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CHAPITRE 20 : Le Messager
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Je crois que de toute mes années passé en cours, jamais je n'ai autant ouvert la bouche à m'en décrocher la mâchoire pour bailler. C'est pas que j'aime pas les cours de Français hein, cette matière me laisse totalement indifférent, c'est juste que notre prof' EST UN PUTAIN DE SOMNIFÈRE HUMAIN
Comment voulez-vous suivre un cours avec un prof pareil ?

Avouez-le, vous aussi vous avez déjà passés vos années de collège ou de lycée en compagnie de ces différents types de prof, bien entendu, il s'agit là d'une liste non-exhaustive

- Le prof qui fait son cours en lisant son bouquin comme un robot, cours totalement inintéressant
- Le prof qui pue tellement de la gueule que t'es obligé de retenir ta respiration à chaque fois qu'il a le malheur de venir t'expliquer quelque chose à ta place
- La prof jeune et super bonne que tu rêves de te taper
- Le prof hyper sérieux qui vient en costard cravate tout bien rasé l'air hyper sérieux et qui au moindre petit bruit de ta part te met un enfoiré de mot dans ton carnet
- Le prof sans autorité qui se laisse marcher dessus et qui transforme malgré lui ses cours en récréation
- Le prof super cool (Mais aussi super rare à avoir ) qui te comprend vraiment, qui sait se marrer avec vous et qui arrive à te faire suivre ton cours même si c'est une matière que tu détestes

Tout ça pour dire que c'est toujours le même schéma et que vous et moi, on est pas si différent...
Enfin si un peut quand-même puisque vous vous êtes des déchets et moi je suis le meilleur

Actuellement, on est encore en cours de Français avec le prof somnifère, Justine est absente, impossible de savoir ou elle a bien pu aller, Marc a essayé de la joindre des dizaines de fois, mais elle ne répond pas. D'ailleurs c'est pas la seule, Amélia et l'autre enfoiré de Brendon ne sont pas présents non plus

Il est 16H20 et chaque minutes qui passent se transforment en heure, j'ai jamais compris comment ils faisaient ça, mais à chaque fois que t'avais l'impression d'avoir passé 30 minutes en cours, ces minutes que tu semblais avoir subi étaient directement converties en 5 minutes à chaque fois que tu regardais l'heure.

Les classes de cours doivent être possédés par un esprit maléfique du temps qui fais tout pour te casser les burnes, après on s'étonne qu'il y'ai autant de tueries dans les écoles en Amérique, c'est pas la faute des armes à feu, et encore moins des malades qui les utilisent, non, la faute aux horaires de merde et au temps ralentie !

Pour la 28ème fois en 20 minutes, je baille, la bouche grande ouverte, cette fois, le prof me choppe dans le feu de l'action :

Mr. Dubernard : Monsieur Aluis, vous savez, il existe des produits en pharmacie très efficaces qui permettent de garder la forme en tout circonstance
Tony : Ha oui vraiment ? J'y penserais la prochaine fois que je me taperais votre femme

Tout le monde dans la classe furent écroulés de rire, sauf un évidemment

Mr. Dubernard : Monsieur Duty, veuillez conduire ce jeune rustre dans le bureau du CPE immédiatement ! (
Kévin : D'accord monsieur
Tony : Y'a pas moyen de choisir quelqu'un d'autre pour m'accompagner ?
Mr. Dubernard : Sortez de mon cours ! (

Le prof était vénère, moi de mon côté en sortant de la salle je devais supporter cet enfoiré de Kévin

Kévin : Regarde sur ma joue, j'ai encore la trace du clavier
Tony : Et ça te fais encore mal ?
Kévin : Non
Tony : Dommage

Une fois les escaliers descendus, en continuant notre marche, j'aperçois Brendon et Amélia en train de discuter, adossés contre un mur.

Kévin : Et là tu vois le mec lui dit...
Tony : Chuut ferme ta gueule et planque toi !
Kévin : Mais non c'est pas ça qu'il lui dit...
Tony : Non mais sérieux ta gueule et planque toi ducon !
Kévin : Qu'est-ce qui se passe ?
Tony : La ferme, j'essaie d'écouter

J'ai réussi à m'approcher assez prêt pour entendre ce qu'ils disent, sans me faire remarquer tel un agent secret

Kévin : J'entend rien
Tony : Mais tu vas la fermer ta gueule ?

