Le Tombeau de Pandore ( premier jet )
Par : Strabisme
Genre : Fantastique , Horreur
Status : Abandonnée
Note :
Chapitre 2
Nope
Publié le 29/03/15 à 21:35:44 par Strabisme
Lycée Jean de la Fontaine, mon lycée habituel qui est à quelques kilomètres en train de chez moi. Aujourd’hui j’y vais en voiture, on commence deux heures plus tard, et le besoin de me reposer m’est vraiment nécessaire. En sortant de la voiture je vois Ronan, le type qui s’amuse toujours à se sentir supérieur en rabaissant les autres, alors qu’il ne vaut pas plus à mes yeux que la pollution qui sort des voitures. Heureusement, ce type inutile n’a pas l’air dans son assiette aujourd’hui, et son ami Victor n’est pas là, tant mieux !
-Hey, Dimitri, Léandre et.. Sophie ? Où est-elle ?
Je vous présente Alexandre, le « technicien, informaticien, ingénieur et humoriste à l’essai » du lycée, il a les yeux verts, le teint bronzé, les cheveux bruns, 17ans et demi, l’esprit un peu long à la détente et un peu d’acné qu’il lui reste, ça va sûrement disparaître d’ici quelques semaines.
-Elle doit passer un coup de fil rapidement, elle arrive bientôt.
La sonnerie va retentir d’ici trois minutes, j’espère qu’elle ne va pas être en retard.
-C’est bon, on y va ?
Sophie et moi sommes en première littéraire, Léandre est en première économique & sociale et Alexandre qui est plus âgé que nous se trouve en terminale scientifique, et compte probablement redoubler, il aurait peur des études supérieur et aimerait se trouver à notre niveau.
Une fois la sonnerie qui retentit, nous rentrons dans nos classes respectives : Anglais pour moi et Sophie, Histoire pour Léandre et... maintenance pour Alexandre, il a tellement de talents informatiques reconnut par la majorité qu’il est embauché à temps partiel au lycée pour travailler sur les câbles, réseaux et sites internet du lycée. Heureusement qu’il a réussi à convaincre le principal de ne pas renvoyer le spécialiste technique pour faire le boulot à sa place, monsieur Gilard est quelqu’un de très aimable dans notre lycée, Alexandre est donc son assistant.
Nous voilà donc dans la classe de madame Bluecat, Sophie est à l’autre bout de la classe, et moi je suis proche des fenêtres que j’admire pendant les trois-quarts des cours, on peut y voir différentes choses en fonction de la période. Le Printemps, on y voit les hirondelles qui se posent sur le toit et les lignes à haute tension, tandis que l’Automne, on voit monsieur Gilard qui ramasse toutes les feuilles des arbres plantés dans la cour du lycée. Ma période préférée est l’hiver, on admire la neige qui tombe assez rarement, mais lorsque ça se produit, elle recouvre de cinq centimètres la région pendant une ou deux semaines selon la température. Aujourd’hui j’admire donc les hirondelles qui tentent d’attraper quelques vers dans la pelouse de la cour, mais étrangement quelque chose à l’air de les chasser, jusqu’à ce que j’en vois une s’écraser au sol. Elle ne bouge plus, sa tête s’est retournée, mais il n’y a pas de sang. Ça recommence me dis-je au fond de moi-même, mais cette fois ça concerne les oiseaux, et il est bien mort, pendant que le mal de tête commence à croître dans ma tête. Pendant ce temps, d’autres oiseaux tombent du toit, et une ombre, une ombre ? Oui, une sorte d’ombre avance dans la cour, comme un spectre maléfique. Au moment où elle se tourne vers moi, ma tête me donne l’impression d’être broyée sous un quatre tonnes, je détourne le regard et aperçoit une de ces ombre à la place libre du fond de la classe, la surprise et la peur se mélangent dans le méandre de mes pensées et la terreur s’y injecte tout autant.
