Les péripéties d'un branleur (SAISON 1)
Par : GeneralJVC1
Genre : Nawak , Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 24
Publié le 04/01/16 à 21:36:30 par GeneralJVC1
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CHAPITRE 24 : La nuit tombe...
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Il est 18H49, suite à la mort de Victor, Gilbert prit la décision d'annoncer cette terrible nouvelle à Sabrina, la femme de son vieil ami.
La résidence dans laquelle ils habitent est très calme, cette habitat aux allures pittoresques est essentiellement occupée par des personnes âgées, Victor et sa femme s'y sont installés à la naissance de leur troisième fille, Emilie, pour quelle puisse vivre dans un environnement adéquat et grandir en toute sécurité.
Accompagné de Fred, un autre agent de police, Victor emprunte les marches pour se rendre à l'étage.
L’ambiance qui règne dans les couloirs est reposante, agréable. Aucune odeur n'émane de nul part, tout est propre, symétrique, cadré, pas de toiles d'araignée, aucun poussières, un grand soin est apporté à cette résidence.
Le vieil homme à la retraite reconnait la porte d'entrée, il frappe.
On peut entendre des petits pas rapides qui se rapprochent à l'intérieur.
La porte s'ouvre, c'est Emilie, un grand sourire aux lèvres.
Emilie : Papa ?
Gilbert : Tient, bonjour toi :)
La petite semble déçu, ce n'est pas son père à la porte d'entrée mais deux hommes qu'elle n'a jamais vu de sa vie. La dernière visite de Gilbert remonte à il y'a 3 ans, Emilie était très jeune cette année là, il lui est donc impossible de le reconnaître.
Sabrina : Gilbert ? C'est bien toi ?
Gilbert : Bonsoir Sabrina...
Sabrina : Ça faisait longtemps :) Ho, bonsoir Fred :)
Fred : Bonsoir.
Sabrina : Victor n'est pas avec toi ? Vous aviez rendez-vous non ?
Gilbert : Sabrina, il faut que je te dise...
Sabrina : Que tu me dises quoi ?
Sabrina se rend compte que quelque chose cloche, elle fixe Gilbert attentivement, puis Fred.
A travers leur regard, elle comprend et fond en larme, dans les bras de Gilbert.
La petite dernière ne comprend pas ce qui se passe et demande à sa mère pourquoi elle pleure, Fred l'emmène jouer dans sa chambre.
Suite à cette annonce, Sabrina commence à se calmer, Gilbert la fait s'asseoir sur le divan, pendant ce ce temps-là, Fred revient vers vers eux.
Sabrina : Comment c'est arrivé ?
Fred : Il a été tué par balles, deux coups ont été tirés, un au niveau du dos, et un à la tête.
Il devait très certainement fuir quelqu'un, mais il n'a pas eu le temps d'arriver jusqu'au commissariat...
Par contre ce qui est bizarre c'est qu'on a retrouvé qu'une seule balle, celle qui était logé dans son dos...
Gilbert : Dis moi, est-ce que Victor c'était fait des ennemies ?
Sabrina : Non non, Victor s'entendait bien avec tous le monde...
Gilbert : Sabrina ?
Sabrina : ... Y'avait bien un type l'autre jour... Il l'avait interpellé dans la rue car il essayé de convertir les passants à une religion ou quelque chose dans le genre...
Gilbert : Quoi ?! Il ressemblait à quoi ?!
Sabrina : Il avait un débardeur blanc... et une casquette je crois, c'était quelqu’un de plutôt costaud.
Il portait... une croix religieuse autours du cou...
Fred : Et c'est tout ?
Sabrina : Et bien... Il était blanc en tout cas, européen... Ha oui !
Quand... quand Victor lui a demandé son nom, il lui a donné le suivant : Charles Desco.
Gilbert : Charles Deso...
Fred : Merci pour toute ses informations, elles nous seront précieuses, je pense que nous commencerons notre enquête de ce côté
Gilbert : Si ça ne te dérange pas, je vais rester un peut avec elle pour discuter.
Fred : Pas de soucie je comprend. On va coincer le salopard qui a fait ça à votre mari, je vous le promet.
Sabrina : Merci...
Fred : Gilbert, ce fut un plaisir
Gilbert : Salut Fred.
