Le Tombeau de Pandore ( premier jet )
Par : Strabisme
Genre : Fantastique , Horreur
Status : Abandonnée
Note :
Chapitre 1
Une journée anormale
Publié le 29/03/15 à 21:31:55 par Strabisme
Dimitri, c’est bien mon nom, et aujourd’hui nous sommes le premier jour du printemps, précisément un mardi. Aujourd’hui il n’y a pas cours, un voyage en Angleterre pour les secondes a lieu, et une bonne partie des profs ont décidés que ça leur ferait de bonnes vacances au lieu de corriger des copies pendant des week-ends entiers. Donc nous… nous ? Moi et Léandre nous sommes là, sur nos transats posés sur la terrasse de ma maison à discuter de tout et de rien, de la routine et du beau temps. Léandre est un homme de 16 ans, un peu plus jeune que moi, il a des cheveux blonds, assez courts, la peau parsemée de quelques boutons, l’acné ne s’est pas décidée à le quitter, mais il avait de beaux yeux bleus qui font son charme.
- Et Sophie ?
- Je ne sais pas, elle devrait pourtant être là depuis 2 heures…
En effet, elle m’avait pourtant prévenu d’arriver à 14 heures, mais ma montre affiche 16 heures, mais il est vrai qu’elle nous fait souvent attendre du fait qu’elle déteste se presser.
L’idée d’une sieste nous démange autant que l’envie de respirer, au diable Sophie ! Elle attendra que l’on se réveille de notre si beau rêve.
- Alors les gars, vous m’avez attendu longtemps ? Vous savez bien que je ne suis jamais à l’heure.
Enfin, la voilà, au moins, elle ne nous a pas réveillés, je lève l’œil en sa direction et la vois nous admirer dans notre demi-sommeil, ses cheveux blonds flottant au vent et ses yeux marrons fixés sur nous.
En la saluant, je pars chercher un transat afin qu’elle puisse plonger dans notre sieste commune, puis une fois installé, je leur demande s’ils veulent boire quelque chose, de l’eau pour Sophie, un Cola pour Léandre et un Ice Tea pour moi. Je m’engage en direction du frigo, et de l’armoire où sont rangés les verres. Une fois tout posé sur la table, je verse le tout dans les verres, en prenant garde de savoir qui est à qui, puis me dirige donc vers la terrasse.
Etrangement, une solide migraine s’empare de ma tête lors du passage à travers la baie vitrée, accompagnée d’une vision d’horreur : je trouve Léandre et Sophie ensanglantés sur les transats, égorgés, amputés et éviscérés. L’envie d’hurler se prend à moi, ma gorge contient le hurlement que je m’apprête à pousser, puis je ferme mes yeux et me retrouve dans la cuisine, avec les verres sur la table, le hurlement ne s’est pas enfui, et mes amis ne sont pas morts. Qu’est-ce qui s’est passé ? Inutile de m’éterniser dans cette cuisine à réfléchir, ça ne fait que m’apporter des maux de têtes. J’apporte donc les rafraîchissements sur la terrasse pour Sophie et Léandre qui n’attendaient que ça. Je réfléchirais plus tard, j’ai la nuit pour ça.
-._.-
- Il est 18 heures ! Réveillez-vous, vous allez attraper froid à rester dehors comme ça.
Nous nous réveillons avec difficulté de notre sieste, j’y retournerai bien, mais il est tard et la nuit vas tomber en même temps que le froid qui nous gèlera la chaire de façon à ce que nous ne pourrons plus nous mouvoir et ainsi sombrer dans un sommeil éternel.
Le silence m’énerve, il vaut mieux le briser que de devenir fou.
- Et sinon, il vas comment ton frère, Sophie ?
- Il vas comme d’habitude, mais il se renferme assez sur lui-même.
- Et sa p’tite copine ?
En effet, Nathan est en couple, une jolie fille rousse aux yeux bleus nommée Laurène âgée de 15 ans, un peu plus jeune que son fiancé.
- Elle le supporte, elle est toujours joyeuse, y’a rien qui ne peut lui enlever sa bonne humeur, dit-elle d’un ton épuisé ponctué d’un soupir.
- Il déteste lorsque l’hiver s’en vas, ça le déprime.
Léandre marque un point, en effet l’hiver qui déprime les normaux, rend Nathan heureux : il adore jouer dans la neige et se blottir dans sa couverture la nuit lorsqu’il fait froid, or l’été il déteste la plage et dormir avec une chaleur accablante. Un parfait être inversé du reste du monde en somme.
