Les péripéties d'un branleur (SAISON 1)
Par : GeneralJVC1
Genre : Nawak , Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 22
Publié le 04/01/16 à 21:29:01 par GeneralJVC1
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CHAPITRE 22 : Le retour de Gilbert
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Il est 17H57, arrivé près de la mairie, Victor attend patiemment son vieil ami.
Le ciel commence à s'assombrir et les premières gouttes de pluie se font ressentir.
Il décide de s'installer sur un banc, sous un arbre pour se protéger du mauvais temps.
Un jeune homme vient par la suite s'asseoir à côté de lui. Il le salut par un mouvement de tête et ils finissent par ce dire bonjour.
??? : Le mauvais temps arrive on dirait
Victor : Oui, la météo n'avait pas prévu ça.
??? : Ho vous savez, la météo n'est jamais sur à 100% de la véracité de leur dires.
Victor : Oui c'est vrai :)
??? : Je pense que vous allez être obligé de remettre votre balade un autre jour
Victor : Ho non, je suis juste là pour attendre un ami, rien de plus :)
??? : Vraiment ? Quelle coïncidence, moi aussi j'attendais quelqu'un
Victor : Haha, comme quoi :)
??? : Heureusement il est enfin arrivé
Victor : Ha oui ? Ou ça ?
??? : Juste à côté de moi
Victor a remarqué depuis le début que le jeune homme gardait ses mains dans les poches, en jetant un coup d’œil vers celui-ci, il s'aperçoit que ce dernier sort une seringue de sa poche.
Il esquive le coup au tout dernier moment et se redresse. Il sort son arme de service et le pointe en direction de l'individu.
Victor : Lâchez ça, tout de suite !
??? : Pourquoi ferais-je une chose pareil ?
Victor : Parce que si vous bougez ne serait-ce qu'un seul petit doigt, je fais feu.
??? : Faites comme bon vous sembles, que vous le vouliez ou non, il est hors de question que vous continuez à vous mêlez de ce qui ne vous regardes pas
Victor : Hein ?!
Soudain, Victor remarque que d'autres personnes tout autour de la mairie ont le regard braqués sur lui, le fixant toujours, ils s'approchent de lui en marchant doucement.
D'autres bloquent chaque sortie vers les autres rues, Victor est piégé.
Victor : Putain mais qu'est-ce que vous me voulez et vous êtes qui à la fin ? (
??? : Victor Helliot, agent de police de Meaulieu, 51 ans. Vous êtes marié à Sabrina Feude depuis plus de 30 ans et vous avez eu 3 filles, Lou, Gwendoline et la petite dernière, Emilie.
J'ai raison ou je me trompe ?
Victor : Putain mais comment vous êtes au courant de tout ça vous ?
Le jeune individu se rapproche de Victor d'un pas rassuré.
??? : Nous savons tout sur vous, toute votre vie, et nous savons que vous avez passé un appel à un ancien agent de police nommé Gilbert aujourd'hui Qu'est-ce que vous lui vouliez ? Non ! Laissez-moi deviner...
Vous avez découvert quelque chose sur nous et vous avez décidé de lui demander son aide car vous saviez que seul, vous ne pouviez rien faire
Victor : Alors vous en faites partie.
??? : Vous êtes malin et très intelligent monsieur Helliot, un petit trop même, et c'est ce trop qui va causer votre perte
La pluie tombe en averse, le ciel est gris, à présent, il ne reste plus que les disciples Hapananas éparpillés aux quatre coins du lieu.
Victor : Je vois... Je suis désolé, mais il est hors de question que ma vie s'arrête ici... J'ai une femme et une adorable petite fille qui attendent mon retour... Je crois que je vais être obliger de vous quitter...
Disciple Hapananas : Non, vous n'allez nul part, vous restez ici, avec nous, auprès de notre seigneur Hapananas
Victor s'empresse de viser la jambe du jeune homme et lui tire dessus, ce dernier hurle de douleur en s'étalant au sol. Tous les autres disciples lui foncent à présent dessus, Victor de son côté s'empresse d'atteindre la sortie la plus proche, mais trois disciples lui barrent la route.
Alors qu'il s'apprête à leur tirer dessus, un quatrième le plaque au sol, il essaie de le maîtriser, mais Victor le frappe violemment à l'aide son arme.
