La jeune séductrice
Par : maKharena
Genre : Sayks , Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 6
Publié le 30/08/16 à 17:56:23 par maKharena
La première chose qui me choqua à mon réveil était le mal de tête qui occupait mon crâne, pendant plusieurs secondes je fus incapable de penser à quoi que ce soit d'autre que la douleur de mon cerveau.
Enfin, je commençais à reprendre conscience de mon corps : j'étais nue. C'était la première chose dont j'étais sûre, même si je ne savais plus bien pourquoi. La seconde chose, c'était qu'il y avait un bras qui passait autour mes épaules. Pas un bras d'homme, c'était certain, il était plus doux et agréable au toucher.
Toujours couchée sur le ventre, le visage coincé sur le matelas, je me remémorais peu à peu la soirée, les multiples verres et puis l'acte... L'acte... Brusquement, je déplaçais mon bras droit jusqu'à mon vagin, comme si je voulais vérifier qu'il était encore là.
Sous le choc, j'étouffais un sanglot, je me sentais stupide, j'avais couché avec un inconnu, sans même me protéger. En remontant ma main jusque sur mes fesses, j'émis un grognement de dégoût lorsque j'y sentis le sperme séché.
J'avais vraiment fais ça ?
Et puis il y avait ce bras, celui qui passait sur mon dos, je ne savais toujours pas à qui il était. Lentement, pour ne pas accentuer les douleurs, je tournais légèrement la tête dans la direction du propriétaire de ce bras et j'eu la surprise de découvrir Gwendoline.
Sous ses cheveux en bataille, le maquillage légèrement fondu n'arrivait pas à enlaidir son visage de mannequin, et dans son sommeil, elle dégageait une naïveté hypnotisante.
Tout comme moi, elle était couchée sur le ventre, son imposante poitrine s'appuyant sur le lit pour se cacher. Cependant, à l'instar du miens, son dos était recouvert par une chemise noire d'homme et elle portait une culotte rouge foncée qui me faisait envier sa situation.
Délicatement, je poussais son bras pour me libérer de son étreinte mais cela la réveilla immédiatement. En premier lieu, elle émit un court gémissement dû probablement à une gueule de bois, puis elle s'aperçut de ma présence et m'offrit un sourire innocent.
-"Oh putain, je suis encore perchée" dit-elle d'une voix rouillée mais amusée.
-"Je peux savoir pourquoi on a dormi dans le même lit ?"
La question était sérieuse, pleine de peur, pourtant elle provoqua chez mon amie un fou rire incontrôlable qui parvint presque à me vexer. Quand enfin elle eut reprit ses esprits, elle déposa sa main sur ma joue et commença à la caresser en souriant.
-"Tu crois qu'on a couchées ensemble ? T'es vraiment adorable, mais t'es pas du tout mon genre. C'est juste que je t'ai trouvée ivre morte hier soir, alors j'ai préféré m'installer avec toi avant que tout l'appart' ne te passe dessus.
-Vu que tu t'es endormie, t'as pas été très efficace." Protestai-je.
-"Au moins personne ne t'a violée. Bon, moi j'en ai plein la tête, je m'allume une clope et je te retrouve en bas, d'acc ? Prends ton temps et habille toi." M'ordonna-t-elle en me donnant un claque sur le derrière.
Rapidement, elle boutonna sa chemise et quitta la chambre, me laissant seule dans ma nudité. Plusieurs minutes après son départ, je trouvais le force de me lever et partis à la rechercher de mes vêtements. Si mon short apparut immédiatement, je ne pouvais pas en dire autant du reste de ma tenue, aussi me trouvais-je obligée de l'enfiler sans la moindre culotte et de sortir, le bras cachant ma poitrine dénudée.
Comme des rappels, je voyais des souvenirs de la soirée me revenir : j'avais couché avec un putain d'inconnu, je me sentais mal au plus profond de moi-même. Je me sentais sale, j'avais honte à un niveau inimaginable. Jamais je n'aurais fait une chose pareille, même ivre le cerveau savait imposer quelques limites, du moins je le pensais.
Dans le couloir, je tombais sur un garçon avachi contre le mur, encore en train de dormir, un soutien gorge rose sur le visage et un tee-shirt bleu dans la main. Furtivement, ne me souciant pas du droit de propriété privée, je l'ôtai à son propriétaire et le passai sur mes épaules. Il était un peu grand, mais je n'étais pas prête à faire la fine bouche.
C'est en arrivant dans le salon que j'eu le plus gros choc. On aurait dis un décor de film, ceux des fêtes qui paraissaient bien trop folles pour être réelles, mais après le réveil. Des dizaines jeunes endormis un peu partout, du verre brisé, des gens nus, des meubles renversés, et quelques personnes éveillées qui décuvaient.