Lève-toi ! Me crient mes bras et mes jambes inondés de démangeaison, cela fait en effet plusieurs heures que je n’ai pas bougé si je compte ma sieste, il faut donc, évidemment, me lever de mon transat et inciter les autres à faire de même. Nous plions les transats et les rangeons dans le garage pour nous diriger à l’intérieur de la maison. En regardant ma médiathèque rangée à côté de la télé, je me propose de garder mes amis à la maison.
- ça vous dirait de dormir chez moi ? J’ai acheté le Blu-ray de True Detective et je ne pense pas avoir l’envie de le voir tout seul.
Ils acceptent sans hésitations.
Après un bon diner et quelques préparatifs tels que du pop-corn et notre tenue de nuit, car avouons-le, il n’est pas rare que Morphée nous attrape avant la fin de notre séance cinéma pour nous relâcher le matin, alors mieux vaux-t-il de s’endormir confortablement plutôt que de se réveiller avec de multiples courbatures.
J’enfonce le disque dans le lecteur et m’empare des télécommandes avant de sauter dans mon canapé avec Sophie, Léandre préfère le fauteuil, libre à lui de choisir.
En soupçonnant Morphée de nous lorgner, je me questionne encore sur le pourquoi du comment de ma « vision » de cet après-midi, avec la peur qu’elle me hante.
- Et Sophie ?
- Je ne sais pas, elle devrait pourtant être là depuis 2 heures…
En effet, elle m’avait pourtant prévenu d’arriver à 14 heures, mais ma montre affiche 16 heures, mais il est vrai qu’elle nous fait souvent attendre du fait qu’elle déteste se presser.
L’idée d’une sieste nous démange autant que l’envie de respirer, au diable Sophie ! Elle attendra que l’on se réveille de notre si beau rêve.
- Alors les gars, vous m’avez attendu longtemps ? Vous savez bien que je ne suis jamais à l’heure.
Enfin, la voilà, au moins, elle ne nous a pas réveillés, je lève l’œil en sa direction et la vois nous admirer dans notre demi-sommeil, ses cheveux blonds flottant au vent et ses yeux marrons fixés sur nous.
En la saluant, je pars chercher un transat afin qu’elle puisse plonger dans notre sieste commune, puis une fois installé, je leur demande s’ils veulent boire quelque chose, de l’eau pour Sophie, un Cola pour Léandre et un Ice Tea pour moi. Je m’engage en direction du frigo, et de l’armoire où sont rangés les verres. Une fois tout posé sur la table, je verse le tout dans les verres, en prenant garde de savoir qui est à qui, puis me dirige donc vers la terrasse.
Etrangement, une solide migraine s’empare de ma tête lors du passage à travers la baie vitrée, accompagnée d’une vision d’horreur : je trouve Léandre et Sophie ensanglantés sur les transats, égorgés, amputés et éviscérés. L’envie d’hurler se prend à moi, ma gorge contient le hurlement que je m’apprête à pousser, puis je ferme mes yeux et me retrouve dans la cuisine, avec les verres sur la table, le hurlement ne s’est pas enfui, et mes amis ne sont pas morts. Qu’est-ce qui s’est passé ? Inutile de m’éterniser dans cette cuisine à réfléchir, ça ne fait que m’apporter des maux de têtes. J’apporte donc les rafraîchissements sur la terrasse pour Sophie et Léandre qui n’attendaient que ça. Je réfléchirais plus tard, j’ai la nuit pour ça.
-._.-
- Il est 18 heures ! Réveillez-vous, vous allez attraper froid à rester dehors comme ça.
Nous nous réveillons avec difficulté de notre sieste, j’y retournerai bien, mais il est tard et la nuit vas tomber en même temps que le froid qui nous gèlera la chaire de façon à ce que nous ne pourrons plus nous mouvoir et ainsi sombrer dans un sommeil éternel.
Le silence m’énerve, il vaut mieux le briser que de devenir fou.
- Et sinon, il vas comment ton frère, Sophie ?
- Il vas comme d’habitude, mais il se renferme assez sur lui-même.
- Et sa p’tite copine ?
En effet, Nathan est en couple, une jolie fille rousse aux yeux bleus nommée Laurène âgée de 15 ans, un peu plus jeune que son fiancé.
- Elle le supporte, elle est toujours joyeuse, y’a rien qui ne peut lui enlever sa bonne humeur, dit-elle d’un ton épuisé ponctué d’un soupir.
