Overwatch : Le monde aura toujours besoin de Héros.
Par : MarianCross
Genre : Action
Status : En cours, sweet quotidienne
Note :
Chapitre 11
Adieu
Publié le 12/07/16 à 23:25:47 par MarianCross
(Soundtrack : )
Le lendemain de son altercation avec Reinhardt, Angela se rendit au hangar principal du complexe. Celui d'où décollaient la grande majorité des appareils, mais également celui où ils atterrissaient. Il était aujourd'hui bondé de monde, en effet, les premiers réfugiés allemands étaient arrivés. Des vieillards et de très jeunes enfants pour la grande majorité.
En effet, hommes, femmes et adolescents avaient pour la plupart pris les armes, une triste réalité qu'est la guerre lorsque même les plus innocents doivent verser leur sang pour la sauvegarde des leurs.
Techniquement, avec les plans volés, et la Chancelière morte, les Nations-Unies n'étaient plus tenues par le pacte passé avec la Fédération, mais il convenait de conserver une certaine éthique. Angela voulu honorer la mémoire de la Chancelière en ratifiant l'autorisation de transport des réfugiés et autres scientifiques allemands. Ces derniers seraient bien utiles.
Mais ce n'était pas la raison qui l'avait poussée à se rendre ici aujourd'hui, non. Accompagnée de Lacroix, elle était venue ici pour dire au revoir. Faire ses adieux à un être qui s'imposa comme quelqu'un de cher à ses yeux au fil des ans. Reinhardt pénétra dans le hangar, puis s'arrêta. Il la cherchait du regard au milieu de tout ce monde.
Des vaisseaux arrivaient et repartaient sans cesse, c'était une véritable ruche. Sa gigantesque armure grise faisait tâche au milieu de tous ces civils à peine habillés convenablement. Il remarqua finalement Angela, puis se dirigea vers elle d'un pas lourd. Son regard balayait les visages qui l'entouraient, des visages tristes et effondrés. On pouvait lire la douleur et la terreur dans les yeux de ses réfugiés. Certains étaient blessés.
Lacroix se racla la gorge lorsque la mastodonte approcha :
- Vous pouvez encore renoncer, Willhelm, annonça le français d'un ton insistant. Il n'avait pas apprécié que le Commandant l'autorise à rentrer chez lui. Overwatch manque déjà suffisamment d'effectif comme cela, sans en plus laisser s'échapper des éléments aussi importants que vous. Le géant germanique esquissa un sourire gêné.
- Vous savez que c'est impossible, Directeur Général, répondît l'allemand en tendant sa main vers Lacroix.
- Bien sûr que c'est possible ! rétorqua Gérard. Vous êtes juste une foutue tête de mule, continua t-il en arborant un franc sourire avant d'empoigner fermement le bras du géant. Nous perdons un homme de valeur aujourd'hui, j'espère que vous en êtes conscient, dit-il tandis que sa mine devenait plus grave.
- Ils ont besoin de moi, expliqua Reinhardt en gardant le bras du Directeur Général.
- Vous ne pourrez pas sauver tout le monde, Willhelm, annonça ensuite sèchement le français en soutenant le regard de son interlocuteur qui ne répondît pas. Il chercha l'approbation d'Angela dont le regard était vide.
Les deux hommes se lâchèrent finalement après quelques secondes.
- Enfin bon ... soupira Lacroix en s'en allant. Il s'arrêta au niveau du mastodonte, puis leva son bras pour le poser sur son épaule. Contentez-vous de revenir entier, annonça finalement le français en tapotant l'armure de son ancien subordonné.
Lacroix s'éloigna et disparu dans la foule, Reinhardt l'avait suivi du regard, il se tourna finalement vers le petit bout de femme qui se trouvait devant lui. Elle le sondait de son regard azuré, abattue.
- Ne me regardez pas comme ça, supplia Willhelm en saisissant les épaules d'Angela. Elle posa ses propres mains sur celles de son camarade, posées sur ses épaules. Il portait les gants de son armure, ils étaient terriblement froids. Elle baissa le regard.
