Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Quand VOUS êtes un lycéen capable de transposition


Par : Ben_Aordur
Genre : Science-Fiction
Statut : C'est compliqué



Chapitre 10 : L'hôpital qui se fout de la charité


Publié le 17/10/2016 à 18:30:03 par Ben_Aordur

1) :hap:

Vous n'avez que quelques secondes pour réagir tandis que la chose à la vitesse fulgurante n'atteigne Henrietta, vous vous décidez à échanger leurs positions pour la sauver.
Vous vous concentrez, votre esprit se cale sur l'espace autour de vous, vous concentrez sur le corps de vos 2 cibles et vous canalisez la puissance de votre esprit pour les faire se transposer.

Vous verrouillez vos cibles et vous pensez en forçant sur votre puissance mentale pour leur faire échanger leur place, vous n'y arrivez pas... Vous n'y arrivez pas... VOUS Y ARRIVEZ!

Mais c'est trop tard.

Lorsque le flash de la transposition apparaît, la chose l'atteint, et des flashs à répétition apparaissent, apparemment la vitesse avec laquelle la chose a atteint et frappé Henrietta et le fait de leur proximité n'aide pas. Les deux font du sur place, diverses flash apparaissent, votre esprit faiblit sous toute cette avalanche de transposition, des flashs de plus en plus rapides, les forces du G.I.P.N. ne savent quoi faire et reculent mais d'un seul coup l'espèce de boule de flash qu'est devenu les 2 leurs foncent dessus et le tout émet un dernier flash absolument atroce, vous tombez à terre sous sa puissance.

Vous redoutez un prochain flash, cela n'arrivera pas, le tas vient littéralement d'exploser.

Vous êtes allongé au sol, vos yeux se ferment doucement, tout votre corps et votre esprit s'effondrent.

Vous deviez la sauver, vous avez raté cette mission.

Après tout, c'est peut-être de votre faute tout ça.

Si tout ceci n'était pas arrivé, peut-être il n'y aurait pas eu autant de morts.
Dans un lieu fait pour accueillir jusqu'à 10000 étudiants, quelle idée que de foutre un tel bordel?
Et dans les autres bâtiments de l'établissement? Celui-ci n'est pas l'établissement principal, qu'en est-il des autres?

Vous tentez de rester conscient, d'appeler au secours.
Tous ces cadavres autour de vous, tout ce sang, votre corps qui ne répond plus.

Et vous, votre esprit tant affaibli, autant au niveau mental, cognitif et psychologique.
Vous vous remettez en question, vous vous demandez pourquoi vous avait fait ça, pourquoi vous êtes stupides à ce point, pourquoi vous n'avez pas simplement utilisé vos pouvoirs pour la bonne cause?

Vous pourriez fuir, mais tout votre corps ne vous répond plus, vous êtes prisonnier de votre corps.
Vous avez causé la mort d'une équipe du G.I.P.N., d'une chose inconnue meurtrière et d'une jeune étudiante aux pouvoirs surnaturels.

Si vous l'aviez juste suivie, ou si vous aviez simplement évité l'action, peut-être auriez-vous été dans de meilleures conditions.

Vos yeux sont lourds. Morphée vous prend en ses bras.

- Il ouvre les yeux! dit la voix de votre mère que vous reconnaissez tant bien que mal
- Quoi? Je vais chercher le médecin! dit une voix féminine inconnue
- Chéri, chéri tu vas bien?

Vous ouvrez les yeux difficilement, une chambre blanche, de la lumière, des gens penchés au dessus de vous. Oui, vous êtes à l'hôpital.
Et tandis qu'un homme entre, se revendiquant médecin, vous commencez à vous remémorer les faits de cette matinée.

- Bonjour Aaron, je suis le Docteur Pairverre, vous avez subi un violent choc suite à des événements traumatisants dans votre établissement, est-ce que vous m'entendez?

Vous répondez d'un simple oui de la tête.

- Très bien, est-ce que vous pouvez me parler?
- Jne fkgsai pakddd... baragouinez-vous
- Encore de légères lacunes pour s'exprimer... Rien d'inquiétant. Suivez mes doigts avec vos yeux.

Il met ses doigts devant vos yeux et les fait bouger de gauche à droite, ce qui ne vous pose pas de problème.

- Parfait, nous avons fait des analyses de sang et nous devrions vous amenez les résultats bientôt de manière à comprendre son choc.
- Merci docteur. Répond votre mère. Mon chéri, on ne comprend pas vraiment ce qui s'est passé où tu étais, mais c'est un miracle que tu sois encore en vie...
Il y a eu.... 1486 morts, et ce juste dans ton bâtiment. Ce qu'il s'est passé est inconnu de tout le monde mais, je suis si heureuse que tu sois toujours parmi nous, quand les secours t'ont trouvé et qu'on a appris la nouvelle on a bien cru que tu étais... :snif2:

Vous essayez de sourire, quand quelque chose vient vous déranger dans votre tentative de rictus.

- Bonjour, je suis Henrietta...


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