-Dimitri…
Ils parlent… ils ME parlent ?
- Enfin, Dimitri, qu’est-ce qui t’arrive !?
- Je… Que… Hein ?
Ce n’était pas un fantôme mais madame Bluecat qui a dû me voir en un état proche de la transe ou d’une probable épilepsie, en essayant de lui parler je me rend alors compte que je n’arrive pas à articuler correctement, mes membres s’agitent par pulsion, je tombe à terre tout en convulsant douloureusement à cause de ma conscience.
La dernière chose que je me rappelle c’est ça : tout le monde qui se presse autour de moi tout en appelant le directeur un surveillant ou n’importe qui qui passait par là afin de me voir, ou de me secourir, ensuite plus rien, le trou noir, le vide. Et puis me voilà, à l’infirmerie, tout seul avec un autre élève de seconde couché sur un lit à part à côté de moi. « Ils ont dû penser qu’il me fallait du repos, tant mieux ! » pensa-je à voix basse. « Ils t’ont vu cracher du sang » me répond l’autre, puis ma vision se brouille, je n’arrive plus à discerner quoi que ce soit, je ne pouvais qu’entendre et sentir.
- « Tu viens d’être atteint, alors je vais te dire comment ne pas l’être autant que moi », commence l’inconnu, avant d’avoir de légères difficultés à articuler, « si tu vois des événements particuliers, des accidents ou des sentiments de peurs, surtout, ne sombre pas dans la folie et la peur. »
Après m’avoir énoncé son « avertissement », je perçois le son de gouttes qui tombent par terre, et le seconde qui semble cracher, vomir, ou quelque-chose qui s’en approche. Quelques minutes après, j’entends une silhouette rentrer dans la pièce, et puis la seconde d’après, je l’entends hurler. « Il est mort ! » qu’il criait, qu’il hurlait, et avec cela, je ressentais à nouveau le sang couler dans les veines de mes jambes et de mes bras. La curiosité extrême m’oblige à me retourner, et me voilà devant une seconde vision d’horreur : c’est Dorian, un ami à Léandre, qui se présente à moi les yeux ouverts, qui pleurent, et la bouche ouverte à vomir de l’hémoglobine.
Je crois, au plus profond de moi, que la mort est la meilleure porte de sortie pour cet enfer qui, selon mon instinct, ne fait que débuter.
-Hey, Dimitri, Léandre et.. Sophie ? Où est-elle ?
Je vous présente Alexandre, le « technicien, informaticien, ingénieur et humoriste à l’essai » du lycée, il a les yeux verts, le teint bronzé, les cheveux bruns, 17ans et demi, l’esprit un peu long à la détente et un peu d’acné qu’il lui reste, ça va sûrement disparaître d’ici quelques semaines.
-Elle doit passer un coup de fil rapidement, elle arrive bientôt.
La sonnerie va retentir d’ici trois minutes, j’espère qu’elle ne va pas être en retard.
-C’est bon, on y va ?
Sophie et moi sommes en première littéraire, Léandre est en première économique & sociale et Alexandre qui est plus âgé que nous se trouve en terminale scientifique, et compte probablement redoubler, il aurait peur des études supérieur et aimerait se trouver à notre niveau.
Une fois la sonnerie qui retentit, nous rentrons dans nos classes respectives : Anglais pour moi et Sophie, Histoire pour Léandre et... maintenance pour Alexandre, il a tellement de talents informatiques reconnut par la majorité qu’il est embauché à temps partiel au lycée pour travailler sur les câbles, réseaux et sites internet du lycée. Heureusement qu’il a réussi à convaincre le principal de ne pas renvoyer le spécialiste technique pour faire le boulot à sa place, monsieur Gilard est quelqu’un de très aimable dans notre lycée, Alexandre est donc son assistant.
