Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Zone contaminée


Par : sebb73
Genre : Horreur
Statut : Terminée



Chapitre 3


Publié le 18/08/2009 à 18:05:52 par sebb73

« C’est eux ! » me lança David

Plus de temps à perdre je dis alors aux autres d’entrer dans le magasin pour nous protéger mais l’un des hommes ne nous crut pas

« Arrêtez avec vos histoires à la noix les monstres c’est au cinéma ici c’est la réalité »

Il s’approcha de ce qui semblait être des bouffeurs mais le soleil couchant me fit hésiter. Nous entrâmes quand même par précaution dans la boutique. Les autres allèrent vers le fond du magasin tandis que je décidai de rester pour observer la situation. L’homme commença a saluer les gens qui relevèrent la tête et le tain de leur peau confirmait nos craintes. L’homme avait bel et bien des bouffeurs en face de lui mais ce qu’il ne vit pas tout de suite c’est que les bouffeurs l’avaient encerclé. L’un d’entre eux poussa un hurlement qui me pétrifia et les autres sautèrent sur l’homme qui mourut en quelque dixièmes de seconde. Les bouffeurs mangèrent une partie de l’homme. Terrorisé par cette vision, je décidai de baisser le rideau métallique du magasin. La clé était déjà insérée dans le panneau de contrôle. Je fis descendre le rideau mais à la moitié l’un des monstres mit ses mains en opposition et il avait une telle puissance que je ne pus faire descendre le rideau plus bas. Je continuais mon bras de fer avec cette créature mais deux autres passèrent alors sous le rideau de fer et entrèrent dans le magasin. Je lâchai alors la commandes du rideau et courus vers les autres en disant:

« Faut trouver l’issue de secours ! Faut se barrer ! »

Nous commençâmes à chercher tandis que l’on entendit les monstres se rapprocher. C’est alors qu’ Amélie montra alors une porte qui était l’issue de secours. Nous sortîmes et les autres survivants voulaient rester avec nous. J’acceptai leur demande et Tof me demanda:

« On va ou maintenant ? »

Au départ je voulus répondre chez moi mais le temps qu’on y aille les bouffeurs nous rattraperaient surement c’est alors qu’un des hommes présents avec nous nous proposa une idée:

« Si on allait au commissariat ? Il doit y avoir des armes là bas ça pourrait nous aider ! »

L’idée de ce gars était excellente. Je lui fis un hochement de tête et nous commençâmes à courir en direction du poste de police. 5 minutes plus tard nous arrivâmes devant la porte mais à notre grand désespoir la porte était fermée et personne ne pouvait l’ouvrir. Je pris une grosse pierre et brisa la vitre. Nous entrions donc dans le commissariat qui après fouille se révéla complètement désert.

« On a peu de temps » Dis je alors à mes comparses

Nous continuions à chercher et au bout d’un petit moment David nous appela. Nous entrâmes dans la pièce où il était et il avait trouvé le stock d’arme. Nous prîmes chacun une arme et des munitions quand une nouvelle fois un hurlement se fit entendre mais cette fois-ci il était différent. Ce n’était pas un hurlement d’attaque mais de panique:

« Attendez ici ! » Lançais-je aux autres

Un homme se leva parmi mes alliés et dit alors

« Où tu vas ? »
« Je vais voir d’où vient ce hurlement » Lui répondis-je « Je viens avec toi. Je suis flic. Je sais me servir d’une arme. On pourra se défendre à 2 comme ça »

J’acceptai sa proposition et nous sortîmes hors des locaux. Dehors je regardais en direction du supermarché d’où nous nous sommes enfuis tandis que l’autre homme regardait vers la gauche. En attendant un signe de vie l’autre homme me dit

« Moi c’est Fred »
« Seb » lui répondis-je

De très longues secondes s’écoulèrent et je pris la parole:

« Je crois qu’on ne saura.... »
« Chut regarde droit devant » me dit il

En effet un petit groupe de 3 personnes approchait du commissariat. Ils devaient être a une quarantaine de mètres et fait étrange ces personnes ne boitaient pas. Je dis alors à Fred:

