<h1>Noelfic</h1>

Chloe et moi


Par : 5xBan

Genre : Sentimental , Horreur

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 15

Maintenant ça commence.

Publié le 29/08/15 à 08:50:08 par 5xBan

Le soucis c'est que le temps passant, Joëlle n'est jamais arrivez.
Je me suis dis a moi même que j’étais trop impatiente mais cela faisait presque une heure et il n’était toujours pas la.

La ville n’était pas si grande ça n'aurait du lui prendre que 10 a 15 minutes pour la traverser mais rien, il n’était pas la.
Je commençai a me demander si il ne m'avait pas fait une blague.
Sa manière de se venger a lui, non ça ne pouvait pas être ça.

5 minutes plus tôt...

Je pris sûrement la pire raclée de ma vie a ce moment la, le visage complètement ensanglanté je tenais a peine sur mes deux jambes.
Bien mal m'en pris de souhaiter que je sois pris d'un autre accès de rage ou quoi que ce soit pour me sortir de la mais rien n'y fit.

- Tu réfléchira peut être un peu plus avant de t'en prendre a notre pote la prochaine fois. Cracha l'un d'entre eux

Les fans clubs de Vincent, sa bande de lèche-bottes tous la au complet, soit ils venaient d'eux même ou alors Vincent avait du mal a encaisser la défaite que je lui avais mise.

- C'est comme ça que vous êtes alors, vous faites les malins et vous jouez les durs mais des que quelqu'un vous met une raclée vous vous mettez a six sur lui.... et vous oserez encore vous prétendre être des hommes. Lui répondit-je

Ce n’était pas ce qu'il y avait de plus intelligent a faire mais si je devais perdre ce combat au moins garderais je ma dignité.
Ma remarque ne plu pas au groupe qui s'acharna de plus belle sur ma pauvre personne, je ne pus que me rouler en boule et attendre que cela passe.

Et ils se fatiguèrent enfin après je ne sais combien de minutes.
L'un d'entre eux murmura quelque chose que je n'entendis même pas, j’étais incapable de bouger et je restai la en boule dans cette ruelle, Vincent devait se sentir très fier de lui en ce moment.
Mais le genou que je lui avais brisé le ferais souffrir pour le reste de sa vie donc il n'y a rien qu'il pourrait faire pour me blesser autant que je les blessé.
Cette simple pensée suffit a me faire sourire malgré le fait que j’étais sur le point de perdre connaissance.

Et Chloé qui devait m'attendre avec son fichu thé, je pense que j'aurais encore préféré être avec elle qu'ici.

- J'ai vraiment pas de chance. Me dit-je a moi même en rigolant.

Cela me fit un mal de chien au cotes mais je continuai de rire bêtement, juste pour penser a autre chose que la douleur.
Je n'avais pas tellement envie de retourner a l’hôpital.
A part mon arcade ouverte et ma lèvre déchiré je m'en sortais plutôt bien, enfin c’était une question de point de vue.

Par chance ils ne m'avaient pas racketté par la même occasion.
Difficilement j'extirpai mon téléphone de ma poche et composai le numéro de la seul personne qui je savais ne pourrais pas me refuser de venir m'aider un petit peu.

La sonnerie retentit une fois, et ça décrocha la seconde d’après.

- Joëlle c'est toi ? Je t'attend depuis des heures ? Tonna tout de suite Chloé

- Je sais mais, j'ai eu un petit soucis en cours de route.

Rien que de prononcer cette phrase me fit horriblement mal a cause de mon visage de travers et de ma lèvre.

- Joëlle tu va bien ?

-Y a une ruelle pas loin, c'est la que je suis, si tu pouvais venir me donner un coup de main.

Et je raccrochai aussitôt, je n'aurais de tout façon pas eu la force d'expliquer a Chloé ce qui c’était passé.

Me laissant roulé sur le dos je m’étendis de tout mon long et fermai les yeux en espérant qu'elle ne tarderais pas trop.

L'attente ne sembla d'ailleurs pas bien longue car j'ouvris aussitôt les yeux la seconde d’après ... ou du moins j'avais l'impression que ça venait de faire une seconde.

-Joëlle arrête de rêvasser je t'en prie.

Levant la tête, je ne reconnus pas tout de suite l'endroit ou je me trouvais mais tout me revint en mémoire avec un sentiment d'horreur et de joie mélangé.

Ma classe de primaire, tout mes amis étaient la assis sur leurs bancs a discuter entre eux, quand a moi j’étais sur le banc du fond ou j’étais tout le temps assis.

Et notre professeur, il était assis sur son bureau tout devant et lisait son journal, il me terrifiait au plus au point d'habitude mais cette fois ci je n'en ressentais pas la moindre peur.
Est ce que tout ceci n’était qu'un rêve, un rêve extrêmement réaliste ?

Mattheo, Lisa, Arthur, Élisabeth, Marie, ils étaient tous la.
Tout ceci n'avait été qu'un rêve ? La vie m'offrait une seconde chance, je parvenais a peine a y croire.
J'ignore comment ou pourquoi mais tout se rejouait exactement comme a l’époque, sauf que cette fois j'avais la tête d'un ado de 18 ans.

-Je vous donne du temps libre ce n'est pas pour que tu dormes Joëlle. Me dit Monsieur Mars d'un ton si bienveillant.

-Oui je ne recommencerais plus monsieur. Lui répondit dit-je en m’étonnant du son de ma voix.

M'adressant un sourire, le professeur que j'avais autrefois admiré replongea la tête dans son journal.
Encore un peu déstabilisé par ce qu'il se passait je me pinçais plusieurs fois priant de tout mon cœur pour que cela ne soit pas un rêve.

-Pourquoi tu fais ça t'est débile ou quoi ? Me dit le garçon assis a coté de moi en gloussant.

