Overwatch : Le monde aura toujours besoin de Héros.
Par : MarianCross
Genre : Action
Status : En cours, sweet quotidienne
Note :
Chapitre 29
Sang, boue et acier - Première partie
Publié le 06/09/17 à 02:55:01 par MarianCross
(Soundtr'ack : https://youtu.be/ve2Fj1KgJL8 )
''La guerre. La guerre ne meurt jamais. En 2042, alors que l’Humanité s’enivrait d’une ère de paix et de prospérité depuis plusieurs décennies, le spectre de la guerre refait surface.
Les Omniacs, des machines ultrasophistiquées, dotées de consciences individuelles qui leurs sont propres mais également capables de ressentir des émotions se retournent contre l’Humanité et se lancent en quête de notre extermination sans d’autre forme de procès. La création s’était retournée contre son créateur.
Il n’aura pas fallu longtemps à notre espèce pour ploire face à la puissance des machines et en l’espace d’une année, nous nous sommes retrouvés chassés de l’hémisphère nord. Quelques pays résistèrent un tant soit peu, mais nous étions désorganisés. Nous étions perdus.
Vint Sidney, le plus incroyable des revers essuyé par notre espèce, celui qui sonna le glas de l’ONU et nous força à nous rassembler sous une seule et même bannière, celle de la Hiérarchie. Nous étions préparés à cet assaut. J’avais moi-même organisé les défenses de la ville lorsque cette chose venue du ciel. Ce mécha. Un mastodonte d’acier de la taille d’un immeuble, d’une puissance de feu dévastatrice telle qu’il balaya l’intégralité des défenses en quelques minutes.
J’avais peur. Peur de ne plus jamais revoir ma femme, Ana. Peur de ne jamais voir ma fille naître. Peur de les abandonner. C’est ce qu’il s’est produit lorsque l’on m’abandonna sur cette autoroute dévastée. Lorsqu’ils me laissèrent en proie à ma propre mort avant de me déclarer mort au combat.
Je me suis réveillé dix ans plus tard comme le dernier espoir de l’Humanité … Dans un monde laissé en proie au chaos et dans lequel nous subissions la suprématie Omniaque. Ma femme était morte, ma fille avait grandie sans son père, et moi, je n’étais plus que l’ombre de ce que j’étais. Une carcasse vide à la disposition de la Hiérarchie, le nouveau gouvernement en place, corrompu jusqu’à la moelle, tellement occupés à se lancer dans d’interminables joutes verbales qu’ils étaient incapable de renverser le cours de la guerre.
Ma femme a été assassinée alors qu’elle récupérait les plans d’une arme de destructions massive capable de mettre un terme à la menace omniaque. Elle a été tuée par une organisation rivale d’Overwatch, La Griffe, dirigée par Thomas Wayne, le créateur des Omniacs. Ce dernier refuse leur extermination et a renoncé à son humanité depuis bien longtemps. Il veut également la peau de Gérard Lacroix, ancien directeur général d’Overwatch désormais cible prioritaire N°1 car il est également à l’origine de ces machines. Le plus terrible étant que ces deux anciens meilleurs amis se livrent une guerre fratricide pour une histoire empreinte de vengeance, sur fond d’égocentrisme. Une lutte minable justifiée par la menace Omniaque et arrachant des vies inutilement.
Aujourd’hui, c’est pour ma fille que je me bats. Fareeha ignore que je suis son père, mais cela ne m’empêchera pas de lui offrir un monde dans lequel grandir. Néanmoins, cela ne pourra se faire sans d’abord venger celle que j’ai chéri, et je ne m’arrêterai pas tant que je n’aurai pas eu le sang de ce type sur les mains. J’y laisserai la vie une seconde fois s’il le faut.
Car la guerre. La guerre ne meurt jamais.''
Morrison froissa entre ses doigts une photo d’Ana et de leur fille tandis que son visage rongé par la haine était éclaboussé par le fracas d’une vague contre la barge de débarquement. Il plaça la photographie abîmée dans l’une des poches du manteau bleu qui recouvrait son armure. Il ne pouvait débarrasser de son esprit le visage de Wayne. A ses côtés, McCree essayait d’allumer un cigare, mais le vent et la pluie lui rendait la tâche difficile. Les deux compères se trouvaient à l’arrière de la colonne d’assaut qui allait débarquer sur la place. Les premiers à poser le pied à terre seront les militaires dotés des armures Conquérants, et équipes d’écrans de protections afin de couvrir l’avancée de l’infanterie légère.
