Sunrise
Par : Sheyne
Genre : Action , Polar
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 31
Chapitre 18 & 19 - 1/1
Publié le 20/01/14 à 12:14:44 par Sheyne
« Allé quoi... Bouge... Dépêche...»
Pestant, Lawrence frappa le volant. Depuis quelques minutes son plan capotait. Évidemment, conserver une arme avec ses empreintes n'était pas son genre, alors il l'avait refilé. Son revolver doré entre les mains du petit con, Marco lui avait trouvé un petit bijou de mécanique. Un gros sac noir reposait sur le siège passager. Mais s'en servir sur sa cible risquait d'être plus compliqué que prévu : elle s'était arrêtée en plein milieu de la rue pour discuter... La conne.
Avec une arme de poing... Rien de plus simple. Il serait descendu, aurait tiré : "BIM" un coup et basta, problème réglé. Vite fait, bien fait. Mais là... là avec ce putain de sniper, faire la même chose poserait un sacré problème.
Enfin, parfois on doit arrêter de délirer. Un travail bien fait, c'est là qu'est la clé, donc sa voiture rangée, il pourrait viser tranquillement. Tout compte fait, la situation était sans doute mieux que de l'abattre chez elle.
Roulant doucement avec sa bagnole blanche, il passa le long de la rue près des deux personnes, espérant ne pas se faire remarquer. Son coeur se mit à battre : c'était bien elle. Voir quelqu'un mourir a toujours été difficile, mais cette fois-ci, ça allait être vraiment dur.
« Elyne...»
La cible était en vue. Stressé, sa main vint écraser sa bouche et lui frotter le visage. S'il avait pris un flingue, s'aurait été le moment de le triturer pour se calmer les nerfs... Mais son toc inassouvi l'obligeait à souffler pour se poser, redevenir le plus neutre possible. Le travail, c'est le travail. Première règle lors d'un assassinat : toujours se contrôler.
Ralentissant, la voiture alla se garer au coin de la rue pour se préparer. Pourquoi se parlaient-ils ? Et surtout, de quoi ? Même si au fond, personne ne le saurait jamais, la question pouvait se montrer pertinente.
Ouvrant en deux le gros sac, il s'attelait à en extirper un gros fusil. Son murmure couvrit le bruit de la fermeture éclair :
« Le temps arrive...»
Restait plus qu'à armer. La vitre se baissa lentement, dans son léger bruit de vrombissement sourd automatisé. Un petit bout de canon se pencha à l'extérieur, à peine perceptible, invisible de loin. Serrant les dents, Lawrence porta la crosse à son épaule, oeil sur la cible, laissant l'armature du sniper reposer sur le rebord de la fenêtre. Il était désolé pour Elyne, mais au moins, ce serait propre et rapide... Pas comme si un psychopathe armé d'un couteau avait déboulé.
Viser la tête, c'est toujours plus humain, et ça fou moins de sang partout. Certains disent qu'une balle droit au coeur est la meilleure des morts, mais c'est faux. Le problème avec la poitrine, c'est qu'il y a plein de côtes par-dessus. Alors, toucher un os, et laisser la balle se perdre dans le thorax est vite arrivé, résulta : la victime agonise, et est soignée la moitié du temps. De plus, un coeur est tout petit par rapport à une tête. Et puis... il y avait ces gens, là, avec le coeur à droite. Bref, ce n’était vraiment pas le bon plan.
S'ébrouant, Lawrence tenta de revenir à lui. C'était une sorte de protection de son esprit de déshumaniser les victimes. Bien sûr, il ne faisait pas ça avant, mais depuis peu, c'était sa seule manière de continuer de faire un aussi bon travail. Travail qui allait bientôt s'achever.
Lentement, il posa un doigt assuré sur la gâchette. Sa main ne tremblait plus ; tout son être se retrouvait tendu, entièrement absorbé par la seule tâche qui lui incombait ; faire feu.
Alors, l'arme cracha son terrible projectile.
#
Évidemment, son fils n'était pas chez lui. Problablement était-il en cours. Au milieu de la journée, c'était effectivement chose probable. Prépa-Math, c'était quand même un sacré niveau.
Rugissant, une jaguar courrait au travers des avenues. Le regard triste en pensant à son enfant Walter soupirait... Celui-ci n'aurait jamais d'avenir... malgré ses études brillantes.
