Les aventures d'Hitlerman
Par : DarkBidor
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
Publié le 15/10/08 à 16:54:28 par DarkBidor
Le soir, je dînais et me couchais – ou plutôt, je fis semblant d’aller me coucher – le plus rapidement possible. Il était déjà dix heures passées quand je sortis de chez moi par la fenêtre, en costume, pour m’envoler vers le point de rendez-vous convenu avec Sidekick Swastika. Direction le toit du Quai d’Orsay, un beau musée des bords de Seine décoré par de nobles ornements du XIXème siècle. Inutile de préciser que je pouvais voler, et Sidekick aussi, sans quoi nous aurions été bien embêtés. Une lune gibbeuse, entourée d’un halo mystique, brillait dans le ciel nocturne. Sa lumière éclairait les toits endormis des immeubles parisiens. Je volais au-dessus d’eux sans réprimer ma joie. Je fendais l’air à la vitesse de la lumière, ma cape feulant dans mon dos, un masque protégeant mon identité… J’étais libre ! Mais j’avais une mission à accomplir.
Sidekick m’attendait sur le toit du Quai d’Orsay. Il portait un costume similaire au mien, si ce n’est que le bleu était remplacé par du brun, avec un col de chemise protégeant son cou. Des cheveux gras et bouclés lui couvraient la tête, mais il avait comme moi un masque dissimulant son visage.
- Alors, Adulf, ce plan ?
- Chut ! Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler par mon prénom…
- Euh, je voulais dire Hitlerman, excuse-moi. Tu as un plan ?
- Eh bien, oui, j’en ai un. Il y a à Paris quatre grandes banques : la Société Générale, HSBC, le Crédit Parisien et la Banque de France. Les trois premières ont reçu la visite du Docteur Juif. Or, celui-ci frappe tous les deux jours – en tout cas, il a procédé ainsi jusqu’à présent. Et le cambriolage du Crédit Parisien, bien que révélé ce matin, date d’avant-hier…
- Ce qui voudrait dire que Docteur Juif va attaquer ce soir la Banque de France ?
- Tu supposes bien. Les chances sont fortes pour qu’il soit déjà à pied d’œuvre en ce moment. Nous filons à la Banque de France !
Aussitôt deux éclairs, l’un pourpre et l’autre brun, zébrèrent le ciel. Nous arrivâmes en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire sur le toit de la BDF. Quelques cheminées s’y dressaient, mais on y trouvait aussi une large verrière laissant voir une gigantesque cage d’escalier à l’intérieur du bâtiment. Comme par hasard, une ombre s’activait sur la verrière. Elle taillait un trou dans le verre, sans faire sonner la moindre alarme… Comme c’était ingénieux ! J’affûtai mon regard pour discerner ses habits. Une kippa, une veste violette de grande marque, un sac à billets miteux, quatre bras mécaniques en guise de jambes. La silhouette qui tentait de pénétrer dans la Banque de France par le toit n’était autre que le Docteur Juif.
- Attention, me souffla Sidekick, il est sûrement armé.
N’écoutant que mon courage, je m’approchais du docteur et lui lançai :
- Rends-toi, Docteur Juif !
Il me regarda d’un air malin. Ses sourcils broussailleux dissimulaient à peine un regard acéré ; il répondit simplement, d’une voix de fausset – « Non ! »
- Eh bien, puisque vous ne voulez pas vous rendre, je vais vous dénoncer à la police, et vous serez dans l’incapacité de commettre votre forfait !
Sitôt dit, sitôt fait, je m’envolai vers le commissariat le plus proche. Un moment, Sidekick me retint ; un policier marchait dans une rue en contrebas. Je descendis sur le trottoir et me posais en douceur près de lui.
- Monsieur l’agent ! Je viens de repérer Docteur Juif, il est en train de cambrioler la Banque de France, vous devez nous aider !
Sidekick m’attendait sur le toit du Quai d’Orsay. Il portait un costume similaire au mien, si ce n’est que le bleu était remplacé par du brun, avec un col de chemise protégeant son cou. Des cheveux gras et bouclés lui couvraient la tête, mais il avait comme moi un masque dissimulant son visage.
- Alors, Adulf, ce plan ?
- Chut ! Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler par mon prénom…
- Euh, je voulais dire Hitlerman, excuse-moi. Tu as un plan ?
- Eh bien, oui, j’en ai un. Il y a à Paris quatre grandes banques : la Société Générale, HSBC, le Crédit Parisien et la Banque de France. Les trois premières ont reçu la visite du Docteur Juif. Or, celui-ci frappe tous les deux jours – en tout cas, il a procédé ainsi jusqu’à présent. Et le cambriolage du Crédit Parisien, bien que révélé ce matin, date d’avant-hier…
- Ce qui voudrait dire que Docteur Juif va attaquer ce soir la Banque de France ?
- Tu supposes bien. Les chances sont fortes pour qu’il soit déjà à pied d’œuvre en ce moment. Nous filons à la Banque de France !
Aussitôt deux éclairs, l’un pourpre et l’autre brun, zébrèrent le ciel. Nous arrivâmes en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire sur le toit de la BDF. Quelques cheminées s’y dressaient, mais on y trouvait aussi une large verrière laissant voir une gigantesque cage d’escalier à l’intérieur du bâtiment. Comme par hasard, une ombre s’activait sur la verrière. Elle taillait un trou dans le verre, sans faire sonner la moindre alarme… Comme c’était ingénieux ! J’affûtai mon regard pour discerner ses habits. Une kippa, une veste violette de grande marque, un sac à billets miteux, quatre bras mécaniques en guise de jambes. La silhouette qui tentait de pénétrer dans la Banque de France par le toit n’était autre que le Docteur Juif.
- Attention, me souffla Sidekick, il est sûrement armé.
N’écoutant que mon courage, je m’approchais du docteur et lui lançai :
- Rends-toi, Docteur Juif !
Il me regarda d’un air malin. Ses sourcils broussailleux dissimulaient à peine un regard acéré ; il répondit simplement, d’une voix de fausset – « Non ! »
- Eh bien, puisque vous ne voulez pas vous rendre, je vais vous dénoncer à la police, et vous serez dans l’incapacité de commettre votre forfait !
Sitôt dit, sitôt fait, je m’envolai vers le commissariat le plus proche. Un moment, Sidekick me retint ; un policier marchait dans une rue en contrebas. Je descendis sur le trottoir et me posais en douceur près de lui.
- Monsieur l’agent ! Je viens de repérer Docteur Juif, il est en train de cambrioler la Banque de France, vous devez nous aider !
07/10/09 à 21:26:19
fais gaffe
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