Après qu'il ai quitté la résidence, Sabrina servie du thé à Gilbert dans le salon pendant qu'Emilie continuait de jouer dans sa chambre. Le soleil commence à se coucher, les véhicules se font de plus en plus rares, aucun bruit, le silence règne dans le bâtiment.
Gilbert : Dis moi Sabrina, je suis désolé de te poser ses questions après ce qui s'est passé mais...
Sabrina : Non c'est bon, tu peux y aller.
Gilbert : Voilà, j'avais rendez-vous aujourd'hui avec lui car il avait quelque chose d'important à me faire part...
Sabrina : Au sujet de cette fameuse affaire de corps brûlés ?
Gilbert : Oui... Il a dit avoir besoin de mon aide car ça lui semblait plus grave qu'il n'en avait l'air...
Il ne souhaitait pas en faire part à ses collègues de police...
Sabrina : C'est pour ça que tu n'en as pas parlé quand Fred était là ?
Gilbert : Oui... Il ne semblait pas pouvoir leur faire confiance...
Sabrina : Comment ça ? Pourtant ils travaillaient tous ensemble.
Gilbert : Il est mort devant le commissariat, ils sont intervenues trop tard parce qu'ils étaient sois-disant en réunion... Deux coups de feu et personne n'a rien entendu ? Ça ne te semble pas bizarre à toi ?
Sabrina : Si... De plus Fred à ajouter qu'il manquait une balle sur les lieux...
Gilbert : Et ça c'est tout à fait normal.
Sabrina : Comment ça ?
Gilbert fouille dans la poche de sa veste et y sort une balle.
Gilbert : S'il manquait une balle, c'est parce que c'est moi qui l'ai ramassé.
Sabrina : Mais c'est interdit de ramasser des preuves !
Gilbert : T'en fais pas pour moi. Tient, regarde bien cette balle, qu'est-ce que tu vois ?
Sabrina : Heu... Et bien... Tu sais... Je ne m'y connais pas vraiment en arme à feu...
Gilbert : Ça, c'est une balle de 9mm, le calibre que les agents de police gardent toujours sur eux.
Sabrina : Tu veux me dire que... que la police serait impliqué ?!
Gilbert : C'est ce que je pense.
Sabrina : Mais ça ne prouve rien, y'a pas que les flics qui utilisent ce type d'armes...
Gilbert : C'est vrai, par contre, des balles de 9mm avec gravé dessus "MFP", seul nos flics à nous à Meaulieu en possèdent. Ça signifie, Meaulieu Fonction de Police, chaque balle possède cette inscription, ça permet d'être sur qu'elles nous appartiennent.
Sabrina : Ça aurait pu être l'arme de Victor...
Gilbert : Victor utilise des balles à Plomb, il est le seul à le faire d'ailleurs et je suis le seul au courant.
Sabrina : Vraiment ?! Mais pourquoi ?
Gilbert : Il n'a jamais vraiment aimé se servir des armes à feu, malgré tout, sache qu'une balle à plomb peut tuer un homme à bout portant en pleine tête. En tout cas, ce qui est sur, c'est que c'est un arme de fonction qui a été utilisé et qu'il ne s'agissait pas de celle de Victor.
Sabrina : Mais qu'est-ce que je vais faire ? Et pour la petite ? On est plus en sécurité ici
Gilbert : Rien ne nous dit que la police entière de cette ville est impliqué... Victor a été tué car il avait découvert quelque chose... Et ce quelque chose, c'était très certainement l'identité des personnes derrière le crime de cette nuit.
Sabrina : Des traîtres parmi la police...
Gilbert : Je pense que je vais faire un tour chez ce Charles Desco, toi tu restes là avec la petite, s'il y'a le moindre soucie, tu m'appel sur mon portable, j’accourrais ici le plus vite possible, compris ?
Sabrina : Oui compris.
Gilbert : Ne parle de ça à personne, reste enfermé ici jusqu'à mon retour, je n'en ai pas pour longtemps.
Sabrina : D'accord.
Gilbert est déterminé à résoudre cette enquête, seul, de toute manière, pour lui, impossible de faire confiance à qui que ce soit dans la police. Il sort de l'appartement et remarque que la nuit est tombé.
Il ne reste plus qu'à faire une petite recherche Internet pour découvrir ou habite ce fameux Charles Desco.
Il tient une piste, impossible de faire demi-tour, il doit trouver des réponses au plus vite.