Les trois autres lui foncent dessus, il en tue un avec un balle en pleine tête mais un autre le tient par derrière, étant dans l’impossibilité de bouger ses bras, l'autre disciples en profite pour le piquer à l'aide d'une seringue, heureusement Victor l'en empêche en lui balançant un violent coup de pied dans la gueule. Il enchaîne ensuite avec un coup de boule pour le dernier disciple qui le tenait fermement.
Il n'a pas le temps de souffler, bien d'autres le pourchasse.
Il n'a pas le temps de reprendre son arme, s'engouffre dans une rue puis fuit en courant à pleine vitesse, la pluie est plutôt violente et le vent envoie chaque gouttes sur sa figure, lui donnant du mal à voir en face de lui.
Il pense à l'endroit ou il pourrait s'abriter... pas chez lui, il ne veut pas mettre sa famille en danger.
Vite, direction le commissariat !
Il observe autour de lui mais n’aperçoit personne, ses poursuivants auraient ils laissé tombé ?
Enfin il aperçoit le commissariat, mais en s'approchant de la porte, il entend un coup de feu et ressent une intense douleur au dos. Il tombe au sol et observe l'eau autours de lui, elle devient rouge, il est gravement blessé.
Il appel à l'aide... Personne... Une silhouette s'avance vers lui, une arme à lui main.
L'individu possède un masque, sur ce masque et placé un symbole, le même que celui retrouvé sur le corps de l'homme brûlé vif, découvert cette nuit même.
Victor : Je parie... Que c'est vous qui êtes derrière tout ça...
Le Messager : Victor... Mon pauvre Victor... Vous aviez un bel avenir devant vous, pourquoi avoir tout gâché ?
Victor : Pourquoi... Vous faites ça ?
Le Messager : Parce que telle est la volonté du seigneur Hapananas.
Il ordonne et nous obéissons !
Victor : Vous êtes des malades...
Le Messager : J'aurais tellement souhaité que vous nous rejoignez, que vous preniez place avec nous, dans notre quête divine.
Victor : Jamais j'aurais suivie des timbrés tels que vous...
Le Messager : Je le sait bien, et c'est pour cela que je suis obligé d'en arriver là
Le Messager pointe son arme vers la tête de Victor.
Victor : Montrez moi au moins votre vrai visage... Je veux savoir qui est l'homme qui s'apprête à prendre ma vie aujourd'hui...
Le Messager : Comme vous voudrez.
Le Messager retire son masque, à son grand étonnement, Victor se met à sourire.
Victor : Je savais que c'était l'un d'entre nous... Mais là... Je dois dire que je ne m'y attendait pas !
Le Messager : Vous vouliez mettre Gilbert au courant de tout ce que vous aviez trouvé n'est-ce pas ?
Victor : Et vous vouliez me stopper parce que Gilbert lui, aurait compris plus vite que moi.
Le Messager : Malheureusement pour vous, tout ce que vous avez fait jusque là ne vous auras servie à rien.
Victor, toujours au sol, saignant en grande quantité, sort une photo de sa veste.
On peut le voir en compagnie de sa femme et de leurs trois enfants. La petite dernière avait à peine 3 mois.
Victor : Papa est désolé... Il ne va pas pouvoir... tenir sa promesse...
Un ultime coup de feu retenti, Victor rend son dernier souffle.
Le Messager : Quel gâchis...
Le Messager remet son masque, range son arme et repart, laissant le corps sans vie d'un père de famille, au beau milieu de la rue. Le temps se calme, les dernières gouttes de pluie finissent par tomber, le ciel s’éclaircit et les rayons du soleil éclairent à nouveau la ville.
Enfin arrivé en ville, Gilbert se gare non loin de la Mairie. Un accident sur l'autoroute l'a mit en retard, des jeunes bourrés au volant conduisaient trop vite et se sont renversés, causant un immense bouchon.
Il se rend à côté de la statue qui fait face à la mairie et observe autours de lui pour voir ou se trouve son vieux collègue, aucune trace de lui...
Il aperçoit alors une ambulance et des voitures de police traverser les rues à pleine vitesse.
Gilbert entend un couple parler d'un homme qui se serait fait tiré dessus quelques rues plus loin.
Intrigué, le vieil homme décide d'aller voir.
