Survival
Par : chad44600
Genre : Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Banal
Publié le 23/07/14 à 00:27:13 par chad44600
Mes feuilles s'éparpillaient. Le stress. Des rires... normal, après cette bourde. Je me devais de me dépêcher de les ramasser, je voyais le professeur s'impatienter. Il regarda sa montre et j'en fit de même. Plus que dix minutes avant la pause. Bon, reprendre mes esprits devenait ma priorité absolue, je n'avait plus droit à l'erreur mais avec tous ces regards tournés vers moi, ceux moqueurs des élèves perturbateurs, ceux accusateurs des premiers de la classe, ceux dans la lune et celui du professeur, perplexe. Sur l'estrade, je commençais :
« - Alors, la capacité d'utilisation du corps humain... »
Fini, complètement fini. Cet oral était le plus décisif, celui qui devait me permettre d’accéder à ma faculté de choix et bien sûr, j'échoue. Ma bonne vieille habitude, celle d'échouer aux moments les plus cruciaux de ma vie. Au final, je n'ai pu dire qu'une seule phrase intelligible, la toute première. Les dix minutes restantes sont passées lentement sous un flot de bégaiements, d'interruptions, de sueur... Et me voilà aux toilettes après avoir filé le plus rapidement possible dès les premières notes de la sonnerie. Du grand art, Chad, sérieusement. Je me réfugiais dans cet endroit sentant le produit ménager de basse qualité. Tout ce qu'il y a ici c'est ce trône sur lequel bon nombre de paires de fesses différentes se sont posées, un carrelage blanc damé, un lavabo avec au-dessus un récipient à savon jamais rempli et un miroir. Mon paradis. Combien de fois me suis-je échappé ici pour me sentir au calme ? Tellement souvent que je ne puis le compter. Je fais couler à nouveau l'eau et m'asperge le visage pour tenter de me calmer. Mécanisme d'auto-persuasion. Petit à petit, lentement dans un mouvement continu, je levais ma tête vers le miroir. En face, un adolescent normal. Normal... Je déteste ce mot, j'aimerai tellement être hors du lot mais même ce désir est normal pour quelqu'un de mon âge. J'observais ce visage si familier. Les traits fins, un début de barbe, une peau mate assez claire, des yeux marrons foncés, une fine bouche par laquelle les mots ne sortent pas pour ne rien dire, un nez un peu arrondie et des cheveux noirs coupés courts et ondulés... Un métis en somme. Je regardais mes vêtements, un t-shirt blanc uni, un jean bleu marine et des converses. Je rigole moi-même de mon « costume » passe-partout. Passe-partout... Ça pourrait très bien qualifier mon être entier. Aucune tendance à dévoiler mon opinion, hésite lorsque c'est mon tour de prendre des décisions, préfère laisser ce choix aux autres, semble impassible et froid... Ni populaire ni discriminé, au milieu, toujours au milieu, même ma couleur n'est ni noire ni blanche ! Bref, Chad, moi.
De petites secousses se sont faites sentir dans ma poche droite. Je sortais alors mon téléphone, Iphone bien sûr, suivons la masse.
"- Allo ? Répondis-je à l'appel.
- Ouais Chad t'es où là ? Je te rappelle qu'on devait se voir pour parler de ce week-end ! T'es le dernier qu'on attend et il reste dix minutes avant la fin de la pause, magne-toi !
- C'est bon c'est bon je pissais c'est tout j'arrive." Et je raccrochais.