Les cinq stades de l'acceptation, cette théorie bidon dont lui avait parlé son médecin traitant... Elle le narguait depuis... Depuis l'annonce de son cancer. D'abord le déni ; personne ne croit jamais à ce qui arrive, ce n’est pas ça, on ne va pas mourir, le Soleil n'est pas brulant ou alors c'est à cause de l'été. Tout est bon pour se justifier, mais la réalité est immuable... Et puis on se rend compte. Et puis la colère vient. Alors, on dévaste les rues. Alors, on brule les magasins, on roule à 300 km/h en centre-ville en espérant faucher les passants, mais ça ne sert à rien...
Revenu de son délire, Walter se figea, pantelant. Un tressaillement lui comprimait la poitrine. Portant sa main devant ses lèvres, il se mit à tousser glaireusement, plié en deux. De ses yeux embués, il tentait tant bien que mal de ne pas quitter la route. L'odeur du sang dans les narines suffisait à le dégouter de la vie. Mais rapidement la crise passa, alors ses pensées reprirent leurs cours.
« Vient alors le marchandage ! Susurra-t-il, pour lui-même.»
En effet, si on meurt, on veut au moins pouvoir repousser la date butoir. Construire un abri antiatomique, monter dans une fusée, s'échapper, voyager... Qu'importe, au final, on ne vit pas : on survit. Tout fini un jour, alors à quoi bon ? Autant terminer en beauté. Est-ce que ces imbéciles de la NASA pensent vraiment qu'aller se perdre à des années lumières les protégera de la mort ? Il faudrait être naïf ! Mais... pourquoi pensait-il à ça, déjà ?
Virant brusquement, il s'engouffra dans une rue annexe, en s'aidant d'une main ensanglantée. Pour rentrer chez lui, il devait repasser par le centre-ville, ou le longer. Avec la pagaille actuelle, le choix était vite fait, même si de toute façon, ça ne changeait rien du tout, au final.
Ah oui ! Ça lui revenait maintenant. Le quatrième stade : la dépression. Putain de docteurs, toujours à avoir raison quand faudrait pas. Oui, il allait mourir, et alors ? À quoi bon lutter c'est vrai, puisque tout est immuable. Se laisser porter par la vie, tout le monde est dans le même bateau. Les gens mourront tous dans deux semaines, et lui... Aussi en faite. Peut-être avait-il autant de temps qu'eux. C'était ça l'idée, six milliards de personnes atteintes d'un cancer inopérable, au stade terminal. C'est dur à dire, mais au moins, il ne mourrait pas seul.
Avisant un feu à l'orange au prochain carrefour, son pied pulvérisa la pédale d'accélération. Simple réflexe, regretté aussitôt. Les secousses du moteur vibrèrent jusque dans ses poumons, lui arrachant une nouvelle quinte de toux. Les larmes aux yeux, éructant tout l'air qu'il pouvait avoir, des vertiges le prirent à bras le corps. Trop tard pour freiner, son esprit embrumé bascula lentement, embarquant le volant dans sa chute.
Walter s'écrasa sur un siège passager. La jaguar pulvérisa une banquette arrière.
#
Propulsé en arrière au moment de son tire, Lawrence fut cloué dans son siège, totalement sonné. Le fusil venait de tomber à l'extérieur, mais là ne reposait pas le principal souci. Même si après un rapide topo il n'avait rien, ses yeux s'écarquillèrent d'incompréhension quand la situation s'éclaircit.
La banquette arrière venait de se faire pulvériser par une autre voiture, tant et si bien qu'un bout de parechoc transperçait la vitre de derrière. Au moins, son putain de moteur n'était pas dans le coffre comme certains models de caisse. Visiblement, son bolide avait fait un bond en avant en accusant le coup. Se retrouvant deux mètres plus loin, il avait dû faire sauter une borne d'incendie. Un geyser d'eau déversait un déluge sur la toiture, et les trombes d'eau l'empêchaient de voir s'il avait correctement atteint sa cible.
Bientôt une ambulance arriverait, il devait se débrouiller pour partir d'ici le plus vite possible, mais personne ne devait le voir. Et puis l'autre abruti derrière avait peut-être fait exprès pour le tuer. Si jamais ce gars venait avec un flingue à la main pour le finir... Non.