- Il déteste lorsque l’hiver s’en vas, ça le déprime.
Léandre marque un point, en effet l’hiver qui déprime les normaux, rend Nathan heureux : il adore jouer dans la neige et se blottir dans sa couverture la nuit lorsqu’il fait froid, or l’été il déteste la plage et dormir avec une chaleur accablante. Un parfait être inversé du reste du monde en somme.
Lève-toi ! Me crient mes bras et mes jambes inondés de démangeaison, cela fait en effet plusieurs heures que je n’ai pas bougé si je compte ma sieste, il faut donc, évidemment, me lever de mon transat et inciter les autres à faire de même. Nous plions les transats et les rangeons dans le garage pour nous diriger à l’intérieur de la maison. En regardant ma médiathèque rangée à côté de la télé, je me propose de garder mes amis à la maison.
- ça vous dirait de dormir chez moi ? J’ai acheté le Blu-ray de True Detective et je ne pense pas avoir l’envie de le voir tout seul.
Ils acceptent sans hésitations.
Après un bon diner et quelques préparatifs tels que du pop-corn et notre tenue de nuit, car avouons-le, il n’est pas rare que Morphée nous attrape avant la fin de notre séance cinéma pour nous relâcher le matin, alors mieux vaux-t-il de s’endormir confortablement plutôt que de se réveiller avec de multiples courbatures.
J’enfonce le disque dans le lecteur et m’empare des télécommandes avant de sauter dans mon canapé avec Sophie, Léandre préfère le fauteuil, libre à lui de choisir.
En soupçonnant Morphée de nous lorgner, je me questionne encore sur le pourquoi du comment de ma « vision » de cet après-midi, avec la peur qu’elle me hante.
08/04/15 à 16:25:08
Merci de vos impressions, je me disais aussi que le temps du présent était dur à faire, je voulais m'y aventurer, j'ai déjà commencé à tout réécrire au passé, je m'y sens mieux.
Et puis c'est vrai que j'ai du sans doute glisser pas mal d'incohérences, c'était la première fois que j'avais écrit quelque chose
Merci beaucoup !
06/04/15 à 07:43:18
L'utilisation du passé ou du présent dépend surtout de ce que tu comptes narrer. S'il y a beaucoup de l'action, le passé sera plus approprié ; alors qu'en cas d'intrigue calme le présent fera très bien l'affaire.
Mais tu sembles répondre toi-même à ta question, puisque l'intro est au passé et que lors des chapitre 2 et 3 (les seuls que j'ai pu lire pour le moment) tu n'arrives pas à tenir le présent à certains moments.
Sur ce chapitre, je n'ai pas grand chose à reprendre niveau narration, c'est pas mal. Il manque juste quelques descriptions. Essaie de nous faire ressentir ce ressent et voit le personnage, ce qui gravite autour de lui. Dire qu'il retient un cri devant les cadavre n'est pas suffisant pour créer de la tension et de l'émotion.
C'est surtout le fond qui me gêne. Qu'à 18h ils aient peur de se faire manger par le froid alors qu'il a fait beau toute l'après-midi, pourquoi pas... En revanche qu'à cette même heure ils choisissent de regarder un film en pyjama avec la peur de s'endormir, c'est plus drôle que réaliste.
Et suivre la vie adolescente dans un roman peut être une chose intéressante, mais à mon sens, pas quand elle concerne une vie de classe bateau comme c'est le cas dans les deux prochains chapitres.
Je vais tout de même continuer ma lecture pour voir où se situe l'horreur, et te donnerai un meilleur avis sur ton scénario.
05/04/15 à 22:47:05
Des formulations maladroites et des phrases parfois très longues ! Tu devrais revoir la position de tes virgules parfois, je trouve que ça fait très haché de les mettre avant des "et".
Sinon on dit "il va" et non "il vas" :)
Je préfère les récits narrés au passé mais je pense que ça peut passer.
Bonne chance pour la suite !
29/03/15 à 21:43:48
Bonjour et bienvenue aux lecteurs, cette fiction est le premier jet de l'écriture de mon roman qui porte le même nom.
Le second jet est en cours d'écriture et sera publié chapitre par chapitre dès qu'ils seront relus et corrigés.
Merci aux lecteurs de répondre au sondage sur le premier chapitre et de me conseiller car c'est le tout premier livre que je commence à écrire et j'attends des critiques afin de m'améliorer.
Bonne lecture
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