Une Nouvelle Vie
Par : Lyder26
Genre : Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 7
Le mystère de Juliette
Publié le 25/03/14 à 02:48:23 par Lyder26
L’après-midi passe et j’essaie d’organiser toutes les choses que j’allais devoir faire. Je jetais des petits coups d’œil réguliers sur mon portable, mais Juliette ne donnait aucune réponse, malgré ma relance… Finalement, je vais sur l’ordinateur, je parle toute la soirée avec Mike, il me parle de tout ce qui lui ai arrivé pendant mon coma, il me donne une liste énorme de musiques pour renouveler ma playlist et s’en va.
Le lendemain, dès mon réveil, je commence à m’inquiéter au niveau de l’argent, je n’ai rien hormis un billet de 100€ que j’avais mis sous mon clavier d’ordinateur avant l’accident, je savais que je n’allais pas tenir avec si peu d’argent. La première idée qui m’est venue serait de trouver une sorte de collocation ou bien de louer l’étage du bas pour des soirées, ça aiderait à payer la bouffe. Mais aujourd’hui, je vais pas rester à rien faire, je vais aller en cours !
Arrivé devant le lycée, j’étais un peu perdu, je ne savais même pas dans quels cours j’allais. J’entre dans le hall, je vois les emplois du temps affichés et Juliette qui est devant le panneau. Super ! Ce sera une bonne occasion de lui demander pourquoi elle ne m’a pas répondu.
Moi – Salut Juliette !
*silence*
Moi – Salut Juliette !
Juliette – Ah salut toi ! Désolé j’étais perdue dans mes pensées… ça va ?
Moi – Ca va ! Pourquoi tu n’as pas répondu hier à mes messages ?
Juliette – J’suis désolé, j’ai fais tombé mon téléphone et maintenant il marche plus…
Moi – T’as du y aller fort pour le casser !
Juliette – Oui…
Moi – Et sinon ? On est ensemble en cours là ?
Juliette – Oui ! Allons-y avant de ne pas avoir de place au fond.
On marche ensemble jusqu’à la salle, mais je la sens ailleurs, elle ne parle pas, beaucoup moins énergique qu’hier, un peu comme si elle était vraiment très mal intérieurement et qu’elle prenait sur elle. Les premiers arrivés rentraient déjà dans la salle, on passe après eux et je m’assoie au fond, à côté de Juliette sans lui demander si la place était prise, mais vu qu’elle n’a rien dit, j’en ai conclue que ça ne la dérangeait pas.
Pendant tout le cours, elle restait immobile et je ressassais en boucle ce que Marine avait dit chez moi, j’allais la conviction que si c’était vrai et que son père la battait, il l’avait fait durant la journée d’hier. Et peut-être même que son portable s’est cassé à ce moment…Je la fixe longuement en essayant d’avoir des indices, c’est évident que je n’allais pas lui demander cash « Est-ce que ton père t’a battue hier ? » ou encore « Tu peux te mettre nue devant moi pour voir si t’as des bleues ? (et me rincer l’œil au passage) »
La journée de cours est finie, j’étais avec Jack et Marine, on attendait Juliette qui était aux toilettes pour lui proposer de sortir un peu pour aller au parc. Après quelques minutes, elle sort.
Jack – Hey, ça te dit de zoner un peu avec nous au parc ? Et peut-être aller dans le squatte de toxicos d’Edouard après ?
Juliette – Non, désolé, j’dois rentrer maintenant.
Juliette commence à partir sans nous dire au revoir, je la rattrape en courant et je lui parle, tout en marchant avec elle.
Moi – Allez viens... Ca peut être sympa ! Et puis ça te changera les idées, t’as toi-même dit qu’il fallait qu’on rattrape le temps perdu !
Juliette – Non je peux vraiment pas…
Moi – Pourquoi ?
Juliette – Je ne veux pas t’en parler !
