Note de la fic : Non notée

Brave Frontier - La Frontière des Braves


Par : Maxnono6751
Genre : Action, Nawak
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2 : L'héroïne de Sama


Publié le 13/07/2015 à 23:07:18 par Maxnono6751

Arrivé en début de soirée, le Bat et son voyageur étaient toujours en route vers le royaume de Sama. Ils avaient quittés la terre, et survolaient à présent l'océan, où il n'y avait aucune île.
La machine volante craquait de temps à autres, mais Vargas trouvait qu'elle craquait de plus en plus.
Jusqu'au moment où elle explosa en vol sous le poids de Vargas, et puis aussi parce que c'était un Bat gratuit, et donc de mauvaise qualité.
Tout ça pour dire que Vargas fit une chute assez incroyable et se retrouva finalement dans l'eau, alors qu'il ne savait pas nager, et qu'il n'y avait rien d'autre qu'une étendue bleue tout autour de lui.

Il resta dans l'eau quelques heures, dans le froid et la fatigue, agrippé à un morceau de bois qui faisait partie des restes du Bat.
Il finit par apercevoir un bateau, un vrai, arriver dans sa direction. Il tenta de faire des signes avec ses bras, mais le bateau l'avait déjà vu. Le jeune escrimeur n'aurait pas tenu beaucoup plus longtemps si personne n'était venu pour lui.

• • •

L'amiral Mega était parti en pleine mer sur son bateau pour aller se détendre un peu, la journée ayant été difficile pour lui. Il aperçut cependant une tâche rouge au milieu du bleu de l'eau, ce qui le mît plus en colère qu'autre chose, car il était venu pour voir l'eau, et pas du rouge.
Cette tâche semblait cependant bouger, alors Mega fit cap vers celle-ci, pour aller voir de quoi il s'agissait.

Après quelques minutes de navigation, il pût apercevoir un homme évanoui s'accrochant à un morceau de bois dévoré par des vers, et décida de le sauver, son sens de la justice s'éveillant brusquement. Il sauta dans son canot de sauvetage, et rama en direction du corps qu'il avait aperçu. Arrivé près de lui, il remonta l'escrimeur au cheveux de feu, et retourna en direction de son navire.

• • •

Vargas se réveilla lorsqu'il commençait à faire jour, dans un lit sec, dans une chambre, dans une maison, et pas dans l'eau. Il ne se rappelait pas avoir été sauvé, et c'est pour cette raison qu'il sortit de la chambre en criant : "Où sont les femmes?" Car il se croyait au paradis.
Mega, qui sirotait tranquillement son café du matin, regarda le jeune homme délirer. Il décida finalement de l'inviter à s'assoir et lui expliqua la situation, ce qui prit un certain temps avec Vargas.
Finalement ce dernier finit par comprendre et enchaîna sur ses questions.

- Est-ce que vous connaissez une héroïne ici?

- Une héroïne? Hmm... Je ne la connais pas personnellement mais il est dit qu'une jeune femme d'à peu près votre âge excelle dans l'art du combat, vous devriez aller la voir, elle doit sûrement être en train de s'entraîner dans la cour du Palais de Sama, répondit Mega.

Vargas ne se fit pas prier, il ne remercia même pas Mega et sortit de la maison en courant vers la plus grand bâtiment de la ville, sûrement le Palais. Il écrasa un ou deux aqueux en chemin, bouscula quelques passants mais arriva rapidement au Palais, et entra sans difficulté dans la cour, car seul l'intérieur du palais était gardé.
Il aperçut assez rapidement la seule personne qui était en train de s'entraîner à cette heure-ci, une jolie jeune femme aux longs cheveux bleus, habillée de bleu et avec une fleur bleue dans les cheveux. Trop de bleu.
Il se rapprocha de cette personne, vérifiant rapidement sa coiffure et son odeur corporelle, et engagea la conversation arrivé à sa hauteur.

- Salut poupée, alors comme ça tu aimes le bleu? Lança-t-il en affichant un sourire qui faisait craquer toutes les femmes.

- T'es qui? Demanda-t-elle d'un ton froid.

- Euh... Je suis Vargas, le héros d'Agni! Et je suis venu vous chercher, héroïne de Sama!

- Je n'ai rien d'une héroïne, passe ton chemin.

- Bon j'aime pas frapper les femmes mais quand on m'y oblige... Déclara le jeune homme en préparant son épée.
Ma lame Dent d'Elga va t'anéantir!

Sans répondre, la bleue dégaina elle aussi sa lame, plus fine et plus aiguisée que celle de Vargas.

- Approche et Adixel se fera un plaisir de te découper.

- Adibou?

- Adixel!

- On dirait un nom de médicament...

Sans pourvoir finir sa phrase Vargas dut parer le violent coup de la demoiselle qui était maintenant très en colère.
Les coups pleuvaient sur Vargas et sa lourde lame ne lui permettait pas de les bloquer aussi rapidement que son adversaire les lançaient. Finalement il se retrouva à terre après à peine trente secondes de combat.

- Aucun intérêt, lâcha la combattante en se retournant pour aller reprendre son entraînement.

Malheureusement Vargas, déterminé à sauver le monde, se releva et agrippa le pantalon de la demoiselle, (elle n'est pas en armure, juste en tenue d'entraînement) et le déchira sans faire exprès, dévoilant le sous-vêtement et les gracieuses jambes nues de la jeune femme. Celle-ci se retourna et regarda Vargas d'une manière tellement violente, que le jeune homme s'évanouit avant même que la bleue ne lui donna un violent coup sur la tête.

• • •

Vargas se réveilla pour la deuxième fois de ce chapitre dans le lit de la chambre de la maison de Mega, celui-ci étant venu voir où en était Vargas, et qui l'avait retrouvé évanoui par terre.
Le jeune homme se leva rapidement et retourna vers la cour du Palais, déterminé à emmener cette demoiselle avec lui.

Lorsqu'il arriva dans la fameuse cour, il ne trouva cependant personne, car c'était le début de la soirée. Il décida alors de rentrer dans le château, peu importe que ça soit interdit ou pas, de toutes façons les gardes dormaient. Il s'introduisit rapidement et se faufila jusqu'à la chambre de la princesse en suivant les panneaux d'indication. Sans toquer, il poussa la porte, et découvrit la jeune fille en train de dormir sous les draps bleus de son lit de la même couleur, dans une chambre au murs bleus. Deux choix s'offraient alors à lui, soit il la réveillait en criant et en lui demandant à nouveau de venir avec lui, soit il laissait un mot sur sa table de nuit lui demandant de se rendre au port le lendemain.

Dommage pour elle, car Vargas ne savait pas écrire.


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