Note de la fic : 
Publié le 06/04/2012 à 19:53:07 par Games
Je poste l'esquisse d'un projet que devais poster y'a pas mal de temps mais le manque de temps et de préparation m'a pousser à l'abandonner. Donc pour le plaisir de vos yeux (ou pas), je vous dévoile ce premier et dernier chapitre du projet appelé "Négatif". Un Metro2033-like quand je lisais la série "Metro" 
Bonne lecture et n'hésitez pas à poster des commentaires sur l'intégralité mes textes !
Le premier lien est un plan de repérage et l'autre la légende.
http://www.noelshack.com/2012-14-1333734678-PlanPrague.jpg
http://www.noelshack.com/2012-14-1333734650-Lgende.jpg
« On a besoin de plusieurs mondes pour vivre mais on en a qu’un à détruire »
L’oncle d’Anton discutait philosophie autour du feu crépitant avec deux marchands de passage dans la station. Anton lui-même suivait attentivement le cours de la vive discussion depuis son poste de garde à l’extrémité de la rue. Il le tenait avec trois autres hommes dont l’un d’entre eux était un vétéran mal rasé qui avait réussi à traverser la Vltava. Les deux autres étaient des jeunes hommes du même âge qu’Anton. Leur poste était composé de sacs de sable empilés qui barrait la rue entre deux maisons complètement effondrées. Les quatre hommes avaient des AK mais le vétéran possédait un lance-grenade et une visée laser, Anton seulement la visée laser et les deux autres, de simple Kalachnikov rouillée trouvée dans un camion de l’armée abandonné en plein milieu de la perspective Smetanovo Nabrezi.
Anton décrocha de son poste et se tourna vers la station. Elle était coincée entre deux bâtiments qui étaient autrefois des immeubles de banlieues. Les deux gros pavés de béton jetaient leur ombre massive sur les restes bancals des deux autres structures en face. Ceux-ci étaient à demi effondrés, il leur manquait à chacun tout un pan de façade qui dévoilait les appartements à l’intérieur et ce sur toute la hauteur. Un tas de gravas barrait la moitié de la route et une voiture renversée et brûlée occupait l’autre moitié, ne laissant que le trottoir à la gauche d’Anton pour filer vers la station essence. Il avait trouvé sa position sur une carte touristique de la ville. La station poussiéreuse occupait l’angle entre la Vodickova et le grand boulevard de la Vaclavské Namesti dans le quartier de Nové Mesto, au Sud de Prague. Anton se demandait qui avait donné ces noms, au temps où les hommes pouvaient aller et venir comme bon leur semblait. Il n’avait pas connu cette époque et cela le rendait triste. C’était une époque de décadence lui avait dis les anciens, mais il n’y croyait pas.
Il se détourna vers le bout de la rue, de l’autre côté du poste de garde mais il resta pensif. Devant ses yeux apparurent des proches, des amis et des inconnus qu’il avait vu mourir lors de la survie dans le tas de ruine encore fumant qu’était la ville. Il se concentra sur un souvenir lointain. Il avait six années à peine. Il habitait avec un groupe de réfugiés où se mélangeait tous les âges. Ils occupaient un appartement d’un immeuble de huit étages sur la rue Bilkova dans le quartier Josefov, faisant un minimum de bruit et couvrant les fenêtres avec des draps maculés de sang. Un jour, ils avaient entendu comme un frottement dans les étages supérieurs. Les hommes avaient ouvert la porte de l’appartement et s’étaient retrouvé devant la créature qu’Anton trouvait la plus horrible de toutes celles qu’il avait croisé jusqu’ici. Une larve de deux à trois mètres de long, un trou béant entouré de dents comme bouche et une capacité à attirer psychiquement l’homme afin qu’il n’est pas à se déplacer. Il n’en avait jamais revu une pareille. Il avait réussi à s’échapper avec deux autres hommes dont celui qu’il appelait « oncle ».
Bonne lecture et n'hésitez pas à poster des commentaires sur l'intégralité mes textes !
Le premier lien est un plan de repérage et l'autre la légende.
http://www.noelshack.com/2012-14-1333734678-PlanPrague.jpg
http://www.noelshack.com/2012-14-1333734650-Lgende.jpg
« On a besoin de plusieurs mondes pour vivre mais on en a qu’un à détruire »
L’oncle d’Anton discutait philosophie autour du feu crépitant avec deux marchands de passage dans la station. Anton lui-même suivait attentivement le cours de la vive discussion depuis son poste de garde à l’extrémité de la rue. Il le tenait avec trois autres hommes dont l’un d’entre eux était un vétéran mal rasé qui avait réussi à traverser la Vltava. Les deux autres étaient des jeunes hommes du même âge qu’Anton. Leur poste était composé de sacs de sable empilés qui barrait la rue entre deux maisons complètement effondrées. Les quatre hommes avaient des AK mais le vétéran possédait un lance-grenade et une visée laser, Anton seulement la visée laser et les deux autres, de simple Kalachnikov rouillée trouvée dans un camion de l’armée abandonné en plein milieu de la perspective Smetanovo Nabrezi.
Anton décrocha de son poste et se tourna vers la station. Elle était coincée entre deux bâtiments qui étaient autrefois des immeubles de banlieues. Les deux gros pavés de béton jetaient leur ombre massive sur les restes bancals des deux autres structures en face. Ceux-ci étaient à demi effondrés, il leur manquait à chacun tout un pan de façade qui dévoilait les appartements à l’intérieur et ce sur toute la hauteur. Un tas de gravas barrait la moitié de la route et une voiture renversée et brûlée occupait l’autre moitié, ne laissant que le trottoir à la gauche d’Anton pour filer vers la station essence. Il avait trouvé sa position sur une carte touristique de la ville. La station poussiéreuse occupait l’angle entre la Vodickova et le grand boulevard de la Vaclavské Namesti dans le quartier de Nové Mesto, au Sud de Prague. Anton se demandait qui avait donné ces noms, au temps où les hommes pouvaient aller et venir comme bon leur semblait. Il n’avait pas connu cette époque et cela le rendait triste. C’était une époque de décadence lui avait dis les anciens, mais il n’y croyait pas.
Il se détourna vers le bout de la rue, de l’autre côté du poste de garde mais il resta pensif. Devant ses yeux apparurent des proches, des amis et des inconnus qu’il avait vu mourir lors de la survie dans le tas de ruine encore fumant qu’était la ville. Il se concentra sur un souvenir lointain. Il avait six années à peine. Il habitait avec un groupe de réfugiés où se mélangeait tous les âges. Ils occupaient un appartement d’un immeuble de huit étages sur la rue Bilkova dans le quartier Josefov, faisant un minimum de bruit et couvrant les fenêtres avec des draps maculés de sang. Un jour, ils avaient entendu comme un frottement dans les étages supérieurs. Les hommes avaient ouvert la porte de l’appartement et s’étaient retrouvé devant la créature qu’Anton trouvait la plus horrible de toutes celles qu’il avait croisé jusqu’ici. Une larve de deux à trois mètres de long, un trou béant entouré de dents comme bouche et une capacité à attirer psychiquement l’homme afin qu’il n’est pas à se déplacer. Il n’en avait jamais revu une pareille. Il avait réussi à s’échapper avec deux autres hommes dont celui qu’il appelait « oncle ».