Sur la pointe des pieds, je traversais la grande salle et, en plein milieu, je me rendis compte que je n'avais pas de chaussure. Les miennes m'avaient coûté un sacré prix, pourtant j'étais sûre de ne jamais les retrouver. Au lieu de ça, je continuais à avancer en espérant trouver une paire de libre : à la guerre comme à la guerre.
Sur le chemin, malgré mes tentatives pour ne toucher personne, je provoquais le hurlement d'une fille en marchant sur sa main et celui d'un garçon en écrasant son visage caché sous une nappe sale.
Alors que j'allais ouvrir la porte et quitter l'appartement, je croisai le regard d'une fille qui me rappelait quelque chose. Je n'en étais pas certaine, puis je me rappelais, elle m'avait offert un verre... Elle m'avait offert un verre... Juste avant que je ne...
D'un bond, je lui sautai dessus et l'écrasai au sol sous les cris horrifiés de ses amies. C'était sans importance, cette fille m'avait fait perdre mon honneur, ma dignité, m'avait peut être mis enceinte ou m'avait fait attraper un tas de maladies, je n'en savais rien, mais je la haïssais plus que tout.
-"Salut Léa" dit-elle en souriant. "T'as passé une bonne soirée ?
-Qu'est-ce que tu m'as donné ? Pourquoi ?
-Au lieu de draguer mon mec, je trouvais ça plus cool que tu te fasse un autre gars. Au final, pour une salope, c'est sympa de baiser un inconnu, nan ?
-Vas niquer ta mère !"
J'étais folle de rage, je la mordais de toute mes forces pendant que mes ongles la griffaient, je voulais qu'elle souffre autant qu'elle risquait de me faire souffrir, je voulais une vengeance, mais on me la vola. Un garçon me souleva du sol comme si j'étais une plume, puis me maintint en place.
Je le reconnus immédiatement, c'était le mec avec qui j'avais couché, ou alors était-ce Jérémy ? Ou bien il étaient tous deux la même personne ? Je n'en savais rien, mais je ne voulais pas parler. D'un geste, je le repoussai et il ne protesta pas quand je quittais son salon, pieds nus, pour descendre l'immense cage d'escalier.
En bas, comme prévu, Gwen fumait une cigarette. Elle avait boutonné sa chemise uniquement au niveau de la poitrine, si bien que je pu entrevoir son nombril, et avait récupéré une mini-jupe en jean dans le débarras de la fête. En me voyant arriver, elle me tendit une clope que j'enfournais immédiatement dans la bouche puis elle me regarda avec un immense sourire.
-"Ma petite Léa est devenue une femme !"
Enfin, je commençais à reprendre conscience de mon corps : j'étais nue. C'était la première chose dont j'étais sûre, même si je ne savais plus bien pourquoi. La seconde chose, c'était qu'il y avait un bras qui passait autour mes épaules. Pas un bras d'homme, c'était certain, il était plus doux et agréable au toucher.
Toujours couchée sur le ventre, le visage coincé sur le matelas, je me remémorais peu à peu la soirée, les multiples verres et puis l'acte... L'acte... Brusquement, je déplaçais mon bras droit jusqu'à mon vagin, comme si je voulais vérifier qu'il était encore là.
Sous le choc, j'étouffais un sanglot, je me sentais stupide, j'avais couché avec un inconnu, sans même me protéger. En remontant ma main jusque sur mes fesses, j'émis un grognement de dégoût lorsque j'y sentis le sperme séché.
J'avais vraiment fais ça ?
Et puis il y avait ce bras, celui qui passait sur mon dos, je ne savais toujours pas à qui il était. Lentement, pour ne pas accentuer les douleurs, je tournais légèrement la tête dans la direction du propriétaire de ce bras et j'eu la surprise de découvrir Gwendoline.
Sous ses cheveux en bataille, le maquillage légèrement fondu n'arrivait pas à enlaidir son visage de mannequin, et dans son sommeil, elle dégageait une naïveté hypnotisante.
Tout comme moi, elle était couchée sur le ventre, son imposante poitrine s'appuyant sur le lit pour se cacher. Cependant, à l'instar du miens, son dos était recouvert par une chemise noire d'homme et elle portait une culotte rouge foncée qui me faisait envier sa situation.
Délicatement, je poussais son bras pour me libérer de son étreinte mais cela la réveilla immédiatement. En premier lieu, elle émit un court gémissement dû probablement à une gueule de bois, puis elle s'aperçut de ma présence et m'offrit un sourire innocent.
-"Oh putain, je suis encore perchée" dit-elle d'une voix rouillée mais amusée.
-"Je peux savoir pourquoi on a dormi dans le même lit ?"
La question était sérieuse, pleine de peur, pourtant elle provoqua chez mon amie un fou rire incontrôlable qui parvint presque à me vexer. Quand enfin elle eut reprit ses esprits, elle déposa sa main sur ma joue et commença à la caresser en souriant.
