Note de la fic : Non notée

Je suis un looser.


Par : Pseudoencartoon
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée



Chapitre 20


Publié le 07/09/2017 à 23:18:41 par Pseudoencartoon

Je courais. William tentait de me suivre, mais avait du mal. Il hurlait quelque chose à mon encontre mais je n'arrivais pas à l'entendre. Je courais. Mon cœur bondissait dans ma poitrine.

J'arrivais dans la zone de combat. Face à moi, les lasers des vaisseaux Remags continuait à frapper. Je voyais les personnes autour de moi brûler ou se faire désintégrer. Les fantassins et les chars étaient là aussi. Les soldats découpaient la population, femmes, enfants, hommes, vieillards. Les tanks détruisaient les immeubles. Le massacre était total. J'épaulai mon arme avant de hurler. <img src=(">

J'appuyai sur la gâchette. Les balles fendirent l'air avant de rencontrer l'armure des militaires Remags. Puis leur chair. Leurs organes. Un à un ils s'effondraient. Je m'emparai du gant-fouet d'un des cadavres et l'équipai. Les lasers en jaillirent aussitôt. Je les fit claquer sur les chars avant même qu'ils ne tirent. Ils se firent couper en 2 à chaque impact. Je continuai de tirer en même temps. Les forces armées tombaient comme des mouches. Ne m'en préoccupant pas plus que ça, je continuai à courir. William parvenait à me suivre.

J'arrivai devant mon ancien immeuble. Je pulvérisai la porte en verre de quelques rafales. Mon chargeur étant vide, j'en changeai avant de pénétrer dans le bâtiment en proie aux flammes. L'ascenseur l'était aussi en plus d'être complètement pulvérisé. J'entamai l'ascension par les escaliers. Je vis un sweat violet pénétrer dans l'immeuble. L'alien me suivait encore.

J'arrivai devant la porte de mon ancien chez-moi. Tout était la proie des flammes. Même...

- Maman !
Je courus vers elle avant de m'arrêtez. Non ce n'était plus elle. Je n'avais face à moi qu'un vulgaire cadavre brûlé. Non, 3 cadavres brûlés. En face je devinais la silhouette de mon père et entre les 2 reposait ma connasse de sœur. Je restais devant, sans rien dire.

William arriva et comprit en quelques secondes. Il ne me dit rien puis finit par dire :
- On doit y aller, les soldats vont arriver.
Ma lèvre tremblait.
- Vas-y, chiales. Je me foutrai pas de toi.
- Non. Ça ira.
Une lueur s'alluma dans mes yeux.
- Tu sais piloter un char ?


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