Nous voilà donc dans la classe de madame Bluecat, Sophie est à l’autre bout de la classe, et moi je suis proche des fenêtres que j’admire pendant les trois-quarts des cours, on peut y voir différentes choses en fonction de la période. Le Printemps, on y voit les hirondelles qui se posent sur le toit et les lignes à haute tension, tandis que l’Automne, on voit monsieur Gilard qui ramasse toutes les feuilles des arbres plantés dans la cour du lycée. Ma période préférée est l’hiver, on admire la neige qui tombe assez rarement, mais lorsque ça se produit, elle recouvre de cinq centimètres la région pendant une ou deux semaines selon la température. Aujourd’hui j’admire donc les hirondelles qui tentent d’attraper quelques vers dans la pelouse de la cour, mais étrangement quelque chose à l’air de les chasser, jusqu’à ce que j’en vois une s’écraser au sol. Elle ne bouge plus, sa tête s’est retournée, mais il n’y a pas de sang. Ça recommence me dis-je au fond de moi-même, mais cette fois ça concerne les oiseaux, et il est bien mort, pendant que le mal de tête commence à croître dans ma tête. Pendant ce temps, d’autres oiseaux tombent du toit, et une ombre, une ombre ? Oui, une sorte d’ombre avance dans la cour, comme un spectre maléfique. Au moment où elle se tourne vers moi, ma tête me donne l’impression d’être broyée sous un quatre tonnes, je détourne le regard et aperçoit une de ces ombre à la place libre du fond de la classe, la surprise et la peur se mélangent dans le méandre de mes pensées et la terreur s’y injecte tout autant.
-Dimitri…
Ils parlent… ils ME parlent ?
- Enfin, Dimitri, qu’est-ce qui t’arrive !?
- Je… Que… Hein ?
Ce n’était pas un fantôme mais madame Bluecat qui a dû me voir en un état proche de la transe ou d’une probable épilepsie, en essayant de lui parler je me rend alors compte que je n’arrive pas à articuler correctement, mes membres s’agitent par pulsion, je tombe à terre tout en convulsant douloureusement à cause de ma conscience.
La dernière chose que je me rappelle c’est ça : tout le monde qui se presse autour de moi tout en appelant le directeur un surveillant ou n’importe qui qui passait par là afin de me voir, ou de me secourir, ensuite plus rien, le trou noir, le vide. Et puis me voilà, à l’infirmerie, tout seul avec un autre élève de seconde couché sur un lit à part à côté de moi. « Ils ont dû penser qu’il me fallait du repos, tant mieux ! » pensa-je à voix basse. « Ils t’ont vu cracher du sang » me répond l’autre, puis ma vision se brouille, je n’arrive plus à discerner quoi que ce soit, je ne pouvais qu’entendre et sentir.
- « Tu viens d’être atteint, alors je vais te dire comment ne pas l’être autant que moi », commence l’inconnu, avant d’avoir de légères difficultés à articuler, « si tu vois des événements particuliers, des accidents ou des sentiments de peurs, surtout, ne sombre pas dans la folie et la peur. »
Après m’avoir énoncé son « avertissement », je perçois le son de gouttes qui tombent par terre, et le seconde qui semble cracher, vomir, ou quelque-chose qui s’en approche. Quelques minutes après, j’entends une silhouette rentrer dans la pièce, et puis la seconde d’après, je l’entends hurler. « Il est mort ! » qu’il criait, qu’il hurlait, et avec cela, je ressentais à nouveau le sang couler dans les veines de mes jambes et de mes bras. La curiosité extrême m’oblige à me retourner, et me voilà devant une seconde vision d’horreur : c’est Dorian, un ami à Léandre, qui se présente à moi les yeux ouverts, qui pleurent, et la bouche ouverte à vomir de l’hémoglobine.
Je crois, au plus profond de moi, que la mort est la meilleure porte de sortie pour cet enfer qui, selon mon instinct, ne fait que débuter.
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