Arnaud, mon meilleur ami. Populaire, sociable, serviable, je me suis toujours demandé comment il peut me considérer comme son meilleur ami mais bon, ce genre de choses ne s'explique pas vraiment. Je sortis et entendis le claquement sourd de la porte se fermer sur mon paradis. La porte séparant l'enfer du paradis. Déambulant dans les couloirs en route vers la cour je regardais ce qui faisait de ce monde un enfer. Les personnes de ce lycée étaient vraiment représentatifs du monde extérieur. Des groupes, des groupes et encore des groupes relevant d'une soi-disant ressemblance pour se former alors qu'au fond, ce qu'ils voulaient tous c'est se sentir faisant parti de quelque chose. Rien que ce sentiment commun à tous devrait les réunir mais non, ils s’entêtaient à ne former que de petites bandes. Ce que chaque bande voulait, c'était ce besoin de supériorité par rapport aux autres bandes. Il y avait de tout. Durant ma route pour la cour, il y avait des gothiques, des émos, des skateurs, des teuffeurs, des racailles, des geeks, des sportifs etc... Mais le pire groupe d'entre tous, c'est celui auquel j'appartenais puisqu'on m'y cataloguait, parce que oui, il est malheureusement impossible de survivre dans cette société en étant seul, or, la survie, c'est ce qu'il y avait de plus important en ce monde. Même ceux qui n'ont rien à perdre se trouvent un justificatif pour survivre.
Je les voyais, autour du banc comme à leur habitude. Le pire groupe d'entre tous, le plus faux, celui qui jugeait le plus sur les apparences, le plus apte à mentir promptement, le groupe des populaires fêtards, mon groupe. Le pire, c'est que j'aimais ce groupe, celui dans lequel il était le plus simple de simuler. Mon masque, je l'enfilais...
"- Alors les PD ! On m'attendait ? Vous savez j'ai vu une de ces meufs, la plus belle paire de fesses que j'ai pu voir ! M'exclamais-je.
- Bah te voilà enfin enfoiré ! Putain tu nous as fait attendre ! Répondis Arnaud.
- Ouais, on se demandait si t'étais tombé dans le trou des chiottes, à ce qui paraît juste avant la pause lors de l'oral t'avais une gueule de constipé ! Rigola Thomas.
- Tu nous as bien fait rire, en tout cas, Chad ! Me lança une fille.
- Non mais toi on s'en bat les couilles !" Dis-je ton ton blagueur alors que je le pensais.
Arnaud et Thomas, mes plus proches amis et les seuls qui savaient que je me dissimulais derrière un masque, les seuls à me connaître, les seuls à qui je faisais confiance. Les autres, je m'en foutais tellement que je ne prenais même pas la peine de me souvenir de leurs prénoms. Autour du banc, ils devaient être une bonne dizaine, tout le monde les connaissait. Arnaud au milieu, bien sûr, c'était le plus populaire. Il a toujours eu cette capacité à rassembler les gens autour de lui. Normal en même temps, une bonne gueule, cheveux châtains clairs juste un peu ondulés, yeux marrons clairs, une putain d'éloquence capable d'embraser des foules et il y a quelque chose chez lui qui fait penser à de la noblesse, c'est... bizarre. Thomas, par contre c'est un peu le contraire, il n'est pas fait pour les actes mais pour la pensée, quelques kilos en trop, yeux marrons clairs, cheveux châtains foncés frisés, dans son regard on peut apercevoir un brin de malice et il anime toujours les soirées avec sa guitare. Il a toujours des plans pour nous sortir de la merde ou pour nous trouver une soirée. Bon, la plupart du temps, ces deux choses ont un rapport...
"- De toute manière les gars, mes parents sont d'accord pour nous laisser la baraque samedi soir pour mon anniv, ils ont même prévu un DJ, c'est pas tous les jours qu'on a dix-huit ans ! Dis-je.
- Ouais, ok, mais t'as pensé à inviter qui pour la soirée ? Demandèrent Arnaud et Thomas à l'unisson.
- Bah déjà nous tous ici, je balaya du regard la dizaine de personnes présentes, mais aussi... Deux-trois personnes de chaque groupe du lycée ! Répondis-je avec un sourire en coin.
- Hein ?! Firent toutes les personnes. Normal, du jamais vu.
