Les aventures d'Hitlerman
Par : DarkBidor
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 4
Publié le 15/10/08 à 16:54:53 par DarkBidor
L’agent de police ne m’adressa pas un regard. Il continua à marcher, impavide, comme si de rien n’était. Je le rattrapais et tentais de le raisonner, en vain. Puis je remarquais un détail curieux. Son regard était aussi vide qu’une boîte à pizza abandonnée… et soudain je compris. Le policier n’était pas un vrai policier. Il n’en avait que l’apparence. Sous son uniforme bleu se cachait l’ignoble, l’infâme…
- Docteur Juif !
- Lui-même, jeune homme. Enchanté !
Il secoua la tête, fit tomber le fond de teint qui lui couvrait le visage et le képi dissimulant sa kippa. Sur le devant de son pantalon jaillirent deux bras mécaniques.
- A nous deux, crapule !
Outre le pouvoir de voler, je possède aussi celui de lancer des rayons laser par mon aisselle droite. En levant le bras droit, je peux lancer par l’aisselle un rayon laser orangé comparable à celui de Cyclope chez les X-men. Je levais donc le bras ; une épaisse lumière orange troua la nuit, couvrit l’éclat des lampadaires et des vitrines allumées, mais le maléfique Dr Juif fit une double roulade en arrière qui lui permit d’esquiver mon rayon.
Le docteur se dissimula derrière une voiture en stationnement. Je bondis par-dessus le toit pour arriver sur lui. Fatale erreur ! Il n’attendait que ça ! Un bras mécanique jaillit de nulle part et m’assena un terrible coup en pleine tête… Je crus que ma tempe gauche allait éclater. J’eus juste le temps de m’enrouler dans ma cape avant de chuter lourdement sur le bitume. Le docteur arrivait sur moi – je hurlai :
- Sidekick, à toi !
De sa force herculéenne, mon fidèle assistant avait déjà ramassé un pavé, qu’il jeta en l’air de toutes ses forces. Je me débattais dans ma cape, parvint à me remettre debout. Sidekick courut vers le docteur. Il esquiva son bras mécanique et se lança en l’air pour le frapper d’un coup de pied sauté. Mais le docteur, plus rapide qu’on ne l’aurait cru, parvint à attraper le pied de mon assistant et à le rejeter sur moi ! Je tombai de nouveau quand Sidekick m’atterrit dessus. Il avait plu cet après-midi et l’humidité du sol pénétra ma cape. J’avais froid, mal au crâne, et rien dans cette ville déserte ne pourrait m’apporter le moindre secours.
Le docteur ricana, déclamant de sa voix de fausset :
- Je vous ai battus, superhéros de pacotille ! Vous vous rappellerez dorénavant qu’il ne faut pas embêter le Docteur Juif… Maintenant, regardez-moi, je vais…
Son discours fut interrompu par un pavé tombant du ciel. Celui que Sidekick avait jeté un peu plus tôt. Le pavé tomba tout net sur l’un de ses bras mécaniques, lequel tomba par terre, flasque et hors service.
- Mon bras ! s’écria le docteur.
- Nous le tenons ! A nous trois, Sidekick !
Je levai le bras droit pour envoyer un nouveau rayon sur le docteur. Il l’esquiva de nouveau. Mais cette fois, sa kippa tomba par terre, ou plus exactement dans le caniveau, au milieu des déchets charriés par un petit cours d’eau.
- Nom de… Je reviendrai ! Je n’en ai pas fini avec vous, salopards !
- Docteur Juif !
- Lui-même, jeune homme. Enchanté !
Il secoua la tête, fit tomber le fond de teint qui lui couvrait le visage et le képi dissimulant sa kippa. Sur le devant de son pantalon jaillirent deux bras mécaniques.
- A nous deux, crapule !
Outre le pouvoir de voler, je possède aussi celui de lancer des rayons laser par mon aisselle droite. En levant le bras droit, je peux lancer par l’aisselle un rayon laser orangé comparable à celui de Cyclope chez les X-men. Je levais donc le bras ; une épaisse lumière orange troua la nuit, couvrit l’éclat des lampadaires et des vitrines allumées, mais le maléfique Dr Juif fit une double roulade en arrière qui lui permit d’esquiver mon rayon.
Le docteur se dissimula derrière une voiture en stationnement. Je bondis par-dessus le toit pour arriver sur lui. Fatale erreur ! Il n’attendait que ça ! Un bras mécanique jaillit de nulle part et m’assena un terrible coup en pleine tête… Je crus que ma tempe gauche allait éclater. J’eus juste le temps de m’enrouler dans ma cape avant de chuter lourdement sur le bitume. Le docteur arrivait sur moi – je hurlai :
- Sidekick, à toi !
De sa force herculéenne, mon fidèle assistant avait déjà ramassé un pavé, qu’il jeta en l’air de toutes ses forces. Je me débattais dans ma cape, parvint à me remettre debout. Sidekick courut vers le docteur. Il esquiva son bras mécanique et se lança en l’air pour le frapper d’un coup de pied sauté. Mais le docteur, plus rapide qu’on ne l’aurait cru, parvint à attraper le pied de mon assistant et à le rejeter sur moi ! Je tombai de nouveau quand Sidekick m’atterrit dessus. Il avait plu cet après-midi et l’humidité du sol pénétra ma cape. J’avais froid, mal au crâne, et rien dans cette ville déserte ne pourrait m’apporter le moindre secours.
Le docteur ricana, déclamant de sa voix de fausset :
- Je vous ai battus, superhéros de pacotille ! Vous vous rappellerez dorénavant qu’il ne faut pas embêter le Docteur Juif… Maintenant, regardez-moi, je vais…
Son discours fut interrompu par un pavé tombant du ciel. Celui que Sidekick avait jeté un peu plus tôt. Le pavé tomba tout net sur l’un de ses bras mécaniques, lequel tomba par terre, flasque et hors service.
- Mon bras ! s’écria le docteur.
- Nous le tenons ! A nous trois, Sidekick !
Je levai le bras droit pour envoyer un nouveau rayon sur le docteur. Il l’esquiva de nouveau. Mais cette fois, sa kippa tomba par terre, ou plus exactement dans le caniveau, au milieu des déchets charriés par un petit cours d’eau.
- Nom de… Je reviendrai ! Je n’en ai pas fini avec vous, salopards !
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