L'homme, rouge, sang qu'il n'y paraisse.
Dans l'immense désert de l'âme solitaire, solidaire aux plaintes du monde qui l'entoure. Euphorique sous l'extasy. Même détailles, même acuité pour discerner l'inutile de la vie.
Voilà ce que je pense quand je marche parmis les hommes, voilà ce que je ressens parmi les bêtes.

Poète parmis la guerre, musicien de la kalachnikov, j'écris ma prose, transcendant l'esprit par le tranchant de la machette. Symphonie de l'horreur, massacre du frère par le fils, je regarde.
J'agis, comme automate du désespoir, j'abolis toute liberté, rendant l'homme à la poussière rouge du désert.
Avant les camps de la mort, l'esclavage. Après les camps de la mort, la guerre civile. Afrique noir mêlé de rouge, sang qu'on n'y paraisse, sans qu'ils s'en rendent compte.
Rwanda roué de coups. Aveugle. Grattons mes frères et nous verrons, l'immonde mucus noir de ce monde.
La paix espérée, jamais achevée, politique explicite de l'égoïsme. L'explicite de l'implicite toujours clair : "notre terre, notre sang, nos guerres, nos morts, Nous."