De nombreux passants sont attroupés autours d'une scène de crime, juste en face du commissariat.
Les ambulanciers emportent le corps d'un cadavre avec eux, de loin, Gilbert n'arrive pas à voir de qui il s'agit et décide de s'approcher. Dés qu'il aperçoit enfin l’identité de l'homme, son visage se décompose.
C'est Victor, un collègue mais surtout un ami de longue date, il n'en revient pas...
Un des policiers l'ayant reconnu accourt vers lui.
Fred : Gilbert ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?
Gilbert : Fred... Que... Comment...
Fred : On en sait rien, on était tous en réunion avec le chef quand ça c'est produit...
Gilbert : T'es en train de me dire que l'un d'entre vous vient de se faire abattre, devant le commissariat mais que vous n'avez rien vu ni entendu ?!
Fred : Y'avais que 2 gars qui s'occupaient de l'accueil mais avec ce temps ils ont cru que c'était l'orage ou un truc du genre...
Philippe : Gilbert ?
Gilbert : Chef...
Philippe : Ho non j't'en prie je ne suis plus ton chef depuis longtemps... Je suis désolé de ce qui c'est passé... Je sais que toi et lui vous étiez vraiment très proches...
Gilbert : ... Vous n'avez aucunes pistes pour le moment ?
Philippe : Pas grand-chose malheureusement... Mais je ne peut rien te dire tu le sais bien... Tu ne fais plus partie de la police.
Gilbert : Oui je sais... Vous avez prévenu sa femme ?
Philippe : A vrai dire je comptais le faire mais... J'ai pas encore eu le courage... Je connais Sabrina depuis longtemps... Elle...
Gilbert : Laissez moi m'en charger...
Philippe : C'est vrai tu ferais ça ?
Gilbert : Vous en faites pas, ce sera pas la première fois...
Philippe : Bon très bien, emmène Fred avec toi, il s'occupera de lui poser les questions habituels...
Gilbert regarde une dernière fois le corps de son vieil ami... Même s'il ne fait plus partie de la police, il ne compte pas rester indifférent face à ce crime, il allait mener son enquête de son côté, et c'est chez Victor qu'il allait commencer.
.......................
Tony : Ou est-ce que vous nous emmenés bande d'enculé ?
Amélia : Relâchez-nous !
Disciple Hapananas : Je vous emmène actuellement en cellule, quelques étages plus bas
Ce bâtiment n'était en réalité qu'une façade, un ascenseur caché menait bien plus bas, à tous les coups, c'est là que ce trouvait leur Q.G !
L'ascenseur se stop, les portes s'ouvrent sur un long couloir. Une fois au bout on y découvre une grande salle avec à chaque coins plusieurs cellules, le pire dans tout ça c'est que la majorité d'entre elles sont déjà pleines ! On est donc pas les premiers à atterrir ici...
Des gardes sont postés un peut partout, fusil d'assaut à la main
L'enfoiré qui nous traînent moi et Amélia nous fait monter quelques marches et nous emmènes un peut plus haut vers d'autres cellules, il continue vers la droite et s'arrête un peut plus loin.
Disciple Hapananas : Voilà, voici votre nouveau chez vous
Il nous relâche à l'intérieur, referme la cellule à clef puis s'en va. Amélia éclate en sanglot.
Amélia : Non revenez je vous en supplie sortez nous de là !
Tony : Arrête de chialer ça sert à rien
Amélia : Mais qu'est-ce qu'ils nous veulent à la fin ?
??? : Tout simplement que vous rejoignez leur connerie de secte à la con...
Ces paroles nous font sursauter, on avait pas fais gaffe qu'il y'avait un autre détenue dans la cellule.
Il est de dos, il observe le mur devant lui, les mains derrière le dos.
Amélia : Une secte ?!
??? : Ouais... Et comptez pas sur qui que ce soit pour vous sortir de là... Ça fait des semaines que je moisie ici...
Cette voix... J'ai l'impression de la connaître
Tony : Comment vous avez atterrie là ?
??? : Moi ? Ho... Disons qu'en fait c'est principalement à cause de vous deux...
Amélia : A... A cause de nous ?