.....................
Après le sale coup que cet enfoiré de Robert nous as fait à moi et Amélia (Surtout à moi en fait ), il est allé s'installer tout au fond de la cellule pour dormir.
Moi j'ai du me nettoyer à l'aide de mon tee-shirt
Du coup, je me retrouve torse nue, enfermé avec une bombasse et un putain de pédo
Amélia : Tony...
Tony : Qu'est-ce tu veux ?
Amélia : Désolé pour tout à l'heure, c'était stupide de se disputer comme ça, on devrait plutôt se serrer les coudes et pas se séparer...
Tony : C'est de ta faute si on en est là. Si t'était pas aussi conne et naïf, je serais chez moi entrain de jouer sur mon PC en bouffant mes fraises tagada (
Amélia : Ch'ui vraiment désolé... En tout cas c'est gentil d'être venu à mon secours, et tout seul en plus, jamais je t'aurais cru aussi courageux
Tony : T'emballe pas, j'étais venu avec Kévin aussi, et s'était juste pour vous filmer toi et l'autre enculé de Brendon au cas ou vous feriez chikiboum
Amélia : Chikiquoi
Tony : Tu connais pas Jérome toujours puceaux à 27 ans ?
Amélia : Heu... Non...
Tony : Bon bah laisse tomber... Bref, cet enfoiré d'Kévin ma laissé tomber et il s'est cassé... Du coup j'me suis fais chopper comme une merde
Amélia se met à ricaner suite à ma remarque.
Tony : Tu trouves ça marrant en plus ?!
Amélia : Excuse-moi, je repense juste à la scène ou ils t'ont attrapés, la tête que tu faisais
Tony : Ça va, je sais que j'ai une sale gueule pas la peine d'en rajouter
Amélia : Dis pas de bêtise, j'te trouve mignon comme tu es moi
Tony : Ha bon ?
Wow, elle vient de me dire que ch'ui mignon là ? No raj' les pucix
Tony : Ouais bah toi en tout cas t'es pas belle, t'es même ultra moche
Amélia : Je sais que tu dis ça juste pour m'embêter, je suis sur qu'au fond, t'es quelqu’un de bien
Tony : Insulte moi encore une fois comme ça et je te vomis dessus
Amélia : Pfffff
Faut avouer qu'au delà de ses boobs, elle a un jolie sourire... J'avais jamais remarqué, trop occupé à mater son cul ou sa poitrine à la première occasion
Amélia : En tout cas merci
Tony : De quoi ?
Soudain, à ma grande surprise, elle m'embrasse sur la joue
Amélia : Merci d'arriver encore à me redonner le sourire après tout ce qui s'est passé
Tony : ... Ouais ouais de rien
Amélia : Allez on devrait essayé de dormir, on retentera de s'enfuir d'ici demain :)
Elle s'installe juste à côté de moi et utilise sa petite veste comme coussin.
Malgré les conditions, elle s'endort assez vite.
Robert : Comme vous êtes mignons tous les deux
Tony : Tu dors pas toi ?
Robert : Si vous arrêtiez de discuter peut-être que j'y arriverais
Tony : T'es qu'un gros enculé de mes couilles
Robert : Roh ça va j'aurais pu vous faire pire, j'ai été très gentil jusque là, et puis c'est à cause de vous et de vos petits camarades que j'ai atterrie dans ce trou, alors j'ai moi aussi toutes les raisons du monde de vous détester.
Tony : J'men tamponne sale pédo décérébré
Robert : Que d'amours en ce lieu
En tout cas j'éspère que vous me tiendrez encore compagnie demain.
Tony : Pourquoi tu dis ça
Robert : Vous êtes pas mes premiers compagnons de cellule, y'avait d'autres gars avant vous, ils ont été emmenés quelque part, et depuis je les ai vu bosser pour ses malades.
Ils ont du leur laver le cerveau ou un truc du genre
Tony : Tu pouvais pas l'dire avant ?
Robert : Ça va j'peut pas penser à tout
Tony : Putain... Y'a qu'à moi que ça arrive ces situations à la con...
Robert : Bon moi j'ai sommeil, j'vais faire dodo
Robert retourne se coucher, Amélia elle dort toujours... Je m'installe à mon tour à côté d'elle et repense à ma mère, à Marc, Momo, Julien et les autres... Est-ce que je vais les revoir un jour ? Ou alors est-ce que je vais prier le restant de ma vie pour un dieu à la con...
