Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Zone contaminée


Par : sebb73
Genre : Horreur
Statut : Terminée



Chapitre 11


Publié le 23/08/2009 à 01:07:39 par sebb73

« Dépêchez vous » Hurla le major
« Attention en voilà ! » Cria le co-pilote

En effet 2 bouffeurs étaient visibles et se rapprochaient de l’appareil à grande vitesse. Fred prit alors une arme et tira dans leur direction. Mais ils étaient trop rapides et arrivèrent finalement vers l’hélicoptère. Le pilote commença à décoller mais les secousses firent tomber Fred et un des monstres s’accrocha à sa jambe. La scène fut horrible et la suite n’allait rien arranger car en s’accrochant, le bouffeur griffa Fred à la jambe. Les autres rescapés tentèrent de tirer Fred mais le bouffeur accentua sa pression et du coup fit grandir sa plaie. Le Major prit un fusil et tira dans la tête du bouffeur et l’impact de la balle fit gicler une quantité assez impressionnante de sang avant que le monstre ne lâche prise et que son corps tomba au sol.

« Attention ! » Cria le pilote

Le pilote avait crié car la résistance du bouffeur associé à un fort vent qui s’était levé rendit l’hélicoptère particulièrement instable. Après quelques secondes d’une lutte acharnée le pilote cria:

« On va s’écraser !! »

La peur s’était emparée de tout le monde mais au bout de quelques secondes …

BOUM !!!!! C’était fait. L’hélicoptère s’était crashé.

Un peu plus bas après avoir rencontré les bouffeurs du cimetière, nous arrivâmes vers l’autoroute et ce que je vis me laissai sans voix. Ici la circulation était quasiment normale. C’était à la fois étrange et rassurant de voir d’autres véhicules circuler. Nous entrâmes sur l’autoroute et l’avons empruntés sur plusieurs Kilomètres.

« Ici on est en sécurité y a des autres voitures. » Lança subitement David
« Ouais ça me rassure qu’il y en ait d’autres » Répondis-je encore un peu sous le choc

Nous circulions parmi d’autres civiles sains pour la première fois depuis une semaine.

Plusieurs dizaines de minutes après le crash, Chris se réveilla ainsi qu’Éva et Sylvie. Cette dernière vérifia l’état de santé des autres passagers et dit à Tof:

« Les gars de l’Armée et nos autres amis sont morts »
« Et Fred ? » Demanda Eva
« Lui ça a l’air d’aller et ... »
« Humpf »

Ce soupir était celui de Fred. Il s’était réveillé et demanda:

« Où sommes nous ? »
« On est au Talweg » Répondit Tof
« On est loin de Chambéry ? »
« Non on y est encore » Répondit Tof l’air contrarié
« On a fait quelques centaines de mètres tout au plus » Ajouta Sylvie
« Meerrrde ! »

Fred sortit de l’hélicoptère et y rentra aussitôt

« L’hélicoptère est out »
« Mince on va regagner Yenne comment ? » Demanda Sylvie qui commençait à paniquer
« Moi je me demande autre chose... » Dit Tof l’air soucieux
« Quoi ? » Questionna Eva l'air soucieuse
« Bah comment on va s’en sortir ? Le crash a fait du bruit et ces saloperies nous ont surement repérés ! Si ils nous trouvent ici on est cuit ! »

Tout le monde se mit à réfléchir quand Eva fut prise d’un mouvement de panique. En effet par la vitre on pouvait distinguer des bouffeurs. Ils étaient 4 et ils s’approchaient de la carcasse de l’appareil. Ils commencèrent à approcher dangereusement et au bout de longues secondes ils entrèrent dans ce qui restait de l’hélicoptère. Ils sautèrent immédiatement sur les corps des pilotes et à les manger quand tout à coup l’un d’eux se tourna vers Tof et les autres. Il les regardait fixement mais se remit à manger les pilotes. Après de longues minutes les bouffeurs repartirent dans les bois. Tof, Fred, Eva et Sylvie dirent alors:

« Pourquoi ils nous ont pas attaqués ? » Demanda Sylvie
« T’aurais préférée ? » Demanda Fred
« Non, non mais ils ont fait ça pour nous narguer ? » Rétorqua t-elle
« Je pense pas on aurait franchement dit qu’ils nous avaient pas repérés » Dit alors Tof
« Mais comment ? » Demanda Eva aussi surprise que Sylvie
« J’en sais rien mais faut se casser en vitesse ! On aura pas la même chance la prochaine fois ! »

Fred et les autres ignoraient ce que nous avions supposés dans la voiture mais le temps était à la réflexion rapide et précise. En effet le jour commençait à décliner sérieusement et dehors en pleine nuit les chances de s’en sortir étaient quasi-nulles. Tof proposa une suggestion:

« Si on rejoignait Carrefour ? Si on trouve une voiture là bas on pourra rejoindre Yenne » « On a que ça a faire de toute façon » Répondit Fred dépité

Le groupe se leva alors et Fred sortit de l’hélico et fit un signe qui indiquait que rien de vivant ne rôdait autour d’eux. Le groupe sortit et entama sa marche vers Carrefour. Le stress était visible aussi bien dans leur groupe que dans le notre car nous venions de quitter l’autoroute et la route que nous empruntions n’était pas éclairée sur des kilomètres. Je dis alors à David.

« Fonce on reste sur nos gardes tant qu’on est pas arrivés ! »

Les autres acquiescèrent et David augmenta la vitesse du véhicule car le temps c’était peut-être la vie par ici. J’avais la sale impression que nous étions redevenus des proies et que l’ennemi attendait un signe de notre part pour en terminer avec nous. Après un bon quart d’heure nous arrivions aux abords d’un petit village et ce qui nous soulageaient c’est que l’éclairage était présent ici. Je dis à David de stopper quelques secondes.

« Pourquoi tu veux arrêter ? On va se faire tuer ça se trouve ! »

Amélie et Marion avaient l’air de partager son avis mais je leur montra quelque chose du doigt. Un peu plus haut se tenait une bande de jeunes qui devaient avoir 16/17 ans. Ils étaient 3 mais ils avaient l’air normaux. Je dis aux autres:

« Je vais aller m’assurer qu’ils sont normaux, si ils le sont on pourra dire que la peur sera derrière nous. Attendez je reviens. »

Je sortis de la voiture et fit quelques mètres dans leur direction quand je m’adressa à eux:

« Hé ! »

Les jeunes se retournèrent et approchaient de moi mais je repensais à tout ce qui nous était arrivés et mon premier réflexe fut de vérifier leur démarche. Après quelques secondes, je constatai qu’ils ne boitaient pas. Ils arrivèrent à ma hauteur.

« Ouais ? »
« Salut excusez moi de vous déranger mais ça va vous sembler irréel mais on a été attaqués par des saloperies qui bouffaient les gens ! »

Les jeunes se mirent à éclater de rire tandis que j’essayais de les convaincre que notre apocalypse était bien réelle.

« Mais si je vous assure écoutez vous êtes peut-être pas en sécurité ici. »

2 des 3 jeunes continuèrent de rire tandis que le troisième à qui je n’avais pas prêté attention ne rigolait pas et semblait ne pas avoir ri du tout. Il prit un air crispé et dit:

« Vous venez de Chambéry c’est ça ? »


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