Enclenchant les essuie-glaces pour tenter d'y voir quelque chose, Lawrence broya l'accélérateur. Aussitôt, le bolide rugit.
« Putain avance...»
Sifflant entre ses dents, le mafieux tambourina sur les diverses pédales. Son pied cherchait tour à tour les deux sens, reculer pour mieux avancer... Ne sait-on jamais. Les deux voitures s'étaient accrochées.
« Sale putain de caisse de merde, tu vas me lâcher, oui ?!»
Braquant le frein à main, Lawrence laissa le moteur vrombir. D'un revers du poignet, les vitesses passèrent de la première à la cinquième. Il devait faire vite, s'arracher, avant que son capot ne prenne l'eau. Durant quelques interminables secondes, toute la carcasse osseuse semblait sur le point de craquer, oscillant durement. Et puis, dans le terrible hurlement des pneus, il lâcha tout.
Sa main éclata le frein à terre, délivrant la bête de son terrible étau. Bondissante, celle-ci jaillit sur la chaussée dans un effroyable raclement, enfin libérée. Les frottements de la pression caressèrent son ventre, jusqu'à ce que le jet ressorte à l'arrière.
S'enfonçant à travers la ville, Lawrence soupira, tendu. Pourvu qu'il ait touché sa cible. Dans tous les cas, son manège avait arraché le parechoc de l'autre voiture. Alors, une petite enquête s'imposerait...
Pendouillante dans les restes de la vitre arrière, la plaque d'immatriculation témoignait de son futur travail à accomplir.
Pestant, Lawrence frappa le volant. Depuis quelques minutes son plan capotait. Évidemment, conserver une arme avec ses empreintes n'était pas son genre, alors il l'avait refilé. Son revolver doré entre les mains du petit con, Marco lui avait trouvé un petit bijou de mécanique. Un gros sac noir reposait sur le siège passager. Mais s'en servir sur sa cible risquait d'être plus compliqué que prévu : elle s'était arrêtée en plein milieu de la rue pour discuter... La conne.
Avec une arme de poing... Rien de plus simple. Il serait descendu, aurait tiré : "BIM" un coup et basta, problème réglé. Vite fait, bien fait. Mais là... là avec ce putain de sniper, faire la même chose poserait un sacré problème.
Enfin, parfois on doit arrêter de délirer. Un travail bien fait, c'est là qu'est la clé, donc sa voiture rangée, il pourrait viser tranquillement. Tout compte fait, la situation était sans doute mieux que de l'abattre chez elle.
Roulant doucement avec sa bagnole blanche, il passa le long de la rue près des deux personnes, espérant ne pas se faire remarquer. Son coeur se mit à battre : c'était bien elle. Voir quelqu'un mourir a toujours été difficile, mais cette fois-ci, ça allait être vraiment dur.
« Elyne...»
La cible était en vue. Stressé, sa main vint écraser sa bouche et lui frotter le visage. S'il avait pris un flingue, s'aurait été le moment de le triturer pour se calmer les nerfs... Mais son toc inassouvi l'obligeait à souffler pour se poser, redevenir le plus neutre possible. Le travail, c'est le travail. Première règle lors d'un assassinat : toujours se contrôler.
Ralentissant, la voiture alla se garer au coin de la rue pour se préparer. Pourquoi se parlaient-ils ? Et surtout, de quoi ? Même si au fond, personne ne le saurait jamais, la question pouvait se montrer pertinente.
Ouvrant en deux le gros sac, il s'attelait à en extirper un gros fusil. Son murmure couvrit le bruit de la fermeture éclair :
« Le temps arrive...»
Restait plus qu'à armer. La vitre se baissa lentement, dans son léger bruit de vrombissement sourd automatisé. Un petit bout de canon se pencha à l'extérieur, à peine perceptible, invisible de loin. Serrant les dents, Lawrence porta la crosse à son épaule, oeil sur la cible, laissant l'armature du sniper reposer sur le rebord de la fenêtre. Il était désolé pour Elyne, mais au moins, ce serait propre et rapide... Pas comme si un psychopathe armé d'un couteau avait déboulé.