CHAPITRE 24 : La nuit tombe...
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Il est 18H49, suite à la mort de Victor, Gilbert prit la décision d'annoncer cette terrible nouvelle à Sabrina, la femme de son vieil ami.
La résidence dans laquelle ils habitent est très calme, cette habitat aux allures pittoresques est essentiellement occupée par des personnes âgées, Victor et sa femme s'y sont installés à la naissance de leur troisième fille, Emilie, pour quelle puisse vivre dans un environnement adéquat et grandir en toute sécurité.
Accompagné de Fred, un autre agent de police, Victor emprunte les marches pour se rendre à l'étage.
L’ambiance qui règne dans les couloirs est reposante, agréable. Aucune odeur n'émane de nul part, tout est propre, symétrique, cadré, pas de toiles d'araignée, aucun poussières, un grand soin est apporté à cette résidence.
Le vieil homme à la retraite reconnait la porte d'entrée, il frappe.
On peut entendre des petits pas rapides qui se rapprochent à l'intérieur.
La porte s'ouvre, c'est Emilie, un grand sourire aux lèvres.
Emilie : Papa ?
Gilbert : Tient, bonjour toi :)
La petite semble déçu, ce n'est pas son père à la porte d'entrée mais deux hommes qu'elle n'a jamais vu de sa vie. La dernière visite de Gilbert remonte à il y'a 3 ans, Emilie était très jeune cette année là, il lui est donc impossible de le reconnaître.
Sabrina : Gilbert ? C'est bien toi ?
Gilbert : Bonsoir Sabrina...
Sabrina : Ça faisait longtemps :) Ho, bonsoir Fred :)
Fred : Bonsoir.
Sabrina : Victor n'est pas avec toi ? Vous aviez rendez-vous non ?
Gilbert : Sabrina, il faut que je te dise...
Sabrina : Que tu me dises quoi ?
Sabrina se rend compte que quelque chose cloche, elle fixe Gilbert attentivement, puis Fred.
A travers leur regard, elle comprend et fond en larme, dans les bras de Gilbert.
La petite dernière ne comprend pas ce qui se passe et demande à sa mère pourquoi elle pleure, Fred l'emmène jouer dans sa chambre.
Suite à cette annonce, Sabrina commence à se calmer, Gilbert la fait s'asseoir sur le divan, pendant ce ce temps-là, Fred revient vers vers eux.
Sabrina : Comment c'est arrivé ?
Fred : Il a été tué par balles, deux coups ont été tirés, un au niveau du dos, et un à la tête.
Il devait très certainement fuir quelqu'un, mais il n'a pas eu le temps d'arriver jusqu'au commissariat...
Par contre ce qui est bizarre c'est qu'on a retrouvé qu'une seule balle, celle qui était logé dans son dos...
Gilbert : Dis moi, est-ce que Victor c'était fait des ennemies ?
Sabrina : Non non, Victor s'entendait bien avec tous le monde...
Gilbert : Sabrina ?
Sabrina : ... Y'avait bien un type l'autre jour... Il l'avait interpellé dans la rue car il essayé de convertir les passants à une religion ou quelque chose dans le genre...
Gilbert : Quoi ?! Il ressemblait à quoi ?!
Sabrina : Il avait un débardeur blanc... et une casquette je crois, c'était quelqu’un de plutôt costaud.
Il portait... une croix religieuse autours du cou...
Fred : Et c'est tout ?
Sabrina : Et bien... Il était blanc en tout cas, européen... Ha oui !
Quand... quand Victor lui a demandé son nom, il lui a donné le suivant : Charles Desco.
Gilbert : Charles Deso...
Fred : Merci pour toute ses informations, elles nous seront précieuses, je pense que nous commencerons notre enquête de ce côté
Gilbert : Si ça ne te dérange pas, je vais rester un peut avec elle pour discuter.
Fred : Pas de soucie je comprend. On va coincer le salopard qui a fait ça à votre mari, je vous le promet.
Sabrina : Merci...
Fred : Gilbert, ce fut un plaisir
Gilbert : Salut Fred.
Après qu'il ai quitté la résidence, Sabrina servie du thé à Gilbert dans le salon pendant qu'Emilie continuait de jouer dans sa chambre. Le soleil commence à se coucher, les véhicules se font de plus en plus rares, aucun bruit, le silence règne dans le bâtiment.