Je lui attrape le bras en lui criant :
Moi – C’est à cause de ton père qui te bat que tu ne peux pas venir ?!
J’ai réalisé en finissant ma phrase, que je l’ai dite tellement fort que Marine et Jack l’ont entendue. Les deux me regardaient avec de gros yeux avec un air « Mais quel con. ». Je baisse les yeux pour regarder Juliette qui s’était arrêtée de marcher, les yeux larmoyants, apeurés, incapables de me regarder.
Juliette – Non mais tu dis n’importe quoi ! Faut te faire soigner !
Elle s’est mise à partir en courant chez elle. Me sentant vraiment con et impuissant, je retourne vers Jack et Marine qui venaient eux aussi dans ma direction.
Marine – Mais putain que t’es con toi !
Jack – Commence pas à lui faire la morale, on a bien vu la façon dont Juliette a réagit, maintenant on sait pourquoi elle est bizarre certains jours.
Marine – C’est vrai… Mais putain qu’il est con de l’avoir dit comme ça !
Jack – Bon, plutôt que de zoner au parc, je vous propose qu’on clarifie un peu ce mystère et qu’on mette au point un plan pour prouver que notre théorie est correcte, pour l’instant, on n’a rien d’irréfutable.
Moi – On peut faire ça chez moi…
Jack – Autour d’un joint !
Moi – Ok !
Marine – Ah non pas encore ! C’est sérieux là !
Jack – Je le suis !
Marine – Pff !
Arrivé chez moi, Marine soumet une idée.
Marine – J’ai qu’à lui demander quand elle est disponible, et je lui propose un truc genre la piscine. On verra tout de suite si elle a des bleus sur le corps.
Jack – Edouard regardera autre chose que les potentiels bleus !
Marine – Et mais toi tu t’étonnes que je ne veuille pas sortir avec toi, mais qu’est ce que tu peux être con parfois, tu ferais mieux d’arrêter de fumer ta merde.
Jack – J’aime pas tout prendre au sérieux, ça change quoi dans l’immédiat ?
Marine – J’en reviens pas de ton égoïsme… T’es d’accord avec moi, nan ?
Moi – Ouais, j’avoue que c’est pas un sujet où on peut rire…
Jack – Ah mais y a un complot là, toi tu toucheras pas au joint, et t’as intérêt de me rembourser la fumée que t’as respiré, non mais oh.
Moi – S’te sac à merde, bon plus sérieusement, ton idée est super bonne Marine !
Jack – OU SINON !
Moi – Ou sinon… ?
Jack – OU SINON !!
Marine – Il bug encore.
Jack – Ou sinon on peut lui demander si son père la bats demain !
Marine – Je suis désespérée. Je rentre chez moi, salut Edouard, à demain, on se donne rendez-vous à 8h devant le lycée pour intercepter Juliette et quand on est tous là, on lui en parle, ok ?
Moi – Ok ! Salut, bonne soirée !
Jack – Salut chérie !
*Marine s’en va*
Jack – Hey mec, maintenant que la grognasse est partie et qu’on a notre plan d’attaque pour demain, ça te dit pas que j’aille chercher une console chez moi, et qu’on se fasse une session no-life toute la nuit en fumant des joints ?
Moi – Ca me va, mais tu devrais ta calmer sur les joints.
Jack – Oh ! Il te manque une perruque et on croirait entendre l’autre !
Moi – Mais sérieusement, tu dis que tu l’aimes mais t’arrêtes pas de faire des trucs qui l’énervent et de la vanner, c’est quoi ton plan ?
Jack – Je la rends folle dans tous les sens du terme, elle va craquer, et à ce moment, je ferai moins le con et elle sera à moi !
Moi – Passe ta fin au lieu de dire de la merde, et va chercher une console, je cherche la télé dans un carton en attendant.