Viser la tête, c'est toujours plus humain, et ça fou moins de sang partout. Certains disent qu'une balle droit au coeur est la meilleure des morts, mais c'est faux. Le problème avec la poitrine, c'est qu'il y a plein de côtes par-dessus. Alors, toucher un os, et laisser la balle se perdre dans le thorax est vite arrivé, résulta : la victime agonise, et est soignée la moitié du temps. De plus, un coeur est tout petit par rapport à une tête. Et puis... il y avait ces gens, là, avec le coeur à droite. Bref, ce n’était vraiment pas le bon plan.
S'ébrouant, Lawrence tenta de revenir à lui. C'était une sorte de protection de son esprit de déshumaniser les victimes. Bien sûr, il ne faisait pas ça avant, mais depuis peu, c'était sa seule manière de continuer de faire un aussi bon travail. Travail qui allait bientôt s'achever.
Lentement, il posa un doigt assuré sur la gâchette. Sa main ne tremblait plus ; tout son être se retrouvait tendu, entièrement absorbé par la seule tâche qui lui incombait ; faire feu.
Alors, l'arme cracha son terrible projectile.
Évidemment, son fils n'était pas chez lui. Problablement était-il en cours. Au milieu de la journée, c'était effectivement chose probable. Prépa-Math, c'était quand même un sacré niveau.
Rugissant, une jaguar courrait au travers des avenues. Le regard triste en pensant à son enfant Walter soupirait... Celui-ci n'aurait jamais d'avenir... malgré ses études brillantes.
Les cinq stades de l'acceptation, cette théorie bidon dont lui avait parlé son médecin traitant... Elle le narguait depuis... Depuis l'annonce de son cancer. D'abord le déni ; personne ne croit jamais à ce qui arrive, ce n’est pas ça, on ne va pas mourir, le Soleil n'est pas brulant ou alors c'est à cause de l'été. Tout est bon pour se justifier, mais la réalité est immuable... Et puis on se rend compte. Et puis la colère vient. Alors, on dévaste les rues. Alors, on brule les magasins, on roule à 300 km/h en centre-ville en espérant faucher les passants, mais ça ne sert à rien...
Revenu de son délire, Walter se figea, pantelant. Un tressaillement lui comprimait la poitrine. Portant sa main devant ses lèvres, il se mit à tousser glaireusement, plié en deux. De ses yeux embués, il tentait tant bien que mal de ne pas quitter la route. L'odeur du sang dans les narines suffisait à le dégouter de la vie. Mais rapidement la crise passa, alors ses pensées reprirent leurs cours.
« Vient alors le marchandage ! Susurra-t-il, pour lui-même.»
En effet, si on meurt, on veut au moins pouvoir repousser la date butoir. Construire un abri antiatomique, monter dans une fusée, s'échapper, voyager... Qu'importe, au final, on ne vit pas : on survit. Tout fini un jour, alors à quoi bon ? Autant terminer en beauté. Est-ce que ces imbéciles de la NASA pensent vraiment qu'aller se perdre à des années lumières les protégera de la mort ? Il faudrait être naïf ! Mais... pourquoi pensait-il à ça, déjà ?
Virant brusquement, il s'engouffra dans une rue annexe, en s'aidant d'une main ensanglantée. Pour rentrer chez lui, il devait repasser par le centre-ville, ou le longer. Avec la pagaille actuelle, le choix était vite fait, même si de toute façon, ça ne changeait rien du tout, au final.
Ah oui ! Ça lui revenait maintenant. Le quatrième stade : la dépression. Putain de docteurs, toujours à avoir raison quand faudrait pas. Oui, il allait mourir, et alors ? À quoi bon lutter c'est vrai, puisque tout est immuable. Se laisser porter par la vie, tout le monde est dans le même bateau. Les gens mourront tous dans deux semaines, et lui... Aussi en faite. Peut-être avait-il autant de temps qu'eux. C'était ça l'idée, six milliards de personnes atteintes d'un cancer inopérable, au stade terminal. C'est dur à dire, mais au moins, il ne mourrait pas seul.
Avisant un feu à l'orange au prochain carrefour, son pied pulvérisa la pédale d'accélération. Simple réflexe, regretté aussitôt. Les secousses du moteur vibrèrent jusque dans ses poumons, lui arrachant une nouvelle quinte de toux. Les larmes aux yeux, éructant tout l'air qu'il pouvait avoir, des vertiges le prirent à bras le corps. Trop tard pour freiner, son esprit embrumé bascula lentement, embarquant le volant dans sa chute.