Amélia : Tu crois pas qu'on devrait retourner en cours maintenant ?
Brendon : Non, en fait, j'ai quelque chose à te montrer
Amélia : Ha oui quoi ?
Brendon : C'est un endroit ou je me rend souvent, j'aimerais t'y emmener et te le montrer :)
Amélia : Quoi là, tout de suite
Brendon : Oui :)
Amélia : Mais et le cours de français ?
Brendon : On inventera une excuse tout simplement
Amélia : ... Bon... D'accord je te suit
Brendon : Tu vas voir tu ne vas pas le regretter

Tony : Hoho les vilains, prient en flagrant délit
Kévin : Pourquoi tu filmes ?
Tony : Parce que grâce à cet enregistrement, j'aurais peut-être le moyen de les faire chanter :
Kévin : Kom tu es cruels
Tony : Attend j'ai une idée, on va les suivre
Kévin : Quoi sérieux ?
Tony : Ouais, imagine qu'on découvre du dossier sur eux, et ça se peut, il l'emmène dans un endroit chelou pour se la farcir : Si jamais j'enregistre un truc pareil, à moi la gloire :
Kévin : Kom tu es diabétike
Tony : On dit diabolique ducon
Kévin : Ha oui

Mon heure de gloire a t'elle sonné ? Ou mon pistage va t'il me conduire ? J'ai hâte de le découvrir :

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[Chez Justine - 16h30]

Après la scène qui s'est passée à la fin du cours d'EPS, Justine est allée se réfugiée chez elle, dans sa chambre, le seul endroit ou elle se sent en sécurité, en toute tranquillités, séparée du reste du monde.

Sa grande et unique sœur, nommée Éloïse, vient tout juste de rentrée de cours, elle est en terminal et n'a donc que 2 ans de différence avec Justine. Comme l'avait prédit le docteur le jour de la naissance de cette dernière, les deux sœurs ne peuvent pas se voir en peinture. Elles arrivent toujours à trouver un prétexte pour se foutre sur la gueule, aucune discussion ne se finit jamais sans que l'une des deux ne commencent à hausser la voix.
Sauf à certaines occasions, comme celle-ci, ou le lien qui unit les deux sœurs reprend le dessus.

En s'approchant de la porte de la chambre de Justine, Éloïse entend la jeune fille pleurer.
Inquiète malgré leur différents, elle toque à la porte.

Éloïse : Justine ? Est-ce que ça va ?
Justine : Laisse moi tranquille !
Éloïse : Je t'ai entendu pleurer...
Justine : Je pleurais pas alors va t'en !

Malgré l'hostilité de sa sœur, Éloïse ouvre la porte, entre dans sa chambre puis la referme derrière elle.
Justine est allongée dans son lit, sur le ventre, la tête enfoui dans un coussin.
Éloïse lui demande ce qu'il y'a mais Justine ne répond pas, elle l'entend renifler, effectivement, elle pleurait.
Elle vient s’asseoir à ses côté et se penche vers elle :

Éloïse : Je sais qu'on a pas toujours été très proches toutes les deux, mais tu restes ma sœur et au fond, je serais toujours inquiète pour toi, que tu le veuilles ou non... Dis moi ce qui ne va pas.

Finalement, la jeune fille se redresse et s'assoie à son tour. Elle a triste mine et on peut distinguer des traces de larmes séchés le long de ses joues.

Justine : C'est Amélia...
Éloïse : Qu'est-ce qu'il y'a ? Il lui est arrivé quelque chose ?
Justine : En fait... Elle a fait la rencontre d'un type ce matin, Brendon, lui aussi est dans notre classe...
Elle venait à peine de le rencontré mais elle nous as sortie qu'il était son grand amour et qu'ils sortaient ensemble... Du coup on lui a conseillé de prendre son temps et de bien réfléchir à cette décision mais elle l'a très mal prit et elle m'a pas adressé la parole de la mâtiné...
A la fin du cours de sport je me suis excusé et je lui ai dit que j'approuvais sa décision...
Mais y'a ce Brendon qui s'est ramené et qui l'a convaincu de ne plus rester avec moi...
Elle a préféré écouter un type qu'elle connaissait depuis quelques heures plutôt que sa meilleure amie...

Suite à cette déclaration, elle se remit à sangloter. Éloïse la serra fort dans ses bras.

Éloïse : Ecoute, je connait pas beaucoup Amélia, mais je sais que toutes les deux deux, vous êtes inséparables, comme les deux doigts de la main. Je suis persuadée qu'au fond d'elle, elle tient toujours à toi.
Justine : Tu crois ?
Eloise : Bien sur, vous êtes toutes les deux meilleurs amies, et ça ce n'est pas rien :)
Tu devrais essayer de lui parler, seule à seule, je suis sur qu'elle comprendra et qu'elle reviendra vers toi
Justine : Tu as raison, j'irais lui parler quand ce sera le bon moment
Eloise : Ha ! Je préfère quand tu souris, tu es bien plus jolie comme ça
Justine : Pfffff

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Après 10 minutes de filatures, nos deux tourtereaux nous emmènes, moi et cet imbécile de Kévin au port de la ville. Qu'est-ce qu'ils peuvent bien avoir à branler ici ? Son fantasme c'est de baiser dans un bateau ?
Ha non, finalement il se dirige vers un vieux bâtiment

