de suite. »
Il raccroche et fait signe à quatre de ses hommes de le suivre puis il sort de la salle accompagné de ses gardes du corps.
Marine pleure toujours, je la prend par les épaules:
« - C’est bon, il est partit, t’as plus rien à craindre… »
C’est vraiment dur de la réconforter, mais comme je vois qu’elle va mieux, je me lève et me tourne vers Hugo qui est allongé sur le sol. Les profs l’ont soigné comme ils ont put, mais le pauvre est dans les vapes.
« - S’il te plait, Vaness, reste un peu… »
En voyant la mine terrifiée de Marine et compte tenu de ce qu‘elle vient de subir, je décide que sa requête est acceptable. Je reste donc près d’elle…