Tony : Qu'est-ce que vous voulez dire
L'individu se retourne alors, autant vous dire que là, maintenant, j'aurais préféré supporter toute une journée de cours de Français non-stop plutôt que de me retrouver avec lui
Robert : Salut les mioches, ça faisait longtemps n'est-ce pas ? :
CHAPITRE 22 : Le retour de Gilbert
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Il est 17H57, arrivé près de la mairie, Victor attend patiemment son vieil ami.
Le ciel commence à s'assombrir et les premières gouttes de pluie se font ressentir.
Il décide de s'installer sur un banc, sous un arbre pour se protéger du mauvais temps.
Un jeune homme vient par la suite s'asseoir à côté de lui. Il le salut par un mouvement de tête et ils finissent par ce dire bonjour.
??? : Le mauvais temps arrive on dirait
Victor : Oui, la météo n'avait pas prévu ça.
??? : Ho vous savez, la météo n'est jamais sur à 100% de la véracité de leur dires.
Victor : Oui c'est vrai :)
??? : Je pense que vous allez être obligé de remettre votre balade un autre jour
Victor : Ho non, je suis juste là pour attendre un ami, rien de plus :)
??? : Vraiment ? Quelle coïncidence, moi aussi j'attendais quelqu'un
Victor : Haha, comme quoi :)
??? : Heureusement il est enfin arrivé
Victor : Ha oui ? Ou ça ?
??? : Juste à côté de moi
Victor a remarqué depuis le début que le jeune homme gardait ses mains dans les poches, en jetant un coup d’œil vers celui-ci, il s'aperçoit que ce dernier sort une seringue de sa poche.
Il esquive le coup au tout dernier moment et se redresse. Il sort son arme de service et le pointe en direction de l'individu.
Victor : Lâchez ça, tout de suite !
??? : Pourquoi ferais-je une chose pareil ?
Victor : Parce que si vous bougez ne serait-ce qu'un seul petit doigt, je fais feu.
??? : Faites comme bon vous sembles, que vous le vouliez ou non, il est hors de question que vous continuez à vous mêlez de ce qui ne vous regardes pas
Victor : Hein ?!
Soudain, Victor remarque que d'autres personnes tout autour de la mairie ont le regard braqués sur lui, le fixant toujours, ils s'approchent de lui en marchant doucement.
D'autres bloquent chaque sortie vers les autres rues, Victor est piégé.
Victor : Putain mais qu'est-ce que vous me voulez et vous êtes qui à la fin ? (
??? : Victor Helliot, agent de police de Meaulieu, 51 ans. Vous êtes marié à Sabrina Feude depuis plus de 30 ans et vous avez eu 3 filles, Lou, Gwendoline et la petite dernière, Emilie.
J'ai raison ou je me trompe ?
Victor : Putain mais comment vous êtes au courant de tout ça vous ?
Le jeune individu se rapproche de Victor d'un pas rassuré.
??? : Nous savons tout sur vous, toute votre vie, et nous savons que vous avez passé un appel à un ancien agent de police nommé Gilbert aujourd'hui Qu'est-ce que vous lui vouliez ? Non ! Laissez-moi deviner...
Vous avez découvert quelque chose sur nous et vous avez décidé de lui demander son aide car vous saviez que seul, vous ne pouviez rien faire
Victor : Alors vous en faites partie.
??? : Vous êtes malin et très intelligent monsieur Helliot, un petit trop même, et c'est ce trop qui va causer votre perte
La pluie tombe en averse, le ciel est gris, à présent, il ne reste plus que les disciples Hapananas éparpillés aux quatre coins du lieu.
Victor : Je vois... Je suis désolé, mais il est hors de question que ma vie s'arrête ici... J'ai une femme et une adorable petite fille qui attendent mon retour... Je crois que je vais être obliger de vous quitter...
Disciple Hapananas : Non, vous n'allez nul part, vous restez ici, avec nous, auprès de notre seigneur Hapananas
Victor s'empresse de viser la jambe du jeune homme et lui tire dessus, ce dernier hurle de douleur en s'étalant au sol. Tous les autres disciples lui foncent à présent dessus, Victor de son côté s'empresse d'atteindre la sortie la plus proche, mais trois disciples lui barrent la route.
Alors qu'il s'apprête à leur tirer dessus, un quatrième le plaque au sol, il essaie de le maîtriser, mais Victor le frappe violemment à l'aide son arme.
