Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Zone contaminée


Par : sebb73
Genre : Horreur
Statut : Terminée



Chapitre 6


Publié le 19/08/2009 à 21:13:44 par sebb73

J’ouvris les yeux et j’étais dehors dans la campagne, pas très loin du Lac du Bourget. Devant moi le Col du Chat et derrière moi un bunker. Je regardais sur mes côtés et vit une activité humaine normale. Je fixais alors le bunker et décidai d’y entrer. Je commençai mon excursion dans cet endroit en ouvrant une première porte. Apparemment, cette salle servait de salle de repos. Il y avait une grande télé et de grands canapés mais rien d’intéressant. Je revins dans le couloir principal et je vis une seconde porte. J’entrais. Ici ça devait être une salle de réunion. Je commençai à fouiller quand j’entendis 2 personnes parler. Pris de panique, je me cachais. Ces 2 personnes entrèrent et posèrent une sorte de cahier sur la table de réunion. Ils devaient avoir la cinquantaine et étaient habillés en blouse blanche et pantalon noir. On aurait dit des médecins. Ils partirent et je me remis à fouiller. Il n’y eut en apparence rien d’intéressant ici. J’allais ressortir quand je me souvins du cahier qu’avait posé l’un des deux médecins. Je l’ouvris. Ce cahier était réparti en plusieurs chapitres.

1/. Bunker BS1
2/. Tests validés
3/. Tests infirmés
4/. Alertes

J’ouvris au chapitre 1 qui parlait du Bunker Bourget Scientifique 1. Il dressa le plan pour s’y rendre. En lisant je compris qu’il parlait de ce lieu. A la fin du chapitre il fut marqué en gros

NE DÉVOILER CET EMPLACEMENT A PERSONNE !!

Vraisemblablement, c’était un labo scientifique top secret. J’arrivais maintenant au chapitre 2. Il parlait d’un virus. Le virus W-23 qui apparemment était en phase de test. Ce virus était, selon les scientifiques, capable de développer le génotype qui permettrait de soigner de graves maladies tel que le cancer. Je continuais la lecture et arrivai au chapitre 3 et là on reparlait du virus W-23 qui finalement ne semblait pas tenir ces promesses. Sa destruction était même en prévision. Rien d’intéressant jusqu’au chapitre 4. Il y eut une note de service disant que le virus W-23 était un échec cuisant et que les rats à qui le virus était inoculé devenaient fous. Ils s’entre-dévoraient et ils avaient gagnés en puissance en agilité et en intelligence. Cette note m’intriguai quelque peu mais je décidais de continuer de lire. Je m’arrêtais en voyant une nouvelle note qui était en date du 28 Mars. La note expliquait que les rats étaient assez puissants pour briser le verre de leur cage et qu’ils avaient attaqués des scientifiques avant de sortir hors du bunker. Les scientifiques mordus par les rats étaient pris de ces symptômes:

-Vomissements
-Cécité temporaire
-Convulsion
-Coma
-Mort

La fin de note indiquait que ce virus devait être détruit par tous les moyens. Un scientifique avait ajouté à cette note:

ORDRE N° 4-2: LARGAGE IMMÉDIAT DE CE VIRUS DANS LES ÉGOUTS !!

J’allais sortir de la salle quand j’entendis un hurlement. Tentant de rester calme, je me cachais pour voir ce qui allait se passer. Je vis une ombre refléter qui indiquait que quelqu’un arrivait et je vis un scientifique arriver d’un autre couloir. Les 2 hommes arrivèrent côte à côte quand celui que je n’avais pas vu attrapa l’autre, le plaqua au sol et le mordit partout. Le sang jaillissait en grande quantité tandis que la victime hurlait de douleur mais s’arrêta net. Il venait de mourir.