Walter s'écrasa sur un siège passager. La jaguar pulvérisa une banquette arrière.
Propulsé en arrière au moment de son tire, Lawrence fut cloué dans son siège, totalement sonné. Le fusil venait de tomber à l'extérieur, mais là ne reposait pas le principal souci. Même si après un rapide topo il n'avait rien, ses yeux s'écarquillèrent d'incompréhension quand la situation s'éclaircit.
La banquette arrière venait de se faire pulvériser par une autre voiture, tant et si bien qu'un bout de parechoc transperçait la vitre de derrière. Au moins, son putain de moteur n'était pas dans le coffre comme certains models de caisse. Visiblement, son bolide avait fait un bond en avant en accusant le coup. Se retrouvant deux mètres plus loin, il avait dû faire sauter une borne d'incendie. Un geyser d'eau déversait un déluge sur la toiture, et les trombes d'eau l'empêchaient de voir s'il avait correctement atteint sa cible.
Bientôt une ambulance arriverait, il devait se débrouiller pour partir d'ici le plus vite possible, mais personne ne devait le voir. Et puis l'autre abruti derrière avait peut-être fait exprès pour le tuer. Si jamais ce gars venait avec un flingue à la main pour le finir... Non.
Enclenchant les essuie-glaces pour tenter d'y voir quelque chose, Lawrence broya l'accélérateur. Aussitôt, le bolide rugit.
« Putain avance...»
Sifflant entre ses dents, le mafieux tambourina sur les diverses pédales. Son pied cherchait tour à tour les deux sens, reculer pour mieux avancer... Ne sait-on jamais. Les deux voitures s'étaient accrochées.
« Sale putain de caisse de merde, tu vas me lâcher, oui ?!»
Braquant le frein à main, Lawrence laissa le moteur vrombir. D'un revers du poignet, les vitesses passèrent de la première à la cinquième. Il devait faire vite, s'arracher, avant que son capot ne prenne l'eau. Durant quelques interminables secondes, toute la carcasse osseuse semblait sur le point de craquer, oscillant durement. Et puis, dans le terrible hurlement des pneus, il lâcha tout.
Sa main éclata le frein à terre, délivrant la bête de son terrible étau. Bondissante, celle-ci jaillit sur la chaussée dans un effroyable raclement, enfin libérée. Les frottements de la pression caressèrent son ventre, jusqu'à ce que le jet ressorte à l'arrière.
S'enfonçant à travers la ville, Lawrence soupira, tendu. Pourvu qu'il ait touché sa cible. Dans tous les cas, son manège avait arraché le parechoc de l'autre voiture. Alors, une petite enquête s'imposerait...
Pendouillante dans les restes de la vitre arrière, la plaque d'immatriculation témoignait de son futur travail à accomplir.
28/01/14 à 08:50:43
En espérant que tout se passe bien. Ce qui m'étonnerait fortement. La suite promet, que ce soit pour lui ou Evelyne :sweet:
23/01/14 à 20:55:50
Bien sûr un début ennuyeux je trouve ça normal et au contraire ça permet de poser de bonnes bases pour une suite et un bon background, ce dont on me reproche pour une de mes fics
23/01/14 à 20:53:32
Alors au début je trouvais ça assez ennuyeux, avec une présence abusive de métaphores et autres trucs du genre
Je pensais que c'était une simple histoire de junkies tout ça, et que Walter finirais par en devenir un aussi en référence à Breaking Bad.
Mais j'me demandais pourquoi Sunrise : peut-être une autre métaphore sur la drogue
Mais lorsque j'ai compris la raison de "Sunrise" j'était passé de à
J'ai adorer je sais plus quel film avec nicolas cage se finissant par une éruption solaire qui anéantis la planète, aucune suite, aucune explication sur ces fameux extra-terrestre, c'était dommage.
Du coup qu'une fic soit dans le même esprit, ça me plait beaucoup, qui plus est avec un background assez complet et plusieurs intrigues se réunissant en une : la fin du monde
Vivement la suite, je vote 5/5.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire