Le Tombeau de Pandore ( premier jet )
Par : Strabisme
Genre : Fantastique , Horreur
Status : Abandonnée
Note :
Chapitre 5
Folie humaine
Publié le 29/03/15 à 21:47:31 par Strabisme
Ces bruits incessants de moteurs rouillés et ces secousses sont bien caractéristiques de ce vieux train, la SNCF ne veut toujours pas les changer. Alexandre y est installé, dans ces sièges inconfortables.Après tout, il vaut mieux un siège pourri qu’un sol poussiérieux. Son casque sur les oreilles, il écoute sa musique électro en se tracassant pour Dimitri dont il a entendu toutes ces rumeurs : rupture d’anévrisme, AVC ou schizophrénie. Ils en racontent de bonnes, là-bas.
Une fois arrivé en gare, après l’annonce du contrôleur, Alexandre descend du train et se dirige chez Dimitri.
-._.-
- Monsieur Basquier !
Léandre avait un don pour réaliser des voix hystériques et hors du commun.
Alexandre rentre donc et s’assied sur un des fauteuils que l’on a préparé pour cette « réunion ». Sophie prend la parole afin de démarrer la discussion.
- Bon, maintenant qu’on est tous ici, il est temps de se briefer sur ce qu’il s’est passé, notamment Alexandre qui n’est pas au courant, Léandre, je te laisse la parole.
- Alors.. voilà : Dimitri a eu une sorte d’accident cérébral ou je ne sais quoi… apparemment… il aurait eu des hallucinations… euh…
On peut l’excuser, Léandre n’a jamais eu l’expérience de parler devant un public. Je m’engage donc afin d’éviter à Léandre de se ridiculiser plus longtemps.
- J’ai eu des choses étranges qui se sont manifestées ce matin : en regardant par la fenêtre j’ai vu des oiseaux sauter du toit du lycée pour se rompre le cou, et ensuite… je crois que c’était des sortes de fantômes ou des spectres… des spectres noirs qui se baladaient dans le lycée.
Vu le regard que tout le monde me lance, j’imagine qu’ils imaginent que je blague. Or, ce n’est pas du tout une blague, mais eux, n’en croient pas un mot.
- Tu nous sors le synopsis du prochain Stephen King ou quoi ? Raconte-nous la vérité !
- Je vous raconte la vérité.
Cette réaction était à prévoir, mais moi, je ne l’ai pas prévue. Ils ne croient pas ce que je leur dit. J’imagine que leur réaction peut être la même pour le reste du lycée.. que faire ? Probablement lancer de fausses rumeurs pour satisfaire la curiosité du peuple, c’est ma seule option à disposition pour le moment, et je dois convaincre mes amis de m’aider à le faire, sinon tout ceci se soldera par un échec.
- J’ai besoin de vous pour propager des rumeurs sur mon état.
- Et pour quelle raison ?
- Car je ne veux pas qu’on me prenne pour un fou.
Je m’y suis plutôt bien pris.
- Il faudrait créer plus de trois rumeurs différentes pour laisser le reste du lycée dans l’erreur.
- Je pense que je peux te faire ça.
Sophie est plutôt doué dans la création de scénario, ce n’est pas pour rien qu’elle a décidé de prendre la première littéraire.
Après que l’on se soit mis d’accord sur ces rumeurs, nous sortons dehors afin de se changer les idées, même si les miennes restent instables.
En ouvrant la porte de la baie-vitrée, des maux de têtes commencent à me parvenir, je me souviens de la façon dont commence la plupart de mes crises : des maux de têtes, un évènement troublant et ensuite l’arrivée des ombres. Seulement, cette fois, l’« évènement troublant » n’a pas eu besoin de survenir, j’aperçois les ombres qui surgissent dans le jardin, à travers la haie, de chez le voisin.. je sens mes membres se pétrifier à leur vue, mon rythme cardiaque s’accélère, un air glacial se fait ressentir et..
- Dimitri !
- Que..
Elles ont disparue, en un instant elles se sont évaporées dans l’air, et moi, j’étais resté debout sur la terrasse à fixer ces monstres qui surgissaient de nul part.
Je pense que ça n’est pas prêt de se terminer, c’est même en train d’empirer.
Une fois arrivé en gare, après l’annonce du contrôleur, Alexandre descend du train et se dirige chez Dimitri.
-._.-
- Monsieur Basquier !
Léandre avait un don pour réaliser des voix hystériques et hors du commun.
Alexandre rentre donc et s’assied sur un des fauteuils que l’on a préparé pour cette « réunion ». Sophie prend la parole afin de démarrer la discussion.
- Bon, maintenant qu’on est tous ici, il est temps de se briefer sur ce qu’il s’est passé, notamment Alexandre qui n’est pas au courant, Léandre, je te laisse la parole.
- Alors.. voilà : Dimitri a eu une sorte d’accident cérébral ou je ne sais quoi… apparemment… il aurait eu des hallucinations… euh…
On peut l’excuser, Léandre n’a jamais eu l’expérience de parler devant un public. Je m’engage donc afin d’éviter à Léandre de se ridiculiser plus longtemps.
- J’ai eu des choses étranges qui se sont manifestées ce matin : en regardant par la fenêtre j’ai vu des oiseaux sauter du toit du lycée pour se rompre le cou, et ensuite… je crois que c’était des sortes de fantômes ou des spectres… des spectres noirs qui se baladaient dans le lycée.
Vu le regard que tout le monde me lance, j’imagine qu’ils imaginent que je blague. Or, ce n’est pas du tout une blague, mais eux, n’en croient pas un mot.
- Tu nous sors le synopsis du prochain Stephen King ou quoi ? Raconte-nous la vérité !
- Je vous raconte la vérité.
Cette réaction était à prévoir, mais moi, je ne l’ai pas prévue. Ils ne croient pas ce que je leur dit. J’imagine que leur réaction peut être la même pour le reste du lycée.. que faire ? Probablement lancer de fausses rumeurs pour satisfaire la curiosité du peuple, c’est ma seule option à disposition pour le moment, et je dois convaincre mes amis de m’aider à le faire, sinon tout ceci se soldera par un échec.
- J’ai besoin de vous pour propager des rumeurs sur mon état.
- Et pour quelle raison ?
- Car je ne veux pas qu’on me prenne pour un fou.
Je m’y suis plutôt bien pris.
- Il faudrait créer plus de trois rumeurs différentes pour laisser le reste du lycée dans l’erreur.
- Je pense que je peux te faire ça.
Sophie est plutôt doué dans la création de scénario, ce n’est pas pour rien qu’elle a décidé de prendre la première littéraire.
Après que l’on se soit mis d’accord sur ces rumeurs, nous sortons dehors afin de se changer les idées, même si les miennes restent instables.
En ouvrant la porte de la baie-vitrée, des maux de têtes commencent à me parvenir, je me souviens de la façon dont commence la plupart de mes crises : des maux de têtes, un évènement troublant et ensuite l’arrivée des ombres. Seulement, cette fois, l’« évènement troublant » n’a pas eu besoin de survenir, j’aperçois les ombres qui surgissent dans le jardin, à travers la haie, de chez le voisin.. je sens mes membres se pétrifier à leur vue, mon rythme cardiaque s’accélère, un air glacial se fait ressentir et..
- Dimitri !
- Que..
Elles ont disparue, en un instant elles se sont évaporées dans l’air, et moi, j’étais resté debout sur la terrasse à fixer ces monstres qui surgissaient de nul part.
Je pense que ça n’est pas prêt de se terminer, c’est même en train d’empirer.
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