- J'aurai espérée vous avoir à mes côtés jusqu'au bout, reconnût t-elle en prenant une grande inspiration comme pour se donner du courage.
Cette remarque piqua au vif le mastodonte qui lui releva la tête en posant un doigt sous son menton. elle n'opposa pas de résistance, mais son regard ne suivit pas le mouvement.
- Vous êtes désormais Commandant, vous saurez vous débrouiller, expliqua t-il avec douceur.
Elle désapprouva, lâcha subitement les mains de son compagnon, puis se retourna. Reinhardt soupira longuement. Après quelques secondes de silence elle se décida finalement à parler davantage.
- Puissiez-vous trouver chez vous, ce que vous cherchez, qu'importe vos motivations. Vous avez un grand cœur. Elle marqua un bref arrêt, tandis qu'un mince sourire se dessinait au coin de ses lèvres. Je me plais à penser que vous êtes un chevalier des temps modernes, ricana t-elle finalement, amère, en essuyant une larme d'un revers de la main avant de bien repasser sous ses yeux avec ses doigts. C'est ridicule, je sais, admit Angela tandis que Reinhardt se posta derrière elle. Elle pouvait sentir sa présence.
- Ça doit être l'armure, plaisanta Willhelm en se coiffant de son casque dont les visières s'allumèrent. Angela rît de bon cœur avant de se retourner. Son air devint alors plus sombre.
- Le plus horrible dans toute cette histoire, c'est que je ne m'attends pas à vous voir revenir, déclara t-elle avec un pragmatisme qu'elle avait perdue depuis quelques jours, mais qui auparavant la caractérisait.
- Je reviendrais, sous une forme, ou sous une autre, affirma t-il en levant les yeux vers le ciel. Et alors, je veillerai sur vous, dit-il en tapant fièrement sur sa propre poitrine. Angela secoua lentement la tête d'un air désapprobateur.
- Faites leur regretter. C'est tout ce que vous demande, rétorqua t-elle tandis qu'un vaisseau décollait, balayant ses cheveux qui ondulèrent aux grès du souffle des réacteurs. Reinhardt se risqua à l'enlacer tendrement l'espace d'un instant avant de s'en aller. Elle le suivit du regard, gênée, tandis qu'il sautait dans un autre vaisseau. Il agrippa la rampe à l'intérieur de l'engin puis se retourna :
- Et Ana ? s'écria t-il, inquiet.
(Soundtrack : )
Angela se contenta d'un sourire rassurant, puis tourna les talons. Le vaisseau décolla et c'est ainsi que s'en alla l'un des fondateurs d'Overwatch, quittant définitivement l'Agence pour aller combattre sur le front allemand.
Sur sa route pour sortir du hangar, elle croisa à nouveau Lacroix qui l'attendait finalement à la sortie.
- Les adieux les plus courts sont les moins douloureux, souvenez-vous enassura t-il, tandis qu'il s'appuyait sur le mur, les bras croisés. Angela ne répondît pas, se contentant de soutenir son regard, elle lui fît comprendre qu'elle voulait savoir pourquoi il était resté. J'ai faillis oublier. Vous avez un nouveau pilote, annonça Lacroix avec un sourire goguenard.
Une jeune femme aux cheveux bruns ébouriffés, coiffés dans tous les sens s'approcha. Une mèche lui retombait devant les yeux. Elle la balaya d'un souffle. "The Union Jack" était brodé sur l'épaule droite de son blouson d'aviateur en cuir marron. Elle porta des plaques d'aluminium noires sur les jambes et des bottes légères renforcées.
- Votre nouveau Commandant, déclara Lacroix en fixant le regard narquois du pilote. Il désignait Ziegler de la main.
- Hello Docteur, s'exclama la nouvelle en portant deux doigts aux tempes en guise de salut, habitée d'un enthousiasme non dissimulé, tandis que Lacroix plongea son visage dans ses mains. Il avait bien précisé "Commandant".