Gilbert : Dis moi Sabrina, je suis désolé de te poser ses questions après ce qui s'est passé mais...
Sabrina : Non c'est bon, tu peux y aller.
Gilbert : Voilà, j'avais rendez-vous aujourd'hui avec lui car il avait quelque chose d'important à me faire part...
Sabrina : Au sujet de cette fameuse affaire de corps brûlés ?
Gilbert : Oui... Il a dit avoir besoin de mon aide car ça lui semblait plus grave qu'il n'en avait l'air...
Il ne souhaitait pas en faire part à ses collègues de police...
Sabrina : C'est pour ça que tu n'en as pas parlé quand Fred était là ?
Gilbert : Oui... Il ne semblait pas pouvoir leur faire confiance...
Sabrina : Comment ça ? Pourtant ils travaillaient tous ensemble.
Gilbert : Il est mort devant le commissariat, ils sont intervenues trop tard parce qu'ils étaient sois-disant en réunion... Deux coups de feu et personne n'a rien entendu ? Ça ne te semble pas bizarre à toi ?
Sabrina : Si... De plus Fred à ajouter qu'il manquait une balle sur les lieux...
Gilbert : Et ça c'est tout à fait normal.
Sabrina : Comment ça ?
Gilbert fouille dans la poche de sa veste et y sort une balle.
Gilbert : S'il manquait une balle, c'est parce que c'est moi qui l'ai ramassé.
Sabrina : Mais c'est interdit de ramasser des preuves !
Gilbert : T'en fais pas pour moi. Tient, regarde bien cette balle, qu'est-ce que tu vois ?
Sabrina : Heu... Et bien... Tu sais... Je ne m'y connais pas vraiment en arme à feu...
Gilbert : Ça, c'est une balle de 9mm, le calibre que les agents de police gardent toujours sur eux.
Sabrina : Tu veux me dire que... que la police serait impliqué ?!
Gilbert : C'est ce que je pense.
Sabrina : Mais ça ne prouve rien, y'a pas que les flics qui utilisent ce type d'armes...
Gilbert : C'est vrai, par contre, des balles de 9mm avec gravé dessus "MFP", seul nos flics à nous à Meaulieu en possèdent. Ça signifie, Meaulieu Fonction de Police, chaque balle possède cette inscription, ça permet d'être sur qu'elles nous appartiennent.
Sabrina : Ça aurait pu être l'arme de Victor...
Gilbert : Victor utilise des balles à Plomb, il est le seul à le faire d'ailleurs et je suis le seul au courant.
Sabrina : Vraiment ?! Mais pourquoi ?
Gilbert : Il n'a jamais vraiment aimé se servir des armes à feu, malgré tout, sache qu'une balle à plomb peut tuer un homme à bout portant en pleine tête. En tout cas, ce qui est sur, c'est que c'est un arme de fonction qui a été utilisé et qu'il ne s'agissait pas de celle de Victor.
Sabrina : Mais qu'est-ce que je vais faire ? Et pour la petite ? On est plus en sécurité ici
Gilbert : Rien ne nous dit que la police entière de cette ville est impliqué... Victor a été tué car il avait découvert quelque chose... Et ce quelque chose, c'était très certainement l'identité des personnes derrière le crime de cette nuit.
Sabrina : Des traîtres parmi la police...
Gilbert : Je pense que je vais faire un tour chez ce Charles Desco, toi tu restes là avec la petite, s'il y'a le moindre soucie, tu m'appel sur mon portable, j’accourrais ici le plus vite possible, compris ?
Sabrina : Oui compris.
Gilbert : Ne parle de ça à personne, reste enfermé ici jusqu'à mon retour, je n'en ai pas pour longtemps.
Sabrina : D'accord.
Gilbert est déterminé à résoudre cette enquête, seul, de toute manière, pour lui, impossible de faire confiance à qui que ce soit dans la police. Il sort de l'appartement et remarque que la nuit est tombé.
Il ne reste plus qu'à faire une petite recherche Internet pour découvrir ou habite ce fameux Charles Desco.
Il tient une piste, impossible de faire demi-tour, il doit trouver des réponses au plus vite.
.....................