- Oui, Personne n'as encore fait ça ! Et de toute manière, qui refusera une soirée avec nous ? Notre popularité atteindra les sommets ! Dis-je d'une joie non feinte.
- D'accord... Mais tu sais que ça ferait dans les cinquante personnes ? Tes parents voudront jamais et c'est galère à gérer, me dit Thomas. Sans dire que c'est demain soir quoi... Ajouta-il.
- Je m'en bats les couilles, faites-le, c'est mes dix-huit ans quoi.
- Ok, dit Arnaud, ça devrait se faire. On en parle autour de nous."
On passa le reste de la pause à parler de tout et de rien, surtout de choses futiles. Le reste de la journée se passa sans encombre sauf ce goût de défaite qui resta dans ma bouche. Je ne pouvais oublier cet échec cuisant à l'oral et ça, ça me faisait chier. Fin des cours, après avoir dis au revoir à la plupart des personnes, je retourna chez moi en passant par l'avenue principale de ma ville. Une belle ville tout de même, excepté les gratte-ciels, la pollution, les gens, les voitures, les motos, les petits vieux, les bruits... Bienvenue à Kingstown, ville devenue la plus rentable au monde depuis deux ans. Il me fallut alors une demi-heure à pied avant d'arriver dans mon quartier résidentiel à l'extrémité de la ville. Quartier assez calme, mes parents sont fiers d'avoir acheté une maison ici. Obsession matérialiste, quand tu nous tiens. D'ailleurs, ils devraient être déjà partis pour le week-end et avoir préparé la baraque en vue de ma soirée, ce que j'observais alors que je fus rentré. Sympa.
Arrivé, donc, je monta dans ma chambre, jeta mes affaires dans un coin, lança mon portable sur mon lit et alluma la télé ainsi que la console. Je resta ainsi devant ma télé jusqu'à huit heures avant d'en avoir marre et d'éteindre pour descendre manger le plat que ma mère m'avait préparé. Je le mis donc à chauffer, j’allumais la télé du salon pour les infos et je mangeais. Je finis mon plat rapidement avant de le mettre dans l'évier. Je retournais au salon, regardais une dernière fois la télé « ...explosion d'un vaisseau de la NASA, des débris... » et j'éteignis. Je monta, lu le message d'Arnaud « C'est bon pour demain soir poto » et me mis un film avant de m'endormir.
« - Alors, la capacité d'utilisation du corps humain... »
Fini, complètement fini. Cet oral était le plus décisif, celui qui devait me permettre d’accéder à ma faculté de choix et bien sûr, j'échoue. Ma bonne vieille habitude, celle d'échouer aux moments les plus cruciaux de ma vie. Au final, je n'ai pu dire qu'une seule phrase intelligible, la toute première. Les dix minutes restantes sont passées lentement sous un flot de bégaiements, d'interruptions, de sueur... Et me voilà aux toilettes après avoir filé le plus rapidement possible dès les premières notes de la sonnerie. Du grand art, Chad, sérieusement. Je me réfugiais dans cet endroit sentant le produit ménager de basse qualité. Tout ce qu'il y a ici c'est ce trône sur lequel bon nombre de paires de fesses différentes se sont posées, un carrelage blanc damé, un lavabo avec au-dessus un récipient à savon jamais rempli et un miroir. Mon paradis. Combien de fois me suis-je échappé ici pour me sentir au calme ? Tellement souvent que je ne puis le compter. Je fais couler à nouveau l'eau et m'asperge le visage pour tenter de me calmer. Mécanisme d'auto-persuasion. Petit à petit, lentement dans un mouvement continu, je levais ma tête vers le miroir. En face, un adolescent normal. Normal... Je déteste ce mot, j'aimerai tellement être hors du lot mais même ce désir est normal pour quelqu'un de mon âge. J'observais ce visage si familier. Les traits fins, un début de barbe, une peau mate assez claire, des yeux marrons foncés, une fine bouche par laquelle les mots ne sortent pas pour ne rien dire, un nez un peu arrondie et des cheveux noirs coupés courts et ondulés... Un métis en somme. Je regardais mes vêtements, un t-shirt blanc uni, un jean bleu marine et des converses. Je rigole moi-même de mon « costume » passe-partout. Passe-partout... Ça pourrait très bien qualifier mon être entier. Aucune tendance à dévoiler mon opinion, hésite lorsque c'est mon tour de prendre des décisions, préfère laisser ce choix aux autres, semble impassible et froid... Ni populaire ni discriminé, au milieu, toujours au milieu, même ma couleur n'est ni noire ni blanche ! Bref, Chad, moi.
