1191 : La Croix, le Lys et le Croissant
Par : MarianCross
Genre : Fantastique , Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 4
Une terre poussiéreuse
Publié le 10/12/14 à 20:00:00 par MarianCross
SŒUR PRAETORIA ; SŒUR ALIX ; SŒUR MORENE, quelques jours avant la Purge. (NDLR: Se déroule donc quelques jours avant les chapitres précédents.)
Soundtrack &index=8&list=PL5D18B158413AFA80
- Cela fait des heures, et des heures que nous marchons dans ce maudit désert … Faisons une pause… Grommelait Morène en traînant des pieds, épuisée. Sa crinière jais flottait délicieusement au vent tandis que son armure sombre et pleine de poussière lui semblait plus lourde que jamais.
Cela faisait désormais plusieurs heures que les Filles de Dieux foulaient de leurs bottes la terre aride environnante d’Acre. Elles s’étaient désormais tellement éloignées qu’elle ne pouvait plus apercevoir les imposants murs de la cité depuis leur position.
- Alix ! Supplia Morène, avec un ton plus insistant que jamais.
- La ferme, Morène, par tous les Saints, je vous en supplie, cessez de vous plaindre, vous me fatiguez ! Répliqua sèchement la Suprême, sans même lui lancer un regard, visiblement irritée.
Son Officier ne répondît mot, tandis que Praetoria, esquissait un sourire amusé.
Sœur Alix était accompagnée de deux Officiers, Sœur Morène et Praetoria, les deux étaient flanquées à ses côtés, légèrement en retrait, tandis que le reste de la petite troupe d’infanterie suivait derrière en rangs serrés.
Morène jeta un coup d’œil à la troupe, exclusivement composée de femmes. Ces dernières arboraient une armure mêlée de beige et de blanc, surmontée d’un tabard à l’effigie de leur ordre né en France, une Fleur de Lys dorée. Les soldats avaient l’air aussi fatigués qu’elle.
- Regardez-les, Noble Suprême, regardez comme nos sœurs sont épuisées. Nos armures sont lourdes, et le climat nous est hostile et …
- Nous avons étés envoyées en Terre Sainte par le Pape, et nous avons répondues à son appel. Un grand honneur nous a été fait lorsqu’il nous a confié cette noble mission qui justifie notre présence sur cette terre sacrée, l’Honneur et la Foi sont plus forts que les mœurs physiques. Coupa Alix en portant une main au cœur, comme transcendée par la Lumière à chaque mot débité. Rien ne semblait arrêter sa marche.
- Et que faites-vous de ses barbares sarrasins ? Dois-je vous rappeler que nombres de patrouilles croisées ont été massacrées durant l’accomplissement de leur devoir ? Répondît Morène avec une crainte non dissimulée pour cette menace imminente.
- Oseriez-vous nous comparer à ces chiens galeux ? Ces parasites qui disent se battre pour une cause noble, tandis que seul le tintement de l’or les intéresse ?
- Ces chiens galeux, comme vous les appelez, ne sont pas aveuglés par des idéaux ridicules ! S’emporta finalement Morène en balayant l’air d’un geste de la main, tandis que Praetoria et le reste de la troupe s’offusquaient de ses paroles hérétiques.
- Malheureuse ! Je devrais te brûler pour de tels blasphèmes ! Vociféra Alix en la toisant de haut en bas.
- Mais vous ne le pouvez pas, du moins, pas encore. S’amusa Morène, qui prenait peu à peu l’ascendant sur sa supérieure, tandis qu’un air narquois se dessinait sur son visage de vipère.
La Suprême avait désormais plongée son regard azuré dans le sien, elle la sondait. Morène le savait. Mais c’était bien inutile, une Suprême devait savoir à quoi s’en tenir avec une déshéritée.
- Là-bas, une oasis ! Annonça Praetoria avec l’air si enjoué qui la caractérisait, mettant ainsi un point final à ce véritable bras de fer.
Alix plissa finalement les yeux avant de baisser son voile, dévoilant une bouche finement dessinée.