( Ending Theme LANCER QUAND LE PRÉCÉDENT EST TERMINE : )
Le lendemain de son altercation avec Reinhardt, Angela se rendit au hangar principal du complexe. Celui d'où décollaient la grande majorité des appareils, mais également celui où ils atterrissaient. Il était aujourd'hui bondé de monde, en effet, les premiers réfugiés allemands étaient arrivés. Des vieillards et de très jeunes enfants pour la grande majorité.
En effet, hommes, femmes et adolescents avaient pour la plupart pris les armes, une triste réalité qu'est la guerre lorsque même les plus innocents doivent verser leur sang pour la sauvegarde des leurs.
Techniquement, avec les plans volés, et la Chancelière morte, les Nations-Unies n'étaient plus tenues par le pacte passé avec la Fédération, mais il convenait de conserver une certaine éthique. Angela voulu honorer la mémoire de la Chancelière en ratifiant l'autorisation de transport des réfugiés et autres scientifiques allemands. Ces derniers seraient bien utiles.
Mais ce n'était pas la raison qui l'avait poussée à se rendre ici aujourd'hui, non. Accompagnée de Lacroix, elle était venue ici pour dire au revoir. Faire ses adieux à un être qui s'imposa comme quelqu'un de cher à ses yeux au fil des ans. Reinhardt pénétra dans le hangar, puis s'arrêta. Il la cherchait du regard au milieu de tout ce monde.
Des vaisseaux arrivaient et repartaient sans cesse, c'était une véritable ruche. Sa gigantesque armure grise faisait tâche au milieu de tous ces civils à peine habillés convenablement. Il remarqua finalement Angela, puis se dirigea vers elle d'un pas lourd. Son regard balayait les visages qui l'entouraient, des visages tristes et effondrés. On pouvait lire la douleur et la terreur dans les yeux de ses réfugiés. Certains étaient blessés.
Lacroix se racla la gorge lorsque la mastodonte approcha :
- Vous pouvez encore renoncer, Willhelm, annonça le français d'un ton insistant. Il n'avait pas apprécié que le Commandant l'autorise à rentrer chez lui. Overwatch manque déjà suffisamment d'effectif comme cela, sans en plus laisser s'échapper des éléments aussi importants que vous. Le géant germanique esquissa un sourire gêné.
- Vous savez que c'est impossible, Directeur Général, répondît l'allemand en tendant sa main vers Lacroix.
- Bien sûr que c'est possible ! rétorqua Gérard. Vous êtes juste une foutue tête de mule, continua t-il en arborant un franc sourire avant d'empoigner fermement le bras du géant. Nous perdons un homme de valeur aujourd'hui, j'espère que vous en êtes conscient, dit-il tandis que sa mine devenait plus grave.
- Ils ont besoin de moi, expliqua Reinhardt en gardant le bras du Directeur Général.
- Vous ne pourrez pas sauver tout le monde, Willhelm, annonça ensuite sèchement le français en soutenant le regard de son interlocuteur qui ne répondît pas. Il chercha l'approbation d'Angela dont le regard était vide.
Les deux hommes se lâchèrent finalement après quelques secondes.
- Enfin bon ... soupira Lacroix en s'en allant. Il s'arrêta au niveau du mastodonte, puis leva son bras pour le poser sur son épaule. Contentez-vous de revenir entier, annonça finalement le français en tapotant l'armure de son ancien subordonné.
Lacroix s'éloigna et disparu dans la foule, Reinhardt l'avait suivi du regard, il se tourna finalement vers le petit bout de femme qui se trouvait devant lui. Elle le sondait de son regard azuré, abattue.
- Ne me regardez pas comme ça, supplia Willhelm en saisissant les épaules d'Angela. Elle posa ses propres mains sur celles de son camarade, posées sur ses épaules. Il portait les gants de son armure, ils étaient terriblement froids. Elle baissa le regard.
- J'aurai espérée vous avoir à mes côtés jusqu'au bout, reconnût t-elle en prenant une grande inspiration comme pour se donner du courage.
Cette remarque piqua au vif le mastodonte qui lui releva la tête en posant un doigt sous son menton. elle n'opposa pas de résistance, mais son regard ne suivit pas le mouvement.
- Vous êtes désormais Commandant, vous saurez vous débrouiller, expliqua t-il avec douceur.
Elle désapprouva, lâcha subitement les mains de son compagnon, puis se retourna. Reinhardt soupira longuement. Après quelques secondes de silence elle se décida finalement à parler davantage.
- Puissiez-vous trouver chez vous, ce que vous cherchez, qu'importe vos motivations. Vous avez un grand cœur. Elle marqua un bref arrêt, tandis qu'un mince sourire se dessinait au coin de ses lèvres. Je me plais à penser que vous êtes un chevalier des temps modernes, ricana t-elle finalement, amère, en essuyant une larme d'un revers de la main avant de bien repasser sous ses yeux avec ses doigts. C'est ridicule, je sais, admit Angela tandis que Reinhardt se posta derrière elle. Elle pouvait sentir sa présence.
- Ça doit être l'armure, plaisanta Willhelm en se coiffant de son casque dont les visières s'allumèrent. Angela rît de bon cœur avant de se retourner. Son air devint alors plus sombre.
- Le plus horrible dans toute cette histoire, c'est que je ne m'attends pas à vous voir revenir, déclara t-elle avec un pragmatisme qu'elle avait perdue depuis quelques jours, mais qui auparavant la caractérisait.
- Je reviendrais, sous une forme, ou sous une autre, affirma t-il en levant les yeux vers le ciel. Et alors, je veillerai sur vous, dit-il en tapant fièrement sur sa propre poitrine. Angela secoua lentement la tête d'un air désapprobateur.
- Faites leur regretter. C'est tout ce que vous demande, rétorqua t-elle tandis qu'un vaisseau décollait, balayant ses cheveux qui ondulèrent aux grès du souffle des réacteurs. Reinhardt se risqua à l'enlacer tendrement l'espace d'un instant avant de s'en aller. Elle le suivit du regard, gênée, tandis qu'il sautait dans un autre vaisseau. Il agrippa la rampe à l'intérieur de l'engin puis se retourna :
- Et Ana ? s'écria t-il, inquiet.
(Soundtrack : )
Angela se contenta d'un sourire rassurant, puis tourna les talons. Le vaisseau décolla et c'est ainsi que s'en alla l'un des fondateurs d'Overwatch, quittant définitivement l'Agence pour aller combattre sur le front allemand.
Sur sa route pour sortir du hangar, elle croisa à nouveau Lacroix qui l'attendait finalement à la sortie.
- Les adieux les plus courts sont les moins douloureux, souvenez-vous enassura t-il, tandis qu'il s'appuyait sur le mur, les bras croisés. Angela ne répondît pas, se contentant de soutenir son regard, elle lui fît comprendre qu'elle voulait savoir pourquoi il était resté. J'ai faillis oublier. Vous avez un nouveau pilote, annonça Lacroix avec un sourire goguenard.
Une jeune femme aux cheveux bruns ébouriffés, coiffés dans tous les sens s'approcha. Une mèche lui retombait devant les yeux. Elle la balaya d'un souffle. "The Union Jack" était brodé sur l'épaule droite de son blouson d'aviateur en cuir marron. Elle porta des plaques d'aluminium noires sur les jambes et des bottes légères renforcées.
- Votre nouveau Commandant, déclara Lacroix en fixant le regard narquois du pilote. Il désignait Ziegler de la main.
- Hello Docteur, s'exclama la nouvelle en portant deux doigts aux tempes en guise de salut, habitée d'un enthousiasme non dissimulé, tandis que Lacroix plongea son visage dans ses mains. Il avait bien précisé "Commandant".
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