<h1>Noelfic</h1>

Mictlantecuhtli


Par : Scarou

Genre : Action , Fantastique

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 1

Chaptire Premier

Publié le 24/10/15 à 16:56:21 par Scarou

Los Angeles, CA
Le 25 Août 1991



"Je sais même pas par où commencer, tout est allé super vite. Bien trop vite pour que j'ai le temps de mémoriser tout ce qu'il y avait d'important. Je pense que le mieux serait de tout reprendre depuis le début.

G est un petit dealer de quartier, rien d'incroyable. Il vit.. enfin il vivait dans un coin pourri de Compton où le moindre petit blanc de mon espèce ne passe que s'il a une chose précise à faire. Ma chose précise à moi, c'était d'avoir de la weed à soixante-dix dollars l'once, ce qui est trouvable quand on a une ordonnance médicale. Moi j'ai pas de problèmes de cet ordre, donc je vais souvent voir des dealers. Cette fois-ci, il n'y avait que G de disponible. Ça doit être le destin...
J'ai rencontré ce type à une soirée organisée par Ed, deux semaines avant les évènements d'hier soir. J'étais un peu bourré et c'est G qui est venu me parler. Je me souviens plus bien de ce qu'il m'a dit, j'étais trop concentré sur ses tatouages. Il en avait plein ! Une larme sur le coin de chaque oeil, des femmes à poil tatouées sur les biceps, plein de signes aztèques, mexicains ou je sais pas quoi avec des têtes de mort, ce genre de trucs de gangster. Il m'a fait comprendre que si je voulais acheter n'importe quel type de drogue, je pouvais passer par lui qui faisait tout arriver du Mexique. J'ai trouvé ça assez bizarre sur le moment mais je l'ai remercié poliment et ai continué de faire la fête. Je pensais pas le revoir un jour.

Avant-hier, j'ai appris qu'un gars de ma promo organisait une fête où tout le monde était convié. Les fils de bourges aiment bien faire de grosses fêtes chez leurs parents pour montrer à quel point ils sont riches et cools. Et les gars comme moi aiment bien traîner dans les villas de Beverly Hills aux frais des puissants de cette ville. Je me suis dit qu'il fallait pas que j'ai trop l'air de m'incruster, d'où mon passage chez G.

Chez Ed, il ne m'avait rien donné hormis son surnom et où je pouvais le trouver passé quatre heures de l'après-midi, quand il se réveillait. C'était un peu le plan de la dernière chance. J'y suis donc allé en skate et, une fois à proximité, je n'ai eu aucun souci à trouver des gars pour m'orienter vers sa planque.

C'était une de ces maisons de dealer avec un petit porche sale, une grille sur la porte et un grillage autour d'un jardin défoncé où l'herbe a sûrement été verte un jour. Je suis entré dans le jardin sans me rendre compte que le portillon aurait dû être fermé. C'est en arrivant sous le porche que j'ai réalisé que quelque chose n'allait pas. Ça puait la charogne jusque devant la maison dont la porte était ouverte. J'ai sonné une fois, une ou deux, puis je suis rentré prudemment vu que ça ne répondait pas.

L'odeur à l'intérieur était immonde. Ça sentait un mélange de pourri et de beuh fumée au bang. Tous les volets étaient fermés, il n'y avait qu'un rayon de soleil orangé qui filtrait entre deux pans de volet. Mes yeux mirent du temps à s'habituer à l'obscurité ambiante, jusqu'à ce que j'arrive à distinguer quel genre de liquide il y avait au sol. J'avais bien entendu le bruit de mes pas dedans, mais j'avais préféré l'ignorer, parce qu'en effet, absolument TOUT le sol de cette foutue baraque était couvert d'au moins 1 milimètre de sang à moitié coagulé. Je sais pas ce qui m'a poussé à continuer d'explorer cette scène d'horreur. Peut-être que j'espérais ne rien trouver et partir l'esprit à peu près tranquille.

La source de tout ce sang était dans le salon, sur un pouf d'une autre époque. Il y avait toujours le bas du corps assis dessus, mais le haut était suspendu par des tripes rattachées au plafond. La tête avait été placée en évidence sur une commode où il y avait également plein de trucs bizarres : des bougies avec des symboles étranges, des petites statues aztèques, des pierres brillantes et, dans les orbites vides de cette tête qui avait dû être celle de G, on avait placé des petits crânes dorés. Sur le mur, derrière la commode et la tête, il y avait un cercle de sang avec d'autres signes étranges.

Je sais pas combien de temps je suis resté bouche bée devant ce spectacle, mais si je n'avais pas vomi, je serais sûrement resté figé comme un con jusqu'à votre arrivée sur les lieux. Je suis reparti en courant, un goût de bile dans la bouche, du sang sur les pompes et des larmes dans les yeux. Je ne suis pas allé en cours aujourd'hui pour des raisons évidentes...

Voilà je sais pas quoi raconter d'autre, vous avez débarqué chez moi tout à l'heure grâce aux empreintes et là j'essaye de me faire innocenter.

-Ça suffira. Merci pour votre témoignage, Woodrose. On vous rappellera selon les besoin de l'enquête, mais essayez de rester en ville pour les deux prochaines semaines.

-Merci monsieur l'agent."

Le soulagement que je ressentis en quittant le poste de police ne fût que très bref, car je savais pertinnement que je n'avais pas dit toute la vérité. Le détail que j'avais homis de raconter aux flics, c'est qu'en partant de chez G, j'avais embarqué un sac à dos rempli d'herbe qui baignait dans le sang et un objet qui avait beaucoup attiré mon attention : un crâne en pierre, couvert de motifs rouges, et dont les orbites avaient chacun été incrustés par des joyaux noirs, opaques et légèrement brillants. Ce crâne était posé sur la table basse qui, contrairement au reste du mobilier de la pièce, demeurait impeccable. Jamais je ne saurai ce qui m'a poussé à prendre cette babiole qui ressemblait à un de ces objets de déco que les mexicains vendent pour Halloween. Peut-être quec son aspect me fascinait trop pour que je laisse cet objet aux mains de la police. Cons de flics.

Commentaires

Droran

25/10/15 à 01:53:23

Une ancienne relique aux pouvoirs étranges ?

Une entrée en matière intéressante, cette intro se lit très vite, coule d'elle-même. Pour moi qui aime le genre, je sens que ce texte va me plaire.

Niveau critique, je dirais juste qu'on ne ressent pas assez l'horreur de la scène de crime.

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