Note de la fic : 
Les quelques nouvelles ratés d'une âme en Pain
Par : Pain
Genre : Réaliste
Statut : C'est compliqué
Chapitre 13 : La jungle
Publié le 20/07/2014 à 14:25:51 par Pain
Du Pain pour le peuple.
"Il en faut peu pour etre heureux." M'a dit Balou.
Il est beau, l'ours de la jungle !
Et ses amis de la jungle, ces enfants d'il y a 14 ans ? Que sont-ils devenus ces beaux enfants, tes amis de la jungle balou ? Mais où sont-ils ?
Et les enfants sont là, 14 ans plus tard. Du haut de leurs 18 ans, ils regardent le monde qui s'ouvre autour d'eux.
Ils observent les lasers dans la fumée, quand une jeune fille plus échanquré que les autres ouvre le bal. S'ouvre alors le nouveau chemin des relations, tant attendus, tant désirés.
Et ils regardent les filles dancer, entre elles, alors qu'eux se sentent gourds, regrouper entre mec.
Les regards s'évitent et se croisent, pour finalement repartir plus loin, plus haut.
L'alcool commence à les porter. À leur prendre l'épaule d'un geste paternel.
Les regards s'évitent et se croisent, pour finalement rester fixé.
Et ils sont jetés dans la jungle moderne, celle des soleils de minuit et des coeur brisés, celle du pain du peuple et de sa déchéance. Et ils sont lachés dans l'arène humaine.
Tout se joue maintenant sur quelques critères et détailles, qui les classeront souvent dans une catégorie ou une autre.
Et le sucre et l'alcool coule à flot sur ces corps frappés de lumières. Et la bile et le dégoût monte, dans ces corps frappés par l'ivresse.
Et ils sont lachés dans l'arène sourde et bruyante. Où les oreilles saignent et les yeux pleurent. Où les gens parlent sans écouter. Et ils se retrouvent à dancer, essayant tant bien que mal de pousser leurs corps maladroits et engourdis. Le doute futile les assayie, sont-ils beaux ? Sont-ils attrayants ?
Mais ils dansent car les autres le font. Ils fument car les autres le font, ils boivent car les autres le font. Et bientôt ils seront car les autres sont.
La sueur, l'odeur de clope, une flaque de substance verdâtre. Le chaos règne, les phéromones s'agitent, la fumée des sens étend sa chape d'ombre sur la raison humaine.
Et les sensations sont lachés, déformant une réalité dénué de sens. Et par leurs oreilles assourdis, ils entendez une belle créature leur murmurer à l'oreille des mots sensuelles.
Ils s'enivrent de cette débauche, se sentant dans leur élément, lorsque vient à craquer la barrière des sexes. L'alcool fait illusion, la jeunesse est toujours enfermée dans son carcan. Mais elle rêve, elle espère.
Et demain sera le même soir, et demain le peuple aura son pain.
"Il en faut peu pour etre heureux." M'a dit Balou.
Il est beau, l'ours de la jungle !
Et ses amis de la jungle, ces enfants d'il y a 14 ans ? Que sont-ils devenus ces beaux enfants, tes amis de la jungle balou ? Mais où sont-ils ?
Et les enfants sont là, 14 ans plus tard. Du haut de leurs 18 ans, ils regardent le monde qui s'ouvre autour d'eux.
Ils observent les lasers dans la fumée, quand une jeune fille plus échanquré que les autres ouvre le bal. S'ouvre alors le nouveau chemin des relations, tant attendus, tant désirés.
Et ils regardent les filles dancer, entre elles, alors qu'eux se sentent gourds, regrouper entre mec.
Les regards s'évitent et se croisent, pour finalement repartir plus loin, plus haut.
L'alcool commence à les porter. À leur prendre l'épaule d'un geste paternel.
Les regards s'évitent et se croisent, pour finalement rester fixé.
Et ils sont jetés dans la jungle moderne, celle des soleils de minuit et des coeur brisés, celle du pain du peuple et de sa déchéance. Et ils sont lachés dans l'arène humaine.
Tout se joue maintenant sur quelques critères et détailles, qui les classeront souvent dans une catégorie ou une autre.
Et le sucre et l'alcool coule à flot sur ces corps frappés de lumières. Et la bile et le dégoût monte, dans ces corps frappés par l'ivresse.
Et ils sont lachés dans l'arène sourde et bruyante. Où les oreilles saignent et les yeux pleurent. Où les gens parlent sans écouter. Et ils se retrouvent à dancer, essayant tant bien que mal de pousser leurs corps maladroits et engourdis. Le doute futile les assayie, sont-ils beaux ? Sont-ils attrayants ?
Mais ils dansent car les autres le font. Ils fument car les autres le font, ils boivent car les autres le font. Et bientôt ils seront car les autres sont.
La sueur, l'odeur de clope, une flaque de substance verdâtre. Le chaos règne, les phéromones s'agitent, la fumée des sens étend sa chape d'ombre sur la raison humaine.
Et les sensations sont lachés, déformant une réalité dénué de sens. Et par leurs oreilles assourdis, ils entendez une belle créature leur murmurer à l'oreille des mots sensuelles.
Ils s'enivrent de cette débauche, se sentant dans leur élément, lorsque vient à craquer la barrière des sexes. L'alcool fait illusion, la jeunesse est toujours enfermée dans son carcan. Mais elle rêve, elle espère.
Et demain sera le même soir, et demain le peuple aura son pain.