Kévin : Tu crois qu'il va la violer ?
Tony : Omg y'a peut-être 10 mecs qui l'attendent à l'intérieur
Kévin : Kom il va y avoir un gangbang

Brendon et Amélia s'arrêtent juste devant une porte, celui-ci frappe 3 fois, attend un peut, frappe 1 fois puis recommence l’opération trois fois de suite. A tous les coups c'est un code de reconnaissance

Amélia : Qu'est-ce que c'est que cet endroit ?
Brendon : N'ai pas peur, fais moi confiance ! Tu ne craints rien avec moi
Amélia : Bon d'accord

Soudain, un étrange individu vêtue d'une longue robe noir leur ouvre l'accès et les laissent entrer, il regarde ensuite autours de lui puis referme la porte.

Kévin : Et maintenant qu'est-ce qu'on fait ?
Tony : On va voir ce qu'ils trafiquent à l'intérieur :
Kévin : Quoi t'es sérieux ?
Tony : Quoi t'as peur ? :
Kévin : Nope
Tony : Bon bah ramène toi alors, je sens qu'on va se taper un méga scoop
Kévin : Kom j'aurais pas du te suivre

J'observe attentivement chaque fenêtre, elles sont trop hautes pour pouvoir les atteindre, une seule solution s'offre alors à nous, entrer par la porte
J'essaie de me souvenir du code... 3 coups, on attend puis 1 et on recommence trois fois
On attend un peut, Kévin commence grave à flipper, moi aussi d'ailleurs
Soudain, la porte s'ouvre, le même homme vêtu de noir nous ouvres.

??? : Bienvenue à vous mes enfants, veuillez prendre place, notre messager va bientôt prendre la parole
Kévin : C'est qui le messager ?
Tony : La ferme et fais ce qu'il dit

L'intérieur de la pièce ressemble à une vieille pièce de théâtre, y'a pas mal de sièges tout le long et une scène tout au bout. La majorité des places sont déjà occupés par d'autres personnes vêtues elles aussi de longues robes noirs, je me dit que finalement j'aurais du rester à l'extérieur
Kévin et moi on s'assoie, j’aperçois Amélia et Brendon pas loin devant.
Après 1 petite minute d'attente, un homme portant une longue robe jaune s'approche, impossible d'apercevoir son visage, un masque le dissipe, à ce moment là, quelque chose m'interpelle.

Tony : Kévin, le symbole sur son masque, ça me dit quelque chose
Kévin : Ha bon ?
Tony : Ouais je l'ai déjà vu quelque part... Mais ou ?

Le Messager : Mes enfants, bienvenue à vous pour cette nouvelle réunion. Moi, le Messager, voix du seigneur Hapananas, vient vous rapportez ses dernières paroles !
Toutes les personnes présentes dans la salle : GLOIRE AU DIEU HAPANANAS !
Le Messager : Le commencement de la purification de cette ville c'est déroulé comme prévue !
Nombreux d'entre vous nous ont rejoints aujourd'hui-même, et le dieu Hapananas vous en est reconnaissants.
Toutes les personnes présentes dans la salle : GLOIRE AU DIEU HAPANANAS !
Le Messager : Si tous ce passe comme prévu, à la fin du mois, la ville entière aura rejoint les rangs de notre communauté, celle qui prie au nom du seul et unique vrai dieu, le seigneur Hapananas !
Toutes les personnes présentes dans la salle : GLOIRE AU DIEU HAPANANAS !
Le Messager : Bien entendu, il peut y avoir des incidents, comme celui qui s'est produit cette nuit.
Tony : Un incident... Putain Kévin ça y'est, je me souviens ou j'ai vu ce symbole !
Kévin : Ou ça ?
Tony : C'est le même que celui qu'avait le type brûlé vif dans les infos de ce midi
Le Messager : Ce genre d'incident n'arrive qu'à ceux qui contestent notre foi, celle du dieu Hapananas !
Toutes les personnes présentes dans la salle : GLOIRE AU DIEU HAPANANAS !
Le Messager : Cet homme, était une anomalie, son esprit était pervertie par Satan en personne, il ne souhaitait pas venir à nous, alors nous l'avons purifiés, et nous continuerons à purifier tous ceux qui s'opposeront au dieu Hapananas. Tous les infidèles, devront mourir
Toutes les personnes présentes dans la salle : GLOIRE AU DIEU HAPANANAS !
GLOIRE AU DIEU HAPANANAS !
GLOIRE AU DIEU HAPANANAS !
GLOIRE AU DIEU HAPANANAS !
GLOIRE AU DIEU HAPANANAS !
GLOIRE AU DIEU HAPANANAS !
Tony : Kévin...
Kévin : Quoi ?
Tony : Je crois bien qu'on s'est mis dans une merde bien profonde