- 30 secondes ! hurla le pilote de l’embarcation tandis qu’une assourdissante déflagration retentit. Un chasseur survola finalement les embarcations, venant tout juste de franchir le mur du son. Il largua un missile qui alla s’écraser contre la forteresse, au loin. Rien ne se produisit. Finalement, une gigantesque explosion de particules bleutées se déclencha. C’était un missile IEM. Les défenses venaient tout juste d’être neutralisée afin de que la Hiérarchie puisse disposer ses pions sur l’échiquier.
Les embarcations navales se propulsèrent plus rapidement encore sur l’eau, tandis que dans leur dos, le son des canons des bâtiments de guerres résonnaient, déversant une pluie de projectiles orangés, accompagnée de missiles. La côté fût balayé par les explosions et d’intenses nuages de fumée noire supprimèrent bientôt toute visibilité, depuis le bord de mer jusque les falaises.
Les vaisseaux de débarquement s’engloutirent dans la fumée, accélérèrent encore plus avant de brusquement se coincer dans le sable. Les armures s’entrechoquèrent, puis la porte s’ouvrit. Morrison compris que c’était le moment.
( Soundtrack : https://youtu.be/LrzvAzLh7vs)
- En avant ! Allez, allez ! s’égosilla-t-il tandis que les soldats se bousculaient pour sortir. Jusqu'aux falaises !
Une vingtaine d’autres vaisseaux accostèrent, déversant un incroyable flot de soldat semblant s’élancer dans une chevauchée fantastique à travers la fumée. Jack avait oublié à quel point le sable pouvait ralentir et fatiguer le corps. C’était sans compter les cratères formés par les récentes explosions. En face, l’ennemi semblait désorganisé, paniqué. Ils n’avaient pas encore répliqué. Aucun coup de feu ne retentissait, seul le cliquetis des armures résonnait.
Le nuage de fumée se dissipa peu à peu, et les premiers échanges de tirs éclatèrent, emmenant avec eux leur lot de soldat à emporter. Face au déluge de feu qui se heurtait aux forces de débarquement, les écrans de protections furent déployés et Jack aperçu l’infanterie légère se regrouper tant bien que mal derrière les armures Conquérants.
Exactement ce qu’il ne fallait pas faire. Les premiers tirs de l’artillerie de Wayne balayèrent des colonnes entières de soldats, entassés les uns sur les autres. Un véritable carnage. Jack fût littéralement soufflé par un mortier qui explosa à quelques mètres de lui. Complètement sonné, les membres endoloris, il mit quelques secondes à réaliser ce qu’il venait de se produire. Sur ventre, il resserra ses doigts dans le sable mouillé avant d’essayer de se relever. Il leva un genou, puis se massa les sinus, il souffrait le martyr. Il ne voyait quasiment rien, tout était flou autour de lui. Les incessants coups de feu, les cris d’agonie l’étourdissait. Il fût soudain parcouru d’un frisson, puis senti quelque chose de chaud couler le long de ses abdominaux.
Pris d’une sueur froide, il baissa la tête vers le morceau de shrapnel qui avait déchiré sa plaque d’armure abdominale. Cette blessure lui fît ressentir une vieille sensation qu’il pensait avoir terré au plus profond de lui-même. Quelque chose qu’il pensait ne plus jamais ressentir, car après avoir bravé la mort, voilà qu’il la craignait à nouveau. Il se revoyait à Sidney, dégoulinant de son propre sang, abandonné aux Omniacs sur ce pont, coincé avec Reyes.
Il lui sembla entendre son nom, malgré le bourdonnement dans ses oreilles que provoquait le chaos de la bataille.
- Merde … marmonna t-il sans sembler se rendre compte de ce qui se déroulait autour de lui. Il tâta son propre sang de ses doigts, ne réalisant pas. Les bourdonnements cessèrent petits à petits, tandis que la douleur se faisait ressentir.
