Chloe et moi
Par : 5xBan
Genre : Sentimental , Horreur
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 10
Une lueur d'espoir.
Publié le 29/08/15 à 08:46:02 par 5xBan
J'aurais du m'en douter.
J'aurais du le sentir venir.
Pourquoi une fille comme elle se serait intéressé a moi aussi rapidement, mais surtout pourquoi est ce que je m’était laissez prendre ?
Ça me faisait mal, mais je me rendais compte que je n'avais fais que me mentir a moi-même tout ce temps.
Tout mes beaux discours du loup solitaire vivant en réclusion, c’était juste du vent tout ça, j'avais besoin de l'affection de quelqu'un d'autres.
Peut être que j'avais tenu les premières années mais j'en étais a un stade ou cela ne devenait plus pensable.
Je ne pensais pas forcement au coté sexuelle de la chose même si il est vrai que ma paranoïa m'avait privé de ce plaisir, est ce que je devais le percevoir comme une honte ?
Je ne saurais dire.
Après la bagarre mes blessures revinrent a la charge de plus belle me faisant souffrir a chacun de mes mouvements.
Je fus emmené chez le directeur.
Pas de haussement de la voix, pas de cri, rien....
Un éducateur lui ayant raconté l'histoire il ne fit rien d'autres que de me fixer pendant des longues instants se raclant la gorge de temps a autre comme si il cherchait par ou commencer.
Puis il prit enfin la parole, m'expliquant dans les grandes lignes ce qui allait se passer.
Je fus renvoyé temporairement sans surprise...je fus même étonne de ne pas être renvoyé définitivement.
Mon acte avait parait il choqué énormément d’élèves qui serait aujourd'hui sous assistance psychologique pour les aider a surmonter « ça ».
Bande de déchets... vous ne savez plus quoi faire pour attirer l'attention sur vous, c’était moi la victime dans l'histoire, mais encore une fois au yeux du monde je passais pour un monstre.
Je les haïssais tous, tous la a regarder sans même intervenir.
Mais surtout, je détestais Chloé, cette salope m'avait affiché la devant tout le monde.
J'avais eu tellement de mal a me crée un équilibre stable et elle venait de tout détruire...elle devait sûrement bien rire de moi a l'heure qu'il était.
Mais j'avais détruis son copain et le simple fait de l'imaginer agonisant dans une chambre d’hôpital avec Chloé a ses cotés me fit sourire bien malgré moi.
Clayden fut contacté par l’école après l'incident, j'avais rendez vous dans seulement une semaine mais quand on lui expliqua la situation il accepta immédiatement de me recevoir.
- Vous savez tout désormais. Concluais-je terminant mon récit
- Merci Joëlle, le directeur m'a brièvement raconté tout cela mais je voulais avoir ta version de l'histoire.
Ça me rassurez de pouvoir être la dans ce bureau ou le temps semblait s’arrêter, et Clayden était l'une des rares personnes en qui j'avais encore confiance.
- Autant te dire que tu n'a pas rendu les choses plus simples.
- J'en suis conscient mais.... ces derniers temps j'ai l'impression de perdre le contrôle de moi-même.
- Perdre le contrôle ? Dit-il en répétant
Est ce que ça valait la peine ?
Devais je lui raconter mon histoire sur ce qu'il s’était passé dans mon appartement , ou le fait que j'avais brutalement massacré le sportif ?
Oui, j'en avais besoin, j'avais besoin qu'il me rassure.
- Il y a bien quelque chose oui ...
Le silence, l'obscurité, le calme.
Cet endroit était spécial, le temps semblait ralentir comme effrayé de déranger ce qui occupait ces lieux.
Il y régnait une ambiance pesante et cela me mettait mal a l'aise.
Les couloirs étaient tous vides, mais ils gardaient la trace de ce qui s'y était passé, chaque pas que je faisais me donnais l'impression de souiller la mémoire de cet endroit.
Seul...j’étais réellement tout seul.
De temps a autre j'avais l'impression d'entendre quelque chose mais je savais bien que c’était juste mon imagination me jouant des tours.
Et plus d'une fois il m'est arrivez de craquer et de courir dans ces couloirs avec l'espoir stupide que quelque chose viendrait a changer.
Mais rien n'y faisait, je revenais toujours a mon point de départ.
Épuisé je m'affalai contre le mur et me laissai glisser de tout mon long.
Il y a longtemps que j'avais perdu la notion du temps, ici des secondes pouvaient être des heures comme des semaines.
Mais je sentais comme une progression....comme si l'influence de cet endroit commençait a faiblir.... ou plutôt comme si je commençais a m'y habituer.