Vers 20 heures du soir, alors qu’on jouait sur le courant du voisin, tout se coupe et on entend le voisin hurler « Enculé d’EDF ! ». On se met à éclater de rire, le courant ne revenant pas, on décide de prendre quelques affaires et d’aller zoner un peu dehors. En revenant, le courant était revenu, on a continué de jouer jusqu’à 2 heure du mat’, puis on s’est couché.
Le réveil sonne, Jack et moi se réveillent, on se prépare à l’arrache et on part pour le lycée, on rejoint Marine qu’attendait seule à l’entrée. Juliette n’est toujours pas là.
Le lendemain, dès mon réveil, je commence à m’inquiéter au niveau de l’argent, je n’ai rien hormis un billet de 100€ que j’avais mis sous mon clavier d’ordinateur avant l’accident, je savais que je n’allais pas tenir avec si peu d’argent. La première idée qui m’est venue serait de trouver une sorte de collocation ou bien de louer l’étage du bas pour des soirées, ça aiderait à payer la bouffe. Mais aujourd’hui, je vais pas rester à rien faire, je vais aller en cours !
Arrivé devant le lycée, j’étais un peu perdu, je ne savais même pas dans quels cours j’allais. J’entre dans le hall, je vois les emplois du temps affichés et Juliette qui est devant le panneau. Super ! Ce sera une bonne occasion de lui demander pourquoi elle ne m’a pas répondu.
Moi – Salut Juliette !
*silence*
Moi – Salut Juliette !
Juliette – Ah salut toi ! Désolé j’étais perdue dans mes pensées… ça va ?
Moi – Ca va ! Pourquoi tu n’as pas répondu hier à mes messages ?
Juliette – J’suis désolé, j’ai fais tombé mon téléphone et maintenant il marche plus…
Moi – T’as du y aller fort pour le casser !
Juliette – Oui…
Moi – Et sinon ? On est ensemble en cours là ?
Juliette – Oui ! Allons-y avant de ne pas avoir de place au fond.
On marche ensemble jusqu’à la salle, mais je la sens ailleurs, elle ne parle pas, beaucoup moins énergique qu’hier, un peu comme si elle était vraiment très mal intérieurement et qu’elle prenait sur elle. Les premiers arrivés rentraient déjà dans la salle, on passe après eux et je m’assoie au fond, à côté de Juliette sans lui demander si la place était prise, mais vu qu’elle n’a rien dit, j’en ai conclue que ça ne la dérangeait pas.
Pendant tout le cours, elle restait immobile et je ressassais en boucle ce que Marine avait dit chez moi, j’allais la conviction que si c’était vrai et que son père la battait, il l’avait fait durant la journée d’hier. Et peut-être même que son portable s’est cassé à ce moment…Je la fixe longuement en essayant d’avoir des indices, c’est évident que je n’allais pas lui demander cash « Est-ce que ton père t’a battue hier ? » ou encore « Tu peux te mettre nue devant moi pour voir si t’as des bleues ? (et me rincer l’œil au passage) »
La journée de cours est finie, j’étais avec Jack et Marine, on attendait Juliette qui était aux toilettes pour lui proposer de sortir un peu pour aller au parc. Après quelques minutes, elle sort.
Jack – Hey, ça te dit de zoner un peu avec nous au parc ? Et peut-être aller dans le squatte de toxicos d’Edouard après ?
Juliette – Non, désolé, j’dois rentrer maintenant.
Juliette commence à partir sans nous dire au revoir, je la rattrape en courant et je lui parle, tout en marchant avec elle.
Moi – Allez viens... Ca peut être sympa ! Et puis ça te changera les idées, t’as toi-même dit qu’il fallait qu’on rattrape le temps perdu !
Juliette – Non je peux vraiment pas…
Moi – Pourquoi ?
Juliette – Je ne veux pas t’en parler !
Je lui attrape le bras en lui criant :
Moi – C’est à cause de ton père qui te bat que tu ne peux pas venir ?!