De petites secousses se sont faites sentir dans ma poche droite. Je sortais alors mon téléphone, Iphone bien sûr, suivons la masse.
"- Allo ? Répondis-je à l'appel.
- Ouais Chad t'es où là ? Je te rappelle qu'on devait se voir pour parler de ce week-end ! T'es le dernier qu'on attend et il reste dix minutes avant la fin de la pause, magne-toi !
- C'est bon c'est bon je pissais c'est tout j'arrive." Et je raccrochais.
Arnaud, mon meilleur ami. Populaire, sociable, serviable, je me suis toujours demandé comment il peut me considérer comme son meilleur ami mais bon, ce genre de choses ne s'explique pas vraiment. Je sortis et entendis le claquement sourd de la porte se fermer sur mon paradis. La porte séparant l'enfer du paradis. Déambulant dans les couloirs en route vers la cour je regardais ce qui faisait de ce monde un enfer. Les personnes de ce lycée étaient vraiment représentatifs du monde extérieur. Des groupes, des groupes et encore des groupes relevant d'une soi-disant ressemblance pour se former alors qu'au fond, ce qu'ils voulaient tous c'est se sentir faisant parti de quelque chose. Rien que ce sentiment commun à tous devrait les réunir mais non, ils s’entêtaient à ne former que de petites bandes. Ce que chaque bande voulait, c'était ce besoin de supériorité par rapport aux autres bandes. Il y avait de tout. Durant ma route pour la cour, il y avait des gothiques, des émos, des skateurs, des teuffeurs, des racailles, des geeks, des sportifs etc... Mais le pire groupe d'entre tous, c'est celui auquel j'appartenais puisqu'on m'y cataloguait, parce que oui, il est malheureusement impossible de survivre dans cette société en étant seul, or, la survie, c'est ce qu'il y avait de plus important en ce monde. Même ceux qui n'ont rien à perdre se trouvent un justificatif pour survivre.
Je les voyais, autour du banc comme à leur habitude. Le pire groupe d'entre tous, le plus faux, celui qui jugeait le plus sur les apparences, le plus apte à mentir promptement, le groupe des populaires fêtards, mon groupe. Le pire, c'est que j'aimais ce groupe, celui dans lequel il était le plus simple de simuler. Mon masque, je l'enfilais...
"- Alors les PD ! On m'attendait ? Vous savez j'ai vu une de ces meufs, la plus belle paire de fesses que j'ai pu voir ! M'exclamais-je.
- Bah te voilà enfin enfoiré ! Putain tu nous as fait attendre ! Répondis Arnaud.
- Ouais, on se demandait si t'étais tombé dans le trou des chiottes, à ce qui paraît juste avant la pause lors de l'oral t'avais une gueule de constipé ! Rigola Thomas.
- Tu nous as bien fait rire, en tout cas, Chad ! Me lança une fille.
- Non mais toi on s'en bat les couilles !" Dis-je ton ton blagueur alors que je le pensais.