-"Tu crois qu'on a couchées ensemble ? T'es vraiment adorable, mais t'es pas du tout mon genre. C'est juste que je t'ai trouvée ivre morte hier soir, alors j'ai préféré m'installer avec toi avant que tout l'appart' ne te passe dessus.
-Vu que tu t'es endormie, t'as pas été très efficace." Protestai-je.
-"Au moins personne ne t'a violée. Bon, moi j'en ai plein la tête, je m'allume une clope et je te retrouve en bas, d'acc ? Prends ton temps et habille toi." M'ordonna-t-elle en me donnant un claque sur le derrière.
Rapidement, elle boutonna sa chemise et quitta la chambre, me laissant seule dans ma nudité. Plusieurs minutes après son départ, je trouvais le force de me lever et partis à la rechercher de mes vêtements. Si mon short apparut immédiatement, je ne pouvais pas en dire autant du reste de ma tenue, aussi me trouvais-je obligée de l'enfiler sans la moindre culotte et de sortir, le bras cachant ma poitrine dénudée.
Comme des rappels, je voyais des souvenirs de la soirée me revenir : j'avais couché avec un putain d'inconnu, je me sentais mal au plus profond de moi-même. Je me sentais sale, j'avais honte à un niveau inimaginable. Jamais je n'aurais fait une chose pareille, même ivre le cerveau savait imposer quelques limites, du moins je le pensais.
Dans le couloir, je tombais sur un garçon avachi contre le mur, encore en train de dormir, un soutien gorge rose sur le visage et un tee-shirt bleu dans la main. Furtivement, ne me souciant pas du droit de propriété privée, je l'ôtai à son propriétaire et le passai sur mes épaules. Il était un peu grand, mais je n'étais pas prête à faire la fine bouche.
C'est en arrivant dans le salon que j'eu le plus gros choc. On aurait dis un décor de film, ceux des fêtes qui paraissaient bien trop folles pour être réelles, mais après le réveil. Des dizaines jeunes endormis un peu partout, du verre brisé, des gens nus, des meubles renversés, et quelques personnes éveillées qui décuvaient.
Sur la pointe des pieds, je traversais la grande salle et, en plein milieu, je me rendis compte que je n'avais pas de chaussure. Les miennes m'avaient coûté un sacré prix, pourtant j'étais sûre de ne jamais les retrouver. Au lieu de ça, je continuais à avancer en espérant trouver une paire de libre : à la guerre comme à la guerre.
Sur le chemin, malgré mes tentatives pour ne toucher personne, je provoquais le hurlement d'une fille en marchant sur sa main et celui d'un garçon en écrasant son visage caché sous une nappe sale.
Alors que j'allais ouvrir la porte et quitter l'appartement, je croisai le regard d'une fille qui me rappelait quelque chose. Je n'en étais pas certaine, puis je me rappelais, elle m'avait offert un verre... Elle m'avait offert un verre... Juste avant que je ne...
D'un bond, je lui sautai dessus et l'écrasai au sol sous les cris horrifiés de ses amies. C'était sans importance, cette fille m'avait fait perdre mon honneur, ma dignité, m'avait peut être mis enceinte ou m'avait fait attraper un tas de maladies, je n'en savais rien, mais je la haïssais plus que tout.
-"Salut Léa" dit-elle en souriant. "T'as passé une bonne soirée ?
-Qu'est-ce que tu m'as donné ? Pourquoi ?
-Au lieu de draguer mon mec, je trouvais ça plus cool que tu te fasse un autre gars. Au final, pour une salope, c'est sympa de baiser un inconnu, nan ?
-Vas niquer ta mère !"
J'étais folle de rage, je la mordais de toute mes forces pendant que mes ongles la griffaient, je voulais qu'elle souffre autant qu'elle risquait de me faire souffrir, je voulais une vengeance, mais on me la vola. Un garçon me souleva du sol comme si j'étais une plume, puis me maintint en place.
Je le reconnus immédiatement, c'était le mec avec qui j'avais couché, ou alors était-ce Jérémy ? Ou bien il étaient tous deux la même personne ? Je n'en savais rien, mais je ne voulais pas parler. D'un geste, je le repoussai et il ne protesta pas quand je quittais son salon, pieds nus, pour descendre l'immense cage d'escalier.
En bas, comme prévu, Gwen fumait une cigarette. Elle avait boutonné sa chemise uniquement au niveau de la poitrine, si bien que je pu entrevoir son nombril, et avait récupéré une mini-jupe en jean dans le débarras de la fête. En me voyant arriver, elle me tendit une clope que j'enfournais immédiatement dans la bouche puis elle me regarda avec un immense sourire.
-"Ma petite Léa est devenue une femme !"
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