Après le sale coup que cet enfoiré de Robert nous as fait à moi et Amélia (Surtout à moi en fait ), il est allé s'installer tout au fond de la cellule pour dormir.
Moi j'ai du me nettoyer à l'aide de mon tee-shirt
Du coup, je me retrouve torse nue, enfermé avec une bombasse et un putain de pédo
Amélia : Tony...
Tony : Qu'est-ce tu veux ?
Amélia : Désolé pour tout à l'heure, c'était stupide de se disputer comme ça, on devrait plutôt se serrer les coudes et pas se séparer...
Tony : C'est de ta faute si on en est là. Si t'était pas aussi conne et naïf, je serais chez moi entrain de jouer sur mon PC en bouffant mes fraises tagada (
Amélia : Ch'ui vraiment désolé... En tout cas c'est gentil d'être venu à mon secours, et tout seul en plus, jamais je t'aurais cru aussi courageux
Tony : T'emballe pas, j'étais venu avec Kévin aussi, et s'était juste pour vous filmer toi et l'autre enculé de Brendon au cas ou vous feriez chikiboum
Amélia : Chikiquoi
Tony : Tu connais pas Jérome toujours puceaux à 27 ans ?
Amélia : Heu... Non...
Tony : Bon bah laisse tomber... Bref, cet enfoiré d'Kévin ma laissé tomber et il s'est cassé... Du coup j'me suis fais chopper comme une merde
Amélia se met à ricaner suite à ma remarque.
Tony : Tu trouves ça marrant en plus ?!
Amélia : Excuse-moi, je repense juste à la scène ou ils t'ont attrapés, la tête que tu faisais
Tony : Ça va, je sais que j'ai une sale gueule pas la peine d'en rajouter
Amélia : Dis pas de bêtise, j'te trouve mignon comme tu es moi
Tony : Ha bon ?
Wow, elle vient de me dire que ch'ui mignon là ? No raj' les pucix
Tony : Ouais bah toi en tout cas t'es pas belle, t'es même ultra moche
Amélia : Je sais que tu dis ça juste pour m'embêter, je suis sur qu'au fond, t'es quelqu’un de bien
Tony : Insulte moi encore une fois comme ça et je te vomis dessus
Amélia : Pfffff
Faut avouer qu'au delà de ses boobs, elle a un jolie sourire... J'avais jamais remarqué, trop occupé à mater son cul ou sa poitrine à la première occasion
Amélia : En tout cas merci
Tony : De quoi ?
Soudain, à ma grande surprise, elle m'embrasse sur la joue
Amélia : Merci d'arriver encore à me redonner le sourire après tout ce qui s'est passé
Tony : ... Ouais ouais de rien
Amélia : Allez on devrait essayé de dormir, on retentera de s'enfuir d'ici demain :)
Elle s'installe juste à côté de moi et utilise sa petite veste comme coussin.
Malgré les conditions, elle s'endort assez vite.
Robert : Comme vous êtes mignons tous les deux
Tony : Tu dors pas toi ?
Robert : Si vous arrêtiez de discuter peut-être que j'y arriverais
Tony : T'es qu'un gros enculé de mes couilles
Robert : Roh ça va j'aurais pu vous faire pire, j'ai été très gentil jusque là, et puis c'est à cause de vous et de vos petits camarades que j'ai atterrie dans ce trou, alors j'ai moi aussi toutes les raisons du monde de vous détester.
Tony : J'men tamponne sale pédo décérébré
Robert : Que d'amours en ce lieu
En tout cas j'éspère que vous me tiendrez encore compagnie demain.
Tony : Pourquoi tu dis ça
Robert : Vous êtes pas mes premiers compagnons de cellule, y'avait d'autres gars avant vous, ils ont été emmenés quelque part, et depuis je les ai vu bosser pour ses malades.
Ils ont du leur laver le cerveau ou un truc du genre
Tony : Tu pouvais pas l'dire avant ?
Robert : Ça va j'peut pas penser à tout
Tony : Putain... Y'a qu'à moi que ça arrive ces situations à la con...
Robert : Bon moi j'ai sommeil, j'vais faire dodo
Robert retourne se coucher, Amélia elle dort toujours... Je m'installe à mon tour à côté d'elle et repense à ma mère, à Marc, Momo, Julien et les autres... Est-ce que je vais les revoir un jour ? Ou alors est-ce que je vais prier le restant de ma vie pour un dieu à la con...
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