Arnaud et Thomas, mes plus proches amis et les seuls qui savaient que je me dissimulais derrière un masque, les seuls à me connaître, les seuls à qui je faisais confiance. Les autres, je m'en foutais tellement que je ne prenais même pas la peine de me souvenir de leurs prénoms. Autour du banc, ils devaient être une bonne dizaine, tout le monde les connaissait. Arnaud au milieu, bien sûr, c'était le plus populaire. Il a toujours eu cette capacité à rassembler les gens autour de lui. Normal en même temps, une bonne gueule, cheveux châtains clairs juste un peu ondulés, yeux marrons clairs, une putain d'éloquence capable d'embraser des foules et il y a quelque chose chez lui qui fait penser à de la noblesse, c'est... bizarre. Thomas, par contre c'est un peu le contraire, il n'est pas fait pour les actes mais pour la pensée, quelques kilos en trop, yeux marrons clairs, cheveux châtains foncés frisés, dans son regard on peut apercevoir un brin de malice et il anime toujours les soirées avec sa guitare. Il a toujours des plans pour nous sortir de la merde ou pour nous trouver une soirée. Bon, la plupart du temps, ces deux choses ont un rapport...
"- De toute manière les gars, mes parents sont d'accord pour nous laisser la baraque samedi soir pour mon anniv, ils ont même prévu un DJ, c'est pas tous les jours qu'on a dix-huit ans ! Dis-je.
- Ouais, ok, mais t'as pensé à inviter qui pour la soirée ? Demandèrent Arnaud et Thomas à l'unisson.
- Bah déjà nous tous ici, je balaya du regard la dizaine de personnes présentes, mais aussi... Deux-trois personnes de chaque groupe du lycée ! Répondis-je avec un sourire en coin.
- Hein ?! Firent toutes les personnes. Normal, du jamais vu.
- Oui, Personne n'as encore fait ça ! Et de toute manière, qui refusera une soirée avec nous ? Notre popularité atteindra les sommets ! Dis-je d'une joie non feinte.
- D'accord... Mais tu sais que ça ferait dans les cinquante personnes ? Tes parents voudront jamais et c'est galère à gérer, me dit Thomas. Sans dire que c'est demain soir quoi... Ajouta-il.
- Je m'en bats les couilles, faites-le, c'est mes dix-huit ans quoi.
- Ok, dit Arnaud, ça devrait se faire. On en parle autour de nous."
On passa le reste de la pause à parler de tout et de rien, surtout de choses futiles. Le reste de la journée se passa sans encombre sauf ce goût de défaite qui resta dans ma bouche. Je ne pouvais oublier cet échec cuisant à l'oral et ça, ça me faisait chier. Fin des cours, après avoir dis au revoir à la plupart des personnes, je retourna chez moi en passant par l'avenue principale de ma ville. Une belle ville tout de même, excepté les gratte-ciels, la pollution, les gens, les voitures, les motos, les petits vieux, les bruits... Bienvenue à Kingstown, ville devenue la plus rentable au monde depuis deux ans. Il me fallut alors une demi-heure à pied avant d'arriver dans mon quartier résidentiel à l'extrémité de la ville. Quartier assez calme, mes parents sont fiers d'avoir acheté une maison ici. Obsession matérialiste, quand tu nous tiens. D'ailleurs, ils devraient être déjà partis pour le week-end et avoir préparé la baraque en vue de ma soirée, ce que j'observais alors que je fus rentré. Sympa.
Arrivé, donc, je monta dans ma chambre, jeta mes affaires dans un coin, lança mon portable sur mon lit et alluma la télé ainsi que la console. Je resta ainsi devant ma télé jusqu'à huit heures avant d'en avoir marre et d'éteindre pour descendre manger le plat que ma mère m'avait préparé. Je le mis donc à chauffer, j’allumais la télé du salon pour les infos et je mangeais. Je finis mon plat rapidement avant de le mettre dans l'évier. Je retournais au salon, regardais une dernière fois la télé « ...explosion d'un vaisseau de la NASA, des débris... » et j'éteignis. Je monta, lu le message d'Arnaud « C'est bon pour demain soir poto » et me mis un film avant de m'endormir.
23/07/14 à 00:38:40
Survival horror, non ?
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