Mattheo, mon meilleur ami d'enfance, celui qui a été tué en premier, j'ai pleuré sa mort durant des années et maintenant il se tenait la devant moi. Je vivais a nouveau.
Rien de tout cela ne s’était passé, j’étais libre a nouveau.

Plus de Chloé, plus de Vincent, ni d'hallucination.
Je pouvais changer le passé, faire en sorte que tout cela n'arrive jamais, j'avais enfin ma seconde chance.
Dans mon excitation je ne répondis même pas a Mattheo qui d'ailleurs n'attendit même pas ma réponse.

Je levai la main et demandai la permission d'aller au toilette.
Je la reçu sans aucun soucis.
Me faufilant entre les bancs je souris en apercevant tout ces têtes familières, Marie qui me souriait, Arthur toujours en train d’écrire quelque chose et Élisabeth la plus jolie du groupe.

Refermant la porte derrière moi, je déambulai dans les couloirs reconnaissant chaque pièces qui avait fait mon enfance.
Il faisait un temps magnifique dehors, le soleil était haut dans le ciel, un ciel d'un bleu magnifique d'ailleurs.
Cela me fit d'ailleurs quelques peu étrange d’être dans un corps d'enfant a nouveau mais comparé a la chance qu'on m'offrait je pourrais sûrement m'y habituer sans problème.

Ou était la toilette déjà, a l’extérieur si mes souvenirs étaient bon dans un bâtiment a part, d'ailleurs personne n'aimait y aller car ça sentait le fauve a l’intérieur je m'en rappelle.
Je m'y rendis en sautillant comme un gamin, en somme j’étais redevenu un gamin. J'en profitai au passage pour explorer un petit peu reconnaissant tel ou tel endroits avec un sourire sur les lèvres.
Puis ayant fait ma petite affaire je retournai en classe pour être avec les autres.

Mais sur le chemin du retour je heurtai une fille au tournant d'un couloir, nous nous effondrèrent tout les deux sur le sol sous l'effet du choc.

-Excuse moi je ne t'avais pas vu. Rétorquai-je a son adresse.

La jeune fille était sur le point de pleurer, normal pour un gosse alors je fis mon possible pour éviter qu'elle n’éclate en pleure dans le couloir.
Elle n’était pas très lourde et j’étais assez costaud donc je la soulevai et la pris dans mes bras.
Ça la surprit un peu mais elle ne se débattit pas.

-Tu saurais m'indiquer le chemin vers l'infirmerie ? Lui demandai-je puis en remarquant son air interrogateur je reformulai ma phrase.

-Le médecin il est ou ?

-Par la. Dit-elle de sa petite voix en désignant un couloir avec son doigt.

Je me mis alors en route, luttant tout de même pour ne pas la laisser tomber et comme l'infirmerie semblait être a l'autre bout de l’école je décidai d'entamer la discussion.

-Je ne t'avais pas vu tout a l'heure, pardon si je t'ai fais mal.

-Ça ne fait rien. dit-elle en me souriant maintenant qu'elle semblait être plus a l'aise.

Les quelques adultes que je croisèrent eurent un regard attendris face a la scène , un garçon portant sa copine dans ses bras devaient ils se dirent et ça devait être assez comique en effet.

-Comment tu t'appelle ? Demanda la petite fille

La question me surpris un peu car d'habitude tout le monde savait qui j’étais ... mais dans un monde ou rien de tout « cela » ne s’était passé la question me semblait légitime.

-Je m'appelle Joëlle. Répondit-je avec mon plus beau sourire.

-Salut Joëlle, moi c'est Chloé.

Sous l'effet de la réalisation je faillis presque la lâcher.

-Pourquoi tu t’arrête ?

-C'est quoi ton nom de famille ?

-Frazer pourquoi ?

Chloé était dans la même école que moi ?
Pourquoi je ne l'avais jamais remarqué avant, c'est de la qu'elle me connaît... mais alors c'est aussi pour ça qu'elle est tomber amoureuse de moi, en ce moment précis quand je les croisé dans le couloir, mais cette scène ne devait pas avoir lieu, je n’étais pas censé la croiser alors....

Je ne lui dis plus rien jusqu’à ce qu'on arrive enfin a l'infirmerie.
L’infirmière assise a son bureau, se leva en me voyant entrée et pris Chloé dans ses bras, une bonne chose car je n'aurais pas tenu plus longtemps.
Cette dernière me fit tout de même un bisou sur la joue avant de quitter mes bras puis rougit aussitôt cachant sa tête contre l’épaule de l’infirmière.

-N'est ce pas mignon. Dit l’infirmière en souriant. Tu peux y aller maintenant je m'occupe d'elle.

En quittant l'infirmerie je m'adossai contre le mur quelques mètres plus loin, est ce que je venais de modifier le passé ?
Refaisant le chemin en sens inverse je fini enfin par retrouver ma classe, bien mal m'en pris pourtant.

En entrant, Arthur me fit tout de suite une petite blague.

-Eh ben t'en a mis du temps, t’était tombé dedans ou quoi ?

Tout le monde rit de bon cœur moi de même, c’était débile comme blague mais si on la remettait dans le contexte ça en devenait tout de suite plus drôle.
M'asseyant a mon bureau je passai le reste de l'heure dans mes réflexions, seul le bruit de la cloche me sortit de ma profonde méditation.

-Je vous souhaite une bonne journée les enfants, n'oubliez pas que demain nous allons tous ensemble pour un grand barbecue. avant le début des grandes vacances.

Tout le monde éclata de joie en cœur.

Pour ma part, la nouvelle me fit l'effet d'une claque.
Le barbecue, c'est ce jour la que ma vie va changer.

Mais pas cette fois ci ....

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