Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Les aventures d'Hitlerman


Par : DarkBidor
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 5


Publié le 27/07/2009 à 01:26:53 par DarkBidor

Portant sa tentacule mécanique hors service, le docteur s’enfuit à toutes jambes. Je me relevai, tentai de le poursuivre, mais ma tempe me faisait horriblement mal. C’était comme si un carillon me sonnait dans la tête. Ah ça, il frappait fort et juste. Des kilos de métal robotisé, jaillissant et frappant comme bon semblait au docteur, on peut dire qu’il était avantagé.
Mais j’avais de la réserve, moi aussi. Le superhéros que j’étais avait plus d’une corde à son arc. Sidekick s’était fait empoigner si fort la cheville qu’elle était presque tordue. Heureusement, il n’avait rien de grave. Nous regagnâmes nos foyers respectifs comme nous étions venus, c’est-à-dire par la voie des airs.

Le lendemain matin, mes parents m’ont regardé avec des yeux ronds comme des soucoupes. J’avais une bosse violacée sur le front… Devant leur surprise, j’ai dit que j’étais tombé du lit cette nuit, et que je m’étais cogné la tête sur le montant du lit, mais je ne voulais réveiller personne et je me suis rendormi très vite. Ma mère me fit un gros pansement, accompagné d’huile essentielle, pour faire désenfler plus vite. Je sentais la fleur d’aubépine. Cela m’attira de curieux regards au lycée. Ceux des copains et ceux des filles. Mais celles-ci semblaient attirées par l’odeur de fleur, malgré le pansement sur mon front. En particulier Sarah, une jolie brune au visage rond, dont j’avais entendu dire qu’elle était passionnée de jardinage.
- Tu as une huile essentielle sous ton pansement ? me demanda-t-elle.
- J’ai surtout une grosse bosse, répondis-je en riant un peu. Mais oui, j’ai de l’huile sous le pansement, pourquoi ?
- Il n’y que ce genre de produit qui sente aussi fort. Les pommades vendues dans le commerce sont souvent parfumées à l’aide d’arômes chimiques, mais cela ne donne jamais ces odeurs-là. Ton huile sent la fleur naturelle. C’est de la fleur de quoi ?
Je passais la récré de dix heures avec Sarah. Nous n’avions jamais beaucoup discuté ensemble. Certes, elle était plutôt jolie, mais d’autres filles m’intéressaient davantage. Cette fois, je parlai un peu plus longtemps avec elle. Sarah m’expliqua la fabrication des huiles essentielles, comment on raffinait les fleurs pour les obtenir. A vrai dire, je n’en avais strictement rien à faire, mais un espèce de charme étrange se produisait. Au fur et à mesure qu’elle parlait, j’associais, dans ma tête, l’odeur délicieuse et entêtante de la fleur d’aubépine et le doux visage de Sarah. Et puis son regard… Et puis, peut-être, ses seins, même cachés derrière d’amples chemisiers ! J’étais en train de tomber amoureux. Bien que les fleurs ne m’eussent jamais passionné, je buvais ses paroles, et le quart d’heure de récréation passa comme un songe. Je m’éveillais brutalement quand la sonnerie retentit.
- Allez, on remonte en cours !
Je suivais Sarah dans les escaliers, jusqu’au cours de physique.
Il était question du traitement mathématique des atomes. Jusqu’ici, j’avais maintenu une moyenne de 13 en physique, ce qui me classait dans le peloton de tête en matière de notes. Aujourd’hui, néanmoins, je ne parvenais pas à me concentrer sur le cours. Ma bosse au front s’était remise à faire mal, lancinant ma tête d’une douleur aigüe. Je pensais pêle-mêle au Docteur Juif, me demandant comment j’allais m’y prendre pour le battre, ou même pour le retrouver, et à Sarah, ses traits doux et réguliers, son visage que je songeais de plus en plus à couvrir de baisers, à tout sauf…
- Adulf !


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