- Je saurais attendre, Morène, et ce jour-ci, je serais là, pas pour te narguer, non. Je prierais pour ta pauvre âme.
La Suprême se détourna de la déshéritée, avant de finalement annoncer à sa troupe qu’une heure de pause était accordée.
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- Cela fait des heures, et des heures que nous marchons dans ce maudit désert … Faisons une pause… Grommelait Morène en traînant des pieds, épuisée. Sa crinière jais flottait délicieusement au vent tandis que son armure sombre et pleine de poussière lui semblait plus lourde que jamais.
Cela faisait désormais plusieurs heures que les Filles de Dieux foulaient de leurs bottes la terre aride environnante d’Acre. Elles s’étaient désormais tellement éloignées qu’elle ne pouvait plus apercevoir les imposants murs de la cité depuis leur position.
- Alix ! Supplia Morène, avec un ton plus insistant que jamais.
- La ferme, Morène, par tous les Saints, je vous en supplie, cessez de vous plaindre, vous me fatiguez ! Répliqua sèchement la Suprême, sans même lui lancer un regard, visiblement irritée.
Son Officier ne répondît mot, tandis que Praetoria, esquissait un sourire amusé.
Sœur Alix était accompagnée de deux Officiers, Sœur Morène et Praetoria, les deux étaient flanquées à ses côtés, légèrement en retrait, tandis que le reste de la petite troupe d’infanterie suivait derrière en rangs serrés.
Morène jeta un coup d’œil à la troupe, exclusivement composée de femmes. Ces dernières arboraient une armure mêlée de beige et de blanc, surmontée d’un tabard à l’effigie de leur ordre né en France, une Fleur de Lys dorée. Les soldats avaient l’air aussi fatigués qu’elle.
- Regardez-les, Noble Suprême, regardez comme nos sœurs sont épuisées. Nos armures sont lourdes, et le climat nous est hostile et …
- Nous avons étés envoyées en Terre Sainte par le Pape, et nous avons répondues à son appel. Un grand honneur nous a été fait lorsqu’il nous a confié cette noble mission qui justifie notre présence sur cette terre sacrée, l’Honneur et la Foi sont plus forts que les mœurs physiques. Coupa Alix en portant une main au cœur, comme transcendée par la Lumière à chaque mot débité. Rien ne semblait arrêter sa marche.
- Et que faites-vous de ses barbares sarrasins ? Dois-je vous rappeler que nombres de patrouilles croisées ont été massacrées durant l’accomplissement de leur devoir ? Répondît Morène avec une crainte non dissimulée pour cette menace imminente.
- Oseriez-vous nous comparer à ces chiens galeux ? Ces parasites qui disent se battre pour une cause noble, tandis que seul le tintement de l’or les intéresse ?
- Ces chiens galeux, comme vous les appelez, ne sont pas aveuglés par des idéaux ridicules ! S’emporta finalement Morène en balayant l’air d’un geste de la main, tandis que Praetoria et le reste de la troupe s’offusquaient de ses paroles hérétiques.
- Malheureuse ! Je devrais te brûler pour de tels blasphèmes ! Vociféra Alix en la toisant de haut en bas.
- Mais vous ne le pouvez pas, du moins, pas encore. S’amusa Morène, qui prenait peu à peu l’ascendant sur sa supérieure, tandis qu’un air narquois se dessinait sur son visage de vipère.
La Suprême avait désormais plongée son regard azuré dans le sien, elle la sondait. Morène le savait. Mais c’était bien inutile, une Suprême devait savoir à quoi s’en tenir avec une déshéritée.
- Là-bas, une oasis ! Annonça Praetoria avec l’air si enjoué qui la caractérisait, mettant ainsi un point final à ce véritable bras de fer.
Alix plissa finalement les yeux avant de baisser son voile, dévoilant une bouche finement dessinée.
- Je saurais attendre, Morène, et ce jour-ci, je serais là, pas pour te narguer, non. Je prierais pour ta pauvre âme.
La Suprême se détourna de la déshéritée, avant de finalement annoncer à sa troupe qu’une heure de pause était accordée.
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