Les trois autres lui foncent dessus, il en tue un avec un balle en pleine tête mais un autre le tient par derrière, étant dans l’impossibilité de bouger ses bras, l'autre disciples en profite pour le piquer à l'aide d'une seringue, heureusement Victor l'en empêche en lui balançant un violent coup de pied dans la gueule. Il enchaîne ensuite avec un coup de boule pour le dernier disciple qui le tenait fermement.
Il n'a pas le temps de souffler, bien d'autres le pourchasse.
Il n'a pas le temps de reprendre son arme, s'engouffre dans une rue puis fuit en courant à pleine vitesse, la pluie est plutôt violente et le vent envoie chaque gouttes sur sa figure, lui donnant du mal à voir en face de lui.
Il pense à l'endroit ou il pourrait s'abriter... pas chez lui, il ne veut pas mettre sa famille en danger.
Vite, direction le commissariat !
Il observe autour de lui mais n’aperçoit personne, ses poursuivants auraient ils laissé tombé ?
Enfin il aperçoit le commissariat, mais en s'approchant de la porte, il entend un coup de feu et ressent une intense douleur au dos. Il tombe au sol et observe l'eau autours de lui, elle devient rouge, il est gravement blessé.
Il appel à l'aide... Personne... Une silhouette s'avance vers lui, une arme à lui main.
L'individu possède un masque, sur ce masque et placé un symbole, le même que celui retrouvé sur le corps de l'homme brûlé vif, découvert cette nuit même.
Victor : Je parie... Que c'est vous qui êtes derrière tout ça...
Le Messager : Victor... Mon pauvre Victor... Vous aviez un bel avenir devant vous, pourquoi avoir tout gâché ?
Victor : Pourquoi... Vous faites ça ?
Le Messager : Parce que telle est la volonté du seigneur Hapananas.
Il ordonne et nous obéissons !
Victor : Vous êtes des malades...
Le Messager : J'aurais tellement souhaité que vous nous rejoignez, que vous preniez place avec nous, dans notre quête divine.
Victor : Jamais j'aurais suivie des timbrés tels que vous...
Le Messager : Je le sait bien, et c'est pour cela que je suis obligé d'en arriver là
Le Messager pointe son arme vers la tête de Victor.
Victor : Montrez moi au moins votre vrai visage... Je veux savoir qui est l'homme qui s'apprête à prendre ma vie aujourd'hui...
Le Messager : Comme vous voudrez.
Le Messager retire son masque, à son grand étonnement, Victor se met à sourire.
Victor : Je savais que c'était l'un d'entre nous... Mais là... Je dois dire que je ne m'y attendait pas !
Le Messager : Vous vouliez mettre Gilbert au courant de tout ce que vous aviez trouvé n'est-ce pas ?
Victor : Et vous vouliez me stopper parce que Gilbert lui, aurait compris plus vite que moi.
Le Messager : Malheureusement pour vous, tout ce que vous avez fait jusque là ne vous auras servie à rien.
Victor, toujours au sol, saignant en grande quantité, sort une photo de sa veste.
On peut le voir en compagnie de sa femme et de leurs trois enfants. La petite dernière avait à peine 3 mois.
Victor : Papa est désolé... Il ne va pas pouvoir... tenir sa promesse...
Un ultime coup de feu retenti, Victor rend son dernier souffle.
Le Messager : Quel gâchis...
Le Messager remet son masque, range son arme et repart, laissant le corps sans vie d'un père de famille, au beau milieu de la rue. Le temps se calme, les dernières gouttes de pluie finissent par tomber, le ciel s’éclaircit et les rayons du soleil éclairent à nouveau la ville.
Enfin arrivé en ville, Gilbert se gare non loin de la Mairie. Un accident sur l'autoroute l'a mit en retard, des jeunes bourrés au volant conduisaient trop vite et se sont renversés, causant un immense bouchon.
Il se rend à côté de la statue qui fait face à la mairie et observe autours de lui pour voir ou se trouve son vieux collègue, aucune trace de lui...
Il aperçoit alors une ambulance et des voitures de police traverser les rues à pleine vitesse.
Gilbert entend un couple parler d'un homme qui se serait fait tiré dessus quelques rues plus loin.
Intrigué, le vieil homme décide d'aller voir.
De nombreux passants sont attroupés autours d'une scène de crime, juste en face du commissariat.
