Je rentre au petit cabanon, j'ai attrapé la maladie du kikitoutpetit. C'est drôle . Je m'installe sur un transat, j'ai envie de pioncer, mais les glouglous des dindons qui me servent de tante m'empêche de dormir. Donc j'attends.

«-Qu'est-ce qu'il y a Juju, t'es pas content, t'es pas content?! Dis ma mère.
-Pourquoi tu dis ça?
-T'es pas content? T'es pas content? Pourquoi? Pourquoi? Hein?! Pourquoi?!
-Si je suis content, si je suis content. Parce que, parce que, parce que je suis content.
-Alors y'a des gonzesses sur la plage? Dis ma tante.
-Faudrait déjà qu'il y en ai en Normandie pour qu'il y en ai sur la plage.»
-Rooh il est pessimiste.
-Je préfère réaliste.»

Les pipelettes continuaient leurs brouahhaahah (bref ), je me faisais chier quelque chose de violent. Je m'écartai du groupe pour être au calme puis je m'assoupis. Je rêvais de cette belle Méditerranée, elle me manquais, je me baignais, l'eau était chaude, puis se refroidit d'un seul coup. Je me réveillai, mon oncle m'avais foutu un seau d'eau sur la gueule:

«-Alors?! On dormait?!
-T'es sûr?
-Héhé! S'est pour la claque de l'autre jour.
-Jerry du pochtron!!
-Je suis peut-être un pochtron mais moi... moi... euh!Je porte pas de slip.
- On t'excuse.»

Bref! Après ce réveil plutôt vivifiant,je pris du saucisson et des chips et je retournai sur la plage. Je m'assieds sur le sable, je scrutais la mer. Une espèce de grosse vague apparut. OH MON DIEUX UN TSUNAMI!!!! Et merde, je vais mourir avant d'avoir pu faire zizi+front avec Sandy (cf chapitre 1). Je pris mon courage à deux mains et décidais de rester sur la plage, affronter la mort en face. Un objet volant non identifié jaillit de l'eau, atterrit sur le sable. S'est drôle, on dirais que je la connais, une petite boule sur patte. OMFG!!!! La «mangeuse d'homme»:

«-Qui est-ce qui a du saucisson et des chips?!!!
-Pas moi, non non pas moi.
-Hey s'est toi beaugosse?!
-Pas moi, non non pas moi.
-Viens là mon gros porcinet à l'olive.
-Pas moi, non non pas moi.
-Hydrocanon!!»

WTF!!!! Je fus projeté contre la dune. Ouille! Sa fait mal.