Quand Viendra l'An Mille après l'An Mille (Vae Victis)
Par : Conan
Genre : Action , Réaliste
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 23
Publié le 13/05/14 à 17:01:02 par Conan
Le flot de monstres frappe de plein fouet les hommes déjà en proie à un féroce combat avec ces êtres qui assaillent leurs flancs. Le choc de leurs corps bouillants et nus avec celui éprouvé des soldats est si violent qu'il recouvre le bruit des coups de feu et résonne dans la rue. Terrifiés de voir ces démons d'aussi près, les hommes le sont encore plus à l'idée de se faire écharper vifs par leurs griffes et leurs crocs.
-Tenez bon ! Repoussez-les ! Hurle Berger. Son revolver est vide, et le voilà obligé de se battre comme un chien. L'énergie du désespoir, c'est tout ce qui pousse ces hommes à lutter comme jamais ils ne l'ont fait. Vague après vague, ils viennent à bout de ces sauvages. Vague après vague, les blessés s'accumulent dans leurs rangs, comme autant de poids morts dont il faut s'occuper en plein combat. Une sorte de fanatisme s'empare à nouveau de leurs âmes, comme lorsqu'ils sont partis à l'assaut de cette colline qui abritait les rebelles embusqués. Leur envie de tuer prend le dessus sur tout, et bientôt, animés par cette folie collective, galvanisés par leur capitaine qui se tient debout devant eux, son poignard dégoulinant de sang, ce ne sont plus des soldats mais de véritables furies qui se battent avec plus d'acharnement qu'une meute de loups.
Couverte de sang, foulant les cadavres des parias, la cohorte continue d'avancer vers son objectif, fatalement, imperturbable, tandis que se prépare face à eux une dernière vague d'assaut, une nuée d'êtres informes, éructant de rage, hystériques au point de faire sortir les veines de leur cou et de bander leurs muscles comme on gonfle une chambre à air.
-En position ! Hurle Berger d'une voix inhumaine, tandis que ses hommes à bout de souffle et de folie se placent en tirailleur et lèvent leurs canons droit devant.
Mais, alors que la horde s'apprête à fondre sur eux comme une nuée de sauterelles, une immense rafale balaye tout le premier rang, les expédiant au sol comme de vulgaires chiffons.
-Cessez le feu, je n'ai pas dit de tirer ! S’énerve Berger.
Une deuxième détonation fauche une autre poignée de parias, répandant leur sang et leurs membres sur le béton.
-D’où est-ce que ça tire ? Demande un homme dans la troupe.
Le puissant bruit d'une mitrailleuse lourde attire leur attention à droite. Jusque là masqué par un immeuble en ruines, à peut-être trois-cent mètres d'eux, un pont fortifié de sacs de sable leur fait face. De l'autre côté de la rive, une forte lumière blanche les aveugle, tandis qu'un haut-parleur crache une invective déformée et incompréhensible à leur encontre.
Louis comprend soudainement que là se trouve leur salut. Il réalise que la nuit est tombée, et qu'ils ont enfin atteint les rives de la Seine.
''Traversez vite le pont ! On vous couvre !'' Hurle à nouveau leur sauveur invisible dans son micro.
Sa voix lugubre résonne dans le quartier, et tandis que les balles traçantes de la mitrailleuse lourde forment des faisceaux rouges qui viennent transpercer les mutants, tous les soldats se ruent à l'assaut du pont dont ils escaladent les fortifications. Bien que poursuivis et essoufflés, les soldats aident leurs camarades blessés à franchir l'ultime étape avant la délivrance.
Tout le long du pont, l'odeur des cadavres en putréfaction, écharpés en tentant de le traverser, leur vrille les poumons et leur donne des haut-le-cœur.
-Tenez bon ! Repoussez-les ! Hurle Berger. Son revolver est vide, et le voilà obligé de se battre comme un chien. L'énergie du désespoir, c'est tout ce qui pousse ces hommes à lutter comme jamais ils ne l'ont fait. Vague après vague, ils viennent à bout de ces sauvages. Vague après vague, les blessés s'accumulent dans leurs rangs, comme autant de poids morts dont il faut s'occuper en plein combat. Une sorte de fanatisme s'empare à nouveau de leurs âmes, comme lorsqu'ils sont partis à l'assaut de cette colline qui abritait les rebelles embusqués. Leur envie de tuer prend le dessus sur tout, et bientôt, animés par cette folie collective, galvanisés par leur capitaine qui se tient debout devant eux, son poignard dégoulinant de sang, ce ne sont plus des soldats mais de véritables furies qui se battent avec plus d'acharnement qu'une meute de loups.
Couverte de sang, foulant les cadavres des parias, la cohorte continue d'avancer vers son objectif, fatalement, imperturbable, tandis que se prépare face à eux une dernière vague d'assaut, une nuée d'êtres informes, éructant de rage, hystériques au point de faire sortir les veines de leur cou et de bander leurs muscles comme on gonfle une chambre à air.
-En position ! Hurle Berger d'une voix inhumaine, tandis que ses hommes à bout de souffle et de folie se placent en tirailleur et lèvent leurs canons droit devant.
Mais, alors que la horde s'apprête à fondre sur eux comme une nuée de sauterelles, une immense rafale balaye tout le premier rang, les expédiant au sol comme de vulgaires chiffons.
-Cessez le feu, je n'ai pas dit de tirer ! S’énerve Berger.
Une deuxième détonation fauche une autre poignée de parias, répandant leur sang et leurs membres sur le béton.
-D’où est-ce que ça tire ? Demande un homme dans la troupe.
Le puissant bruit d'une mitrailleuse lourde attire leur attention à droite. Jusque là masqué par un immeuble en ruines, à peut-être trois-cent mètres d'eux, un pont fortifié de sacs de sable leur fait face. De l'autre côté de la rive, une forte lumière blanche les aveugle, tandis qu'un haut-parleur crache une invective déformée et incompréhensible à leur encontre.
Louis comprend soudainement que là se trouve leur salut. Il réalise que la nuit est tombée, et qu'ils ont enfin atteint les rives de la Seine.
''Traversez vite le pont ! On vous couvre !'' Hurle à nouveau leur sauveur invisible dans son micro.
Sa voix lugubre résonne dans le quartier, et tandis que les balles traçantes de la mitrailleuse lourde forment des faisceaux rouges qui viennent transpercer les mutants, tous les soldats se ruent à l'assaut du pont dont ils escaladent les fortifications. Bien que poursuivis et essoufflés, les soldats aident leurs camarades blessés à franchir l'ultime étape avant la délivrance.
Tout le long du pont, l'odeur des cadavres en putréfaction, écharpés en tentant de le traverser, leur vrille les poumons et leur donne des haut-le-cœur.
13/05/14 à 18:43:42
On ne se rend pas bien compte de l'avancée de la troupe et du temps qui s'écoule sans qu'eux s'en rendent compte. Il faudra accentuer également le côté survie, puisque malgré l'assaut et les pertes ils parviennent à destination. J'ai quand même aimé
:sweet:
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