« Seb ! Seb ! »

Cette voix me fit sursauter et j’ouvris les yeux

« Ahhh ! Où je suis ? »
« Calme toi tu es à Chambéry avec nous »

Cette voix était celle de Marion. Marion est la survivante qui m’a pris dans ces bras après la mort de Josué. Je respirai longuement tandis que Marion me dit:

« T’as cauchemardé ? »
« Oui j’ai rêvé d’être dans un bunker scientifique et que c’était à cause d’eux que les bouffeurs étaient là aujourd’hui. J’ai aussi rêvé qu’un bouffeur avait tué les scientifiques. »
« Ça va calme toi ce n’était qu’un rêve » me dit elle

Le début de journée se passa tranquillement bien que cette sensation d’emprisonnement était omniprésente, Nous approchâmes de 12H00 et il fallait que l’on mange même si on se nourrissait plus par nécessité que par faim. Nous commencions à manger quand un gros bruit se fit entendre. Instinctivement Fred et moi primes nos armes. Je me mis à la fenêtre mais dehors c’était le désert. Aucun mouvement et pourtant il faisait grand soleil donc nous avions une très bonne vision. Je guettais dehors à l’affût d’un moindre mouvement quand Éva et Amélie vinrent me voir:

« Seb »
« Qu’est ce qui il y a ? » Leur demandai-je sans quitter la rue des yeux
« Éva m’a dit un truc qui est pas bête »
« Quoi ? »
« Et si ce bruit venait de l’intérieur de la montée ? » Me dit Amélie visiblement apeurée « Pas possible personne n’est sorti et j’ai ….. »

A ce moment là je repensais à la mort de Josué. Il était sorti pour essayer de sauver Pablo et l’autre. Du coup la porte en bas n’était plus verrouillée magnétiquement. L’hypothèse que ces bestioles avaient réussi à ouvrir la porte était jouable maintenant. Mais pour m’en assurer je décidais d’aller vérifier à l’œil de bœuf. Pendant 5 minutes je ne vis rien. Je me retournais vers Éva et Amélie et dit:

« C’est bon y a rien ! »

Je remis tout de même l’œil pour vérifier et à travers la porte je pouvais quand même entendre un souffle comme si une personne était essoufflée. Et là je les vis. Les bouffeurs. Ils avaient réussi à ouvrir la porte. Ils étaient 3. Je revins vers les survivants discrètement et fit un signe de tête qui leur fit comprendre qu’un nouvel assaut était en marche. Je m’approchais de Fred et lui chuchota:

« Qu’est ce qu’on fait maintenant ? »
« Là on a 2 possibilités où on se cache sur le balcon où on explose la porte pour attaquer les premiers » Me chuchota Fred

Tof vint se joindre à la conversation:

« On pourrait se séparer en 2 groupes: Une ligne d’attaque qui explose la porte et l’autre qui va se cacher en restant armé quand même »
« Pas bête » Répondit Fred

Nous nous approchâmes de la caisse d’arme que nous avions depuis le commissariat. Nous étions 13 le mieux à faire était de se séparer en 3 groupes. Alors que les bouffeurs étaient devant la porte en train de taper dessus pour l’ouvrir, Fred, avec un plan de la maison fait à la va-vite nous dit:

« Le plus simple c’est qu’il y ait 2 d"entre nous qui se mettent contre le mur en face de la porte d’entrée qui donnent le premier assaut et qui se replieront vers les chambres une fois la porte enfoncée, 2 qui se tiennent prêts à tirer à proximité de la porte de la cuisine et du salon et 2 autres dans le salon qui interviendront en cas de pépin. Les autres se cacheront sur le balcon. »

Ce plan paraissait être un bon compromis entre l’attaque et la défense mais allions nous seulement pouvoir lutter contre ces choses ? Fred faisait maintenant l’état des personnes avec nous et dit:

« Qui sera avec moi devant la porte ? » Demanda t-il

Je leva la main et prit une arme tandis que Fred poursuivit

« Qui se met dans la cuisine ? » Demanda Fred

2 survivants levèrent la main. 2 gars qui avait une tronche à foutre les chocottes mais ils avaient l’air déterminés et en ces circonstances c’est ce qu’il fallait. Ils allèrent chercher des armes. Fred posa une dernière question:

« Qui pour être dans le salon ? »

Tof et David levèrent la main et à leur tour prirent des armes. Eva me surprit en allant fermer la fenêtre et me dit:

« Pour éviter que le bruit en attire d’autres »

Là dessus elle avait tout à fait raison la discrétion était notre seule alliée. Ceux qui devaient se cacher commencèrent à se mettre à genoux sur le balcon tandis qu’Amélie se mit à craquer. David qui avait entendu la serra fort dans ses bras et lui dit:

« Je te promets que je m’en sortirai ! »

Il relâcha son étreinte et nous refermions les portes des balcons. Nous nous mîmes en position et Fred nous demanda:

« Vous êtes prêts ? »

Nos comparses après une profonde inspiration dirent en chœur

« Oui on est prêt ! »


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