<h1>Noelfic</h1>

Survival


Par : chad44600

Genre : Science-Fiction

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 3

Des amis banaux

Publié le 23/07/14 à 00:36:32 par chad44600

Enfoiré. Mais quel enfoiré ! Cela fait la sixième partie qu'on fait et pourtant j'arrive pas à gagner ! Putain !


"- T'as cheaté, avoue ! Même en prenant l'équipe la plus forte de ce putain de jeu et toi la plus merdique je me prends une raclée ! criais-je de rage après avoir envoyé la manette à deux mètres derrière moi, sur mon lit. Ça me saoules, vivement que Thomas se ramène, que j'aie au moins une chance de gagner ! Il fout quoi d'ailleurs putain ?!

- Cherche pas, t'es nul c'est tout ! ricana Arnaud. Il devrait bientôt se ramener, j'ai reçu un message il y a une
demi-heure.

- Dac. Putain, j'ai méga soif ! Viens on va se prendre une bière !"



On descendit alors dans le salon, en direction de la cuisine. L'horloge fixée derrière l'écran de télévision affichait bientôt dix-neuf heures. Il restait donc peu de temps avant l'arrivée de Thomas. J'espère que ça s'est bien passé avec ses parents. De toute manière, on va lui filer la pêche avec cette soirée ! Au moins un qui s'amusera réellement... Une chose se glissa entre mes jambes et je manqua de tomber, il en fallut de peu avant que je ne … Merde, pourquoi je continue de tomber ? A quoi me suis-je raccroché ?! Je jetais un coup d’œil à ce que je tenais... enfin... qui. Arnaud. Comme un con je l'ai pris dans ma chute et nous voilà par terre. Fais chier.


"- Putain Wolf ! Fais gaffe merde ! criais-je.

- Ça va, l'engueule pas trop, il a pas fait exprès, me dit Arnaud, en plus c'était marrant ! Ça fait un peu mal mais c'était marrant !"


Marrant ? En quoi ? Le fait d'avoir mal, d'être en danger ? Parfois, je ne le comprends pas. L'adrénaline, c'est ce qui le fait avancer, j'ai remarqué. Pas moi. Certes je trouve que ma vie est un cocon enveloppé de trop de couches de protection mais, ce cocon, jamais je ne le quitterais, tant que j'y reste et que je mets mon masque, je survis. Et dans ce monde, tant que tu restes dans le moule, tu ne te fais pas bouffer.

Après que l'on ait chacun décapsulé notre bière, nous nous posâmes dans le canapé central en face de la télévision, Wolf à nos pieds. Assez chaleureux, ce chien, tout compte fait. Nos discussions s’étendirent sur la soirée à venir, notre futur, les personnes en qui on pourrait avoir confiance, comment dresser Wolf pour qu'il cherche de l'argent, etc... Jusqu'à ce que la sonnerie de la porte d'entrée se fasse entendre. Bah enfin, il était temps. Avec une fainéantise extrême, je lança « C'est ouvert man ! ». On aperçut d'abord sa tignasse hirsute avant le début de barbe. Il posa son sac à terre avant de s'affaler à ma gauche avec deux mots sortants de sa bouche : « Putain, enfin ! » avant de se relever d'un coup, criant « C'est quoi ce truc ?! », son index pointé en direction de Wolf. Ce dernier, en plein sommeil, ouvrit un œil avant de le refermer, ignorant le nouveau venu.



"- Oh lui ? C'est mon cadeau d'anniv, il s'appelle Wolf, t'inquiète, il est sympa même s'il fait pas mal de conneries, répondis-je.

- Ouais, tu verras, à force on zappe qu'il est là, sauf bien sûr s'il fonce dans tes pieds et que t'en tombes... déclara Arnaud, sourire au coin.

- Sérieux ? Tes parents t'ont offert un husky ?! Mais il est trop beau ! Toutes les meufs seront sur toi grâce à lui mon noir ! S'exclama Thomas. C'est de la triche ça !

- Yep, Arnaud m'a sorti la même chose taleur. Tu veux quoi aussi ? C'est mon anniv, obligé que les meufs soient sur moi... littéralement ! dis-je, imitant avec mes mains et un déhanché du bassin une chose obscène non valorisante envers la gente féminine. En tout cas les gars, repris-je, Ce soir, c'est nous les rois, on mène la danse ! Bon j'ai la dalle, je vais appeler des pizzas, surtout pour toi Thomas, tu maigris trop ! Faut l'entretenir ta graisse ! rigolais-je.

- Ouais c'est ça, ricane enfoiré ! répondit-t-il alors qu'il tapa doucement ma côte gauche de son poing. J'ai la dalle de toute manière !

- Une cannibale chacun, comme dab ?

- Yeah !" répondirent-t-ils en cœur.


"Comme dab" hein... Routine, routine, routine quand tu nous tiens. J'ai dis que ce cocon m'exacerbait ? Pourtant, pour rien au monde, je ne voudrais en sortir. Habitué à cette vie, comment survivrais-je si une nouvelle se présente ? Je m'adaptais facilement, mais pas à ce point. Je remonta donc dans ma chambre, Wolf sur mes traces, encore. A croire qu'il s'est réellement attaché à moi en si peu de temps. Admirable. Arrivé dans ma chambre, je chercha avec attention l'endroit où j'ai posé mon téléphone, sans résultat. Avec dépit et sans m'en rendre compte je lança à Wolf « Cherche le téléphone ». C'est avec étonnement que deux minutes plus tard, j'entendis un aboiement. Je me retourna, aperçus Wolf en face de mon bureau et remarqua un tiroir ouvert sur deux centimètres. Je regarda à l'intérieur et vis mon portable. J'ai du le poser sur le meuble et il a du tomber dans le tiroir entrouvert. Bah putain, merci Wolf ! Je le caressa cinq bonnes minutes avant d'enfin commander les pizzas.

« Wolf, viens ! » dis-je alors que je descendis les marches menant vers mes deux amis. Docile et obéissant, Wolf me suivit. Je l'aime bien en fait.


"- Bon les gars, voilà le topo : la déco est déjà faite, la platine pour le dj est dans le jardin, la pizza arrive dans dix minutes soit huit heures moins vingt, le dj arrive à neuf heures histoire de vérifier les platines, le son et tout, et les invités devraient se ramener à partir de dix heures. On a de l'alcool et de la bouffe et les autres cons devraient en ramener aussi, niquel !

- C'est bon ça ! me lança Arnaud. On fout quoi en attendant ?
On n'a qu'a mater la télé, en plus y'a bientôt les infos, on va en apprendre plus, répondit Thomas.

- Sur quoi ?

- On en parlais avant que tu redescendes, c'est sur les satellites de la NASA, tu sais ceux qui sont tombés ? Et ben Thomas a d'autres nouvelles.

- Ouais, continua ce dernier, quand j’étais chez l'avocat pour le divorce de mes parents (ses yeux se baissèrent à cette mention), j'écoutais la radio. A priori, ce sont des débris d’astéroïdes de la taille de mon poing...

- Putain, un kilomètre quoi ! ricana Arnaud.

- Oh ta gueule ! Donc c'est des petits débris d'astéroïdes qui ont massacré les satellites et quelques morceaux pourraient tomber mais grâce au ciel terrestre ils seront destroy avant de toucher le sol.

- Ah dommage ! Ça aurait été marrant une apocalypse !" rigolais-je.


J'allumais la télé.

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