Les ambulanciers emportent le corps d'un cadavre avec eux, de loin, Gilbert n'arrive pas à voir de qui il s'agit et décide de s'approcher. Dés qu'il aperçoit enfin l’identité de l'homme, son visage se décompose.
C'est Victor, un collègue mais surtout un ami de longue date, il n'en revient pas...
Un des policiers l'ayant reconnu accourt vers lui.
Fred : Gilbert ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?
Gilbert : Fred... Que... Comment...
Fred : On en sait rien, on était tous en réunion avec le chef quand ça c'est produit...
Gilbert : T'es en train de me dire que l'un d'entre vous vient de se faire abattre, devant le commissariat mais que vous n'avez rien vu ni entendu ?!
Fred : Y'avais que 2 gars qui s'occupaient de l'accueil mais avec ce temps ils ont cru que c'était l'orage ou un truc du genre...
Philippe : Gilbert ?
Gilbert : Chef...
Philippe : Ho non j't'en prie je ne suis plus ton chef depuis longtemps... Je suis désolé de ce qui c'est passé... Je sais que toi et lui vous étiez vraiment très proches...
Gilbert : ... Vous n'avez aucunes pistes pour le moment ?
Philippe : Pas grand-chose malheureusement... Mais je ne peut rien te dire tu le sais bien... Tu ne fais plus partie de la police.
Gilbert : Oui je sais... Vous avez prévenu sa femme ?
Philippe : A vrai dire je comptais le faire mais... J'ai pas encore eu le courage... Je connais Sabrina depuis longtemps... Elle...
Gilbert : Laissez moi m'en charger...
Philippe : C'est vrai tu ferais ça ?
Gilbert : Vous en faites pas, ce sera pas la première fois...
Philippe : Bon très bien, emmène Fred avec toi, il s'occupera de lui poser les questions habituels...
Gilbert regarde une dernière fois le corps de son vieil ami... Même s'il ne fait plus partie de la police, il ne compte pas rester indifférent face à ce crime, il allait mener son enquête de son côté, et c'est chez Victor qu'il allait commencer.
.......................
Tony : Ou est-ce que vous nous emmenés bande d'enculé ?
Amélia : Relâchez-nous !
Disciple Hapananas : Je vous emmène actuellement en cellule, quelques étages plus bas
Ce bâtiment n'était en réalité qu'une façade, un ascenseur caché menait bien plus bas, à tous les coups, c'est là que ce trouvait leur Q.G !
L'ascenseur se stop, les portes s'ouvrent sur un long couloir. Une fois au bout on y découvre une grande salle avec à chaque coins plusieurs cellules, le pire dans tout ça c'est que la majorité d'entre elles sont déjà pleines ! On est donc pas les premiers à atterrir ici...
Des gardes sont postés un peut partout, fusil d'assaut à la main
L'enfoiré qui nous traînent moi et Amélia nous fait monter quelques marches et nous emmènes un peut plus haut vers d'autres cellules, il continue vers la droite et s'arrête un peut plus loin.
Disciple Hapananas : Voilà, voici votre nouveau chez vous
Il nous relâche à l'intérieur, referme la cellule à clef puis s'en va. Amélia éclate en sanglot.
Amélia : Non revenez je vous en supplie sortez nous de là !
Tony : Arrête de chialer ça sert à rien
Amélia : Mais qu'est-ce qu'ils nous veulent à la fin ?
??? : Tout simplement que vous rejoignez leur connerie de secte à la con...
Ces paroles nous font sursauter, on avait pas fais gaffe qu'il y'avait un autre détenue dans la cellule.
Il est de dos, il observe le mur devant lui, les mains derrière le dos.
Amélia : Une secte ?!
??? : Ouais... Et comptez pas sur qui que ce soit pour vous sortir de là... Ça fait des semaines que je moisie ici...
Cette voix... J'ai l'impression de la connaître
Tony : Comment vous avez atterrie là ?
??? : Moi ? Ho... Disons qu'en fait c'est principalement à cause de vous deux...
Amélia : A... A cause de nous ?
Tony : Qu'est-ce que vous voulez dire
L'individu se retourne alors, autant vous dire que là, maintenant, j'aurais préféré supporter toute une journée de cours de Français non-stop plutôt que de me retrouver avec lui
Robert : Salut les mioches, ça faisait longtemps n'est-ce pas ? :
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