« Je crois que c’est des survivants »
« Tu crois ? »
« Regarde ils boitent pas les monstres boitent eux. »

Les personnes arrivèrent à notre hauteur et effectivement c’était des survivants. Fred et moi étions soulagés et nous les fîmes entrer dans le local. Nous nous installâmes dans une sorte de salle de repos. L’une des survivantes qui était avec nous plus tôt nous a affirmé être médecin ce qui était de bonne augure car l’une des nouvelles arrivantes était dans un piteux état. Elle avait été griffé et mordue au cou et au bras mais avait réussi à s’échapper. Par contre elle avait beaucoup saigné mais surtout n’arrêtait pas de vomir. La médecin commença a prendre en charge la jeune blessée qui devait avoir 15/16 ans tandis que je discutais avec Tof et Fred.

« Il fait nuit, on dormira ici. » Dit Fred
« Je suis d’accord mais comment on fera en cas d’attaque de ces bestioles ? » Demanda Tof « On est 15 valides ce que je propose c’est qu’on forme des groupes de 3 qui surveilleront pour notre sécurité. On tournera toutes les 2 heures et demain il faudra qu’on essaie de gagner un lieu plus sûr » Leur dis-je « Où ? » Demanda Fred
« Chez moi ! C’est pas trop loin et on sera en hauteur »

Tof et Fred validèrent mon idée quand la femme médecin vint nous trouver paniquée

« Venez vite ! »
« Il y a un problème ? » Demanda Fred
« La jeune fille.... elle est aveugle ! »

Nous suivîmes la médecin et après différents petits tests de vérification il s’avéra qu’effectivement la jeune fille était aveugle.

« Ça fait longtemps ? »Demanda Tof
« 15 minutes a peu près » Répondit la médecin
« Qu’est ce qu’on fait ? » Demandais-je
« Pourquoi ? » Me demanda Tof
« Si on l’emmène avec nous demain elle va nous ralentir énormément » Dit Fred

Eva qui avait entendu notre conversation vint et l’air remontée nous dit

« Qu’est ce que vous comptez faire ? La balancer en pâture a ces monstres ? » « Calme toi s’il te plait » Implora Christophe

La jeune fille qui entendit nos paroles dit alors:

« Non pitié me laissez pas ici pitié ! »
« On va surveiller son état cette nuit. Si y a du mieux on l’emmène avec nous si c’est pareil ou pire hé bien il va falloir envisager... de terminer sa vie ici » Répondis je

Tout le monde parut choqué de mon annonce mais les temps de grande solidarité était fini. La loi était établie ainsi. Les plus rapides ou les plus forts s’en sortent et les plus faibles meurent. Je regardai l’horloge du commissariat qui indiquait 23 Heures. Déjà 5 heures que nous étions embarqués dans ce cauchemar ambulant.

« On décolle a 8 heures demain je préfère voyager dans la journée » dit Fred

Nous fîmes tous un hochement de tête. Christophe, Fred et moi commençâmes notre garde.

La nuit,cette sensation oppressante qui fait qu’on tremble au moindre bruit, au moindre mouvement. La jeune souffrante essayait tant bien que mal de dormir tandis que nous montions la garde. Josué quant à lui, avait décidé de rester avec la blessée pour la nuit. Ils se sont pas mal rapprochés grâce à ça. L’avantage du secteur où nous étions c’est qu’il est plutôt bien éclairé on pouvait voir les mouvements où les ombres provenant de dehors tandis que nous avions éteint les lumières pour nous fondre avec le décor. L’obscurité était notre seule alliée face à cette horde de monstres. Les minutes passèrent tellement lentement qu’on aurait cru qu’il s’agissait d’heures. Le vent était de la partie cette nuit là donc on ne se référait pas trop au son. C’est ainsi qu’on a passé notre première nuit en enfer. Après nos 2 Heures de garde nous avons laissés notre place à un nouveau groupe. J’essayais tant bien que mal de dormir mais ce que j’avais dis plus tôt me trotta encore en tête. Je n’avais de cesse de me répéter:

« Pourvu qu’elle aille mieux ! Il le faut ! »


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