- Jack ! hurla McCree en le saisissant par le col. Ce n’était pas une impression, il avait bien entendu son nom quelques secondes plus tôt. Jesse traîna Morrison dans le sable jusqu’un soldat mort. L’armure Conquérant qu’il portait était suffisamment massive et robuste pour faire office de couverture.
Le Hors-la-Loi allongea Jack puis fouilla dans son paquetage.
De McCree, il ne restait plus que ses cheveux hirsutes et sa barbe de mal entretenue. Il avait troqué son chapeau et ses vêtements contre la même tenue de combat que Jack dans laquelle il trouva finalement du médi-gel qu’il plaça autour de l’éclat de shrapnel. Il tenta ensuite de le retirer mais Jack hurla si fort qu’il abandonna aussitôt. Les mains pleines de sang, Jesse jetait un regard affolé tout autour de lui.
- Médecin ! Hurla-t-il à l’attention d’un soldat dont le casque arborait une croix rouge. Médecin ! hurla t-il encore. Il nous faut un médecin putain ! s'égosilla McCree tandis que l’interpellé se précipitait vers eux avant d'être transpercé de plusieurs balles avant de s’écrouler au sol. Jesse se laissa retomber au sol, aux côtés de Jack, choqué.
Tout autour d’eux, la bataille faisait rage, que ce soit sur terre, sur mer ou dans le ciel où les chasseurs se livraient à des joutes aériennes.
Des réacteurs se firent entendre, au-dessus du champ de bataille, mais ils n’appartenaient pas à des chasseurs. Ceux-là étaient bien moins bruyants. Le Hors-la-Loi jeta un regard dans le ciel.
C’était des silhouettes humaines, en provenance de la mer, et l’une d’elle se détacha du groupe pour entamer une brusque descente. Elle se rapprocha de plus en plus avant de brusquement s’écraser au sol, non loin des deux compagnons, soulevant un incroyable nuage de fumée éparse, projetant du sable tout autour d’elle. Jesse protégea ses yeux avant de finalement discerner un soldat en position de réception au sol, un genou à terre, équipé d’une armure ajustée et de réacteurs dorsaux.
Une seconde atterrit à côté d’elle et déploya une bulle protectrice. Le premier ôta son casque et dévoila un visage que Jesse connaissait bien. Il plongea un regard torturé par ces quelques minutes d’atrocités déjà vécue dans les yeux réconfortants d’Angela dont les cheveux blonds étaient malmenés par les rafales de vent.
''La guerre. La guerre ne meurt jamais. En 2042, alors que l’Humanité s’enivrait d’une ère de paix et de prospérité depuis plusieurs décennies, le spectre de la guerre refait surface.
Les Omniacs, des machines ultrasophistiquées, dotées de consciences individuelles qui leurs sont propres mais également capables de ressentir des émotions se retournent contre l’Humanité et se lancent en quête de notre extermination sans d’autre forme de procès. La création s’était retournée contre son créateur.
Il n’aura pas fallu longtemps à notre espèce pour ploire face à la puissance des machines et en l’espace d’une année, nous nous sommes retrouvés chassés de l’hémisphère nord. Quelques pays résistèrent un tant soit peu, mais nous étions désorganisés. Nous étions perdus.
Vint Sidney, le plus incroyable des revers essuyé par notre espèce, celui qui sonna le glas de l’ONU et nous força à nous rassembler sous une seule et même bannière, celle de la Hiérarchie. Nous étions préparés à cet assaut. J’avais moi-même organisé les défenses de la ville lorsque cette chose venue du ciel. Ce mécha. Un mastodonte d’acier de la taille d’un immeuble, d’une puissance de feu dévastatrice telle qu’il balaya l’intégralité des défenses en quelques minutes.
J’avais peur. Peur de ne plus jamais revoir ma femme, Ana. Peur de ne jamais voir ma fille naître. Peur de les abandonner. C’est ce qu’il s’est produit lorsque l’on m’abandonna sur cette autoroute dévastée. Lorsqu’ils me laissèrent en proie à ma propre mort avant de me déclarer mort au combat.
Je me suis réveillé dix ans plus tard comme le dernier espoir de l’Humanité … Dans un monde laissé en proie au chaos et dans lequel nous subissions la suprématie Omniaque. Ma femme était morte, ma fille avait grandie sans son père, et moi, je n’étais plus que l’ombre de ce que j’étais. Une carcasse vide à la disposition de la Hiérarchie, le nouveau gouvernement en place, corrompu jusqu’à la moelle, tellement occupés à se lancer dans d’interminables joutes verbales qu’ils étaient incapable de renverser le cours de la guerre.
Ma femme a été assassinée alors qu’elle récupérait les plans d’une arme de destructions massive capable de mettre un terme à la menace omniaque. Elle a été tuée par une organisation rivale d’Overwatch, La Griffe, dirigée par Thomas Wayne, le créateur des Omniacs. Ce dernier refuse leur extermination et a renoncé à son humanité depuis bien longtemps. Il veut également la peau de Gérard Lacroix, ancien directeur général d’Overwatch désormais cible prioritaire N°1 car il est également à l’origine de ces machines. Le plus terrible étant que ces deux anciens meilleurs amis se livrent une guerre fratricide pour une histoire empreinte de vengeance, sur fond d’égocentrisme. Une lutte minable justifiée par la menace Omniaque et arrachant des vies inutilement.
Aujourd’hui, c’est pour ma fille que je me bats. Fareeha ignore que je suis son père, mais cela ne m’empêchera pas de lui offrir un monde dans lequel grandir. Néanmoins, cela ne pourra se faire sans d’abord venger celle que j’ai chéri, et je ne m’arrêterai pas tant que je n’aurai pas eu le sang de ce type sur les mains. J’y laisserai la vie une seconde fois s’il le faut.
Car la guerre. La guerre ne meurt jamais.''
Morrison froissa entre ses doigts une photo d’Ana et de leur fille tandis que son visage rongé par la haine était éclaboussé par le fracas d’une vague contre la barge de débarquement. Il plaça la photographie abîmée dans l’une des poches du manteau bleu qui recouvrait son armure. Il ne pouvait débarrasser de son esprit le visage de Wayne. A ses côtés, McCree essayait d’allumer un cigare, mais le vent et la pluie lui rendait la tâche difficile. Les deux compères se trouvaient à l’arrière de la colonne d’assaut qui allait débarquer sur la place. Les premiers à poser le pied à terre seront les militaires dotés des armures Conquérants, et équipes d’écrans de protections afin de couvrir l’avancée de l’infanterie légère.
- 30 secondes ! hurla le pilote de l’embarcation tandis qu’une assourdissante déflagration retentit. Un chasseur survola finalement les embarcations, venant tout juste de franchir le mur du son. Il largua un missile qui alla s’écraser contre la forteresse, au loin. Rien ne se produisit. Finalement, une gigantesque explosion de particules bleutées se déclencha. C’était un missile IEM. Les défenses venaient tout juste d’être neutralisée afin de que la Hiérarchie puisse disposer ses pions sur l’échiquier.
Les embarcations navales se propulsèrent plus rapidement encore sur l’eau, tandis que dans leur dos, le son des canons des bâtiments de guerres résonnaient, déversant une pluie de projectiles orangés, accompagnée de missiles. La côté fût balayé par les explosions et d’intenses nuages de fumée noire supprimèrent bientôt toute visibilité, depuis le bord de mer jusque les falaises.
Les vaisseaux de débarquement s’engloutirent dans la fumée, accélérèrent encore plus avant de brusquement se coincer dans le sable. Les armures s’entrechoquèrent, puis la porte s’ouvrit. Morrison compris que c’était le moment.
( Soundtrack : https://youtu.be/LrzvAzLh7vs)
- En avant ! Allez, allez ! s’égosilla-t-il tandis que les soldats se bousculaient pour sortir. Jusqu'aux falaises !
Une vingtaine d’autres vaisseaux accostèrent, déversant un incroyable flot de soldat semblant s’élancer dans une chevauchée fantastique à travers la fumée. Jack avait oublié à quel point le sable pouvait ralentir et fatiguer le corps. C’était sans compter les cratères formés par les récentes explosions. En face, l’ennemi semblait désorganisé, paniqué. Ils n’avaient pas encore répliqué. Aucun coup de feu ne retentissait, seul le cliquetis des armures résonnait.
Le nuage de fumée se dissipa peu à peu, et les premiers échanges de tirs éclatèrent, emmenant avec eux leur lot de soldat à emporter. Face au déluge de feu qui se heurtait aux forces de débarquement, les écrans de protections furent déployés et Jack aperçu l’infanterie légère se regrouper tant bien que mal derrière les armures Conquérants.
Exactement ce qu’il ne fallait pas faire. Les premiers tirs de l’artillerie de Wayne balayèrent des colonnes entières de soldats, entassés les uns sur les autres. Un véritable carnage. Jack fût littéralement soufflé par un mortier qui explosa à quelques mètres de lui. Complètement sonné, les membres endoloris, il mit quelques secondes à réaliser ce qu’il venait de se produire. Sur ventre, il resserra ses doigts dans le sable mouillé avant d’essayer de se relever. Il leva un genou, puis se massa les sinus, il souffrait le martyr. Il ne voyait quasiment rien, tout était flou autour de lui. Les incessants coups de feu, les cris d’agonie l’étourdissait. Il fût soudain parcouru d’un frisson, puis senti quelque chose de chaud couler le long de ses abdominaux.
Pris d’une sueur froide, il baissa la tête vers le morceau de shrapnel qui avait déchiré sa plaque d’armure abdominale. Cette blessure lui fît ressentir une vieille sensation qu’il pensait avoir terré au plus profond de lui-même. Quelque chose qu’il pensait ne plus jamais ressentir, car après avoir bravé la mort, voilà qu’il la craignait à nouveau. Il se revoyait à Sidney, dégoulinant de son propre sang, abandonné aux Omniacs sur ce pont, coincé avec Reyes.
Il lui sembla entendre son nom, malgré le bourdonnement dans ses oreilles que provoquait le chaos de la bataille.
- Merde … marmonna t-il sans sembler se rendre compte de ce qui se déroulait autour de lui. Il tâta son propre sang de ses doigts, ne réalisant pas. Les bourdonnements cessèrent petits à petits, tandis que la douleur se faisait ressentir.
- Jack ! hurla McCree en le saisissant par le col. Ce n’était pas une impression, il avait bien entendu son nom quelques secondes plus tôt. Jesse traîna Morrison dans le sable jusqu’un soldat mort. L’armure Conquérant qu’il portait était suffisamment massive et robuste pour faire office de couverture.
Le Hors-la-Loi allongea Jack puis fouilla dans son paquetage.
De McCree, il ne restait plus que ses cheveux hirsutes et sa barbe de mal entretenue. Il avait troqué son chapeau et ses vêtements contre la même tenue de combat que Jack dans laquelle il trouva finalement du médi-gel qu’il plaça autour de l’éclat de shrapnel. Il tenta ensuite de le retirer mais Jack hurla si fort qu’il abandonna aussitôt. Les mains pleines de sang, Jesse jetait un regard affolé tout autour de lui.
- Médecin ! Hurla-t-il à l’attention d’un soldat dont le casque arborait une croix rouge. Médecin ! hurla t-il encore. Il nous faut un médecin putain ! s'égosilla McCree tandis que l’interpellé se précipitait vers eux avant d'être transpercé de plusieurs balles avant de s’écrouler au sol. Jesse se laissa retomber au sol, aux côtés de Jack, choqué.
Tout autour d’eux, la bataille faisait rage, que ce soit sur terre, sur mer ou dans le ciel où les chasseurs se livraient à des joutes aériennes.
Des réacteurs se firent entendre, au-dessus du champ de bataille, mais ils n’appartenaient pas à des chasseurs. Ceux-là étaient bien moins bruyants. Le Hors-la-Loi jeta un regard dans le ciel.
C’était des silhouettes humaines, en provenance de la mer, et l’une d’elle se détacha du groupe pour entamer une brusque descente. Elle se rapprocha de plus en plus avant de brusquement s’écraser au sol, non loin des deux compagnons, soulevant un incroyable nuage de fumée éparse, projetant du sable tout autour d’elle. Jesse protégea ses yeux avant de finalement discerner un soldat en position de réception au sol, un genou à terre, équipé d’une armure ajustée et de réacteurs dorsaux.
Une seconde atterrit à côté d’elle et déploya une bulle protectrice. Le premier ôta son casque et dévoila un visage que Jesse connaissait bien. Il plongea un regard torturé par ces quelques minutes d’atrocités déjà vécue dans les yeux réconfortants d’Angela dont les cheveux blonds étaient malmenés par les rafales de vent.
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