Je finirais par trouver une sortie et quand je serais libre....il me le payera.
J'aurais du le sentir venir.
Pourquoi une fille comme elle se serait intéressé a moi aussi rapidement, mais surtout pourquoi est ce que je m’était laissez prendre ?
Ça me faisait mal, mais je me rendais compte que je n'avais fais que me mentir a moi-même tout ce temps.
Tout mes beaux discours du loup solitaire vivant en réclusion, c’était juste du vent tout ça, j'avais besoin de l'affection de quelqu'un d'autres.
Peut être que j'avais tenu les premières années mais j'en étais a un stade ou cela ne devenait plus pensable.
Je ne pensais pas forcement au coté sexuelle de la chose même si il est vrai que ma paranoïa m'avait privé de ce plaisir, est ce que je devais le percevoir comme une honte ?
Je ne saurais dire.
Après la bagarre mes blessures revinrent a la charge de plus belle me faisant souffrir a chacun de mes mouvements.
Je fus emmené chez le directeur.
Pas de haussement de la voix, pas de cri, rien....
Un éducateur lui ayant raconté l'histoire il ne fit rien d'autres que de me fixer pendant des longues instants se raclant la gorge de temps a autre comme si il cherchait par ou commencer.
Puis il prit enfin la parole, m'expliquant dans les grandes lignes ce qui allait se passer.
Je fus renvoyé temporairement sans surprise...je fus même étonne de ne pas être renvoyé définitivement.
Mon acte avait parait il choqué énormément d’élèves qui serait aujourd'hui sous assistance psychologique pour les aider a surmonter « ça ».
Bande de déchets... vous ne savez plus quoi faire pour attirer l'attention sur vous, c’était moi la victime dans l'histoire, mais encore une fois au yeux du monde je passais pour un monstre.
Je les haïssais tous, tous la a regarder sans même intervenir.
Mais surtout, je détestais Chloé, cette salope m'avait affiché la devant tout le monde.
J'avais eu tellement de mal a me crée un équilibre stable et elle venait de tout détruire...elle devait sûrement bien rire de moi a l'heure qu'il était.
Mais j'avais détruis son copain et le simple fait de l'imaginer agonisant dans une chambre d’hôpital avec Chloé a ses cotés me fit sourire bien malgré moi.
Clayden fut contacté par l’école après l'incident, j'avais rendez vous dans seulement une semaine mais quand on lui expliqua la situation il accepta immédiatement de me recevoir.
- Vous savez tout désormais. Concluais-je terminant mon récit
- Merci Joëlle, le directeur m'a brièvement raconté tout cela mais je voulais avoir ta version de l'histoire.
Ça me rassurez de pouvoir être la dans ce bureau ou le temps semblait s’arrêter, et Clayden était l'une des rares personnes en qui j'avais encore confiance.
- Autant te dire que tu n'a pas rendu les choses plus simples.
- J'en suis conscient mais.... ces derniers temps j'ai l'impression de perdre le contrôle de moi-même.
- Perdre le contrôle ? Dit-il en répétant
Est ce que ça valait la peine ?
Devais je lui raconter mon histoire sur ce qu'il s’était passé dans mon appartement , ou le fait que j'avais brutalement massacré le sportif ?
Oui, j'en avais besoin, j'avais besoin qu'il me rassure.
- Il y a bien quelque chose oui ...
Le silence, l'obscurité, le calme.
Cet endroit était spécial, le temps semblait ralentir comme effrayé de déranger ce qui occupait ces lieux.
Il y régnait une ambiance pesante et cela me mettait mal a l'aise.
Les couloirs étaient tous vides, mais ils gardaient la trace de ce qui s'y était passé, chaque pas que je faisais me donnais l'impression de souiller la mémoire de cet endroit.
Seul...j’étais réellement tout seul.
De temps a autre j'avais l'impression d'entendre quelque chose mais je savais bien que c’était juste mon imagination me jouant des tours.
Et plus d'une fois il m'est arrivez de craquer et de courir dans ces couloirs avec l'espoir stupide que quelque chose viendrait a changer.
Mais rien n'y faisait, je revenais toujours a mon point de départ.
Épuisé je m'affalai contre le mur et me laissai glisser de tout mon long.
Il y a longtemps que j'avais perdu la notion du temps, ici des secondes pouvaient être des heures comme des semaines.
Mais je sentais comme une progression....comme si l'influence de cet endroit commençait a faiblir.... ou plutôt comme si je commençais a m'y habituer.
Je finirais par trouver une sortie et quand je serais libre....il me le payera.
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