J’ai réalisé en finissant ma phrase, que je l’ai dite tellement fort que Marine et Jack l’ont entendue. Les deux me regardaient avec de gros yeux avec un air « Mais quel con. ». Je baisse les yeux pour regarder Juliette qui s’était arrêtée de marcher, les yeux larmoyants, apeurés, incapables de me regarder.
Juliette – Non mais tu dis n’importe quoi ! Faut te faire soigner !
Elle s’est mise à partir en courant chez elle. Me sentant vraiment con et impuissant, je retourne vers Jack et Marine qui venaient eux aussi dans ma direction.
Marine – Mais putain que t’es con toi !
Jack – Commence pas à lui faire la morale, on a bien vu la façon dont Juliette a réagit, maintenant on sait pourquoi elle est bizarre certains jours.
Marine – C’est vrai… Mais putain qu’il est con de l’avoir dit comme ça !
Jack – Bon, plutôt que de zoner au parc, je vous propose qu’on clarifie un peu ce mystère et qu’on mette au point un plan pour prouver que notre théorie est correcte, pour l’instant, on n’a rien d’irréfutable.
Moi – On peut faire ça chez moi…
Jack – Autour d’un joint !
Moi – Ok !
Marine – Ah non pas encore ! C’est sérieux là !
Jack – Je le suis !
Marine – Pff !
Arrivé chez moi, Marine soumet une idée.
Marine – J’ai qu’à lui demander quand elle est disponible, et je lui propose un truc genre la piscine. On verra tout de suite si elle a des bleus sur le corps.
Jack – Edouard regardera autre chose que les potentiels bleus !
Marine – Et mais toi tu t’étonnes que je ne veuille pas sortir avec toi, mais qu’est ce que tu peux être con parfois, tu ferais mieux d’arrêter de fumer ta merde.
Jack – J’aime pas tout prendre au sérieux, ça change quoi dans l’immédiat ?
Marine – J’en reviens pas de ton égoïsme… T’es d’accord avec moi, nan ?
Moi – Ouais, j’avoue que c’est pas un sujet où on peut rire…
Jack – Ah mais y a un complot là, toi tu toucheras pas au joint, et t’as intérêt de me rembourser la fumée que t’as respiré, non mais oh.
Moi – S’te sac à merde, bon plus sérieusement, ton idée est super bonne Marine !
Jack – OU SINON !
Moi – Ou sinon… ?
Jack – OU SINON !!
Marine – Il bug encore.
Jack – Ou sinon on peut lui demander si son père la bats demain !
Marine – Je suis désespérée. Je rentre chez moi, salut Edouard, à demain, on se donne rendez-vous à 8h devant le lycée pour intercepter Juliette et quand on est tous là, on lui en parle, ok ?
Moi – Ok ! Salut, bonne soirée !
Jack – Salut chérie !
*Marine s’en va*
Jack – Hey mec, maintenant que la grognasse est partie et qu’on a notre plan d’attaque pour demain, ça te dit pas que j’aille chercher une console chez moi, et qu’on se fasse une session no-life toute la nuit en fumant des joints ?
Moi – Ca me va, mais tu devrais ta calmer sur les joints.
Jack – Oh ! Il te manque une perruque et on croirait entendre l’autre !
Moi – Mais sérieusement, tu dis que tu l’aimes mais t’arrêtes pas de faire des trucs qui l’énervent et de la vanner, c’est quoi ton plan ?
Jack – Je la rends folle dans tous les sens du terme, elle va craquer, et à ce moment, je ferai moins le con et elle sera à moi !
Moi – Passe ta fin au lieu de dire de la merde, et va chercher une console, je cherche la télé dans un carton en attendant.
Vers 20 heures du soir, alors qu’on jouait sur le courant du voisin, tout se coupe et on entend le voisin hurler « Enculé d’EDF ! ». On se met à éclater de rire, le courant ne revenant pas, on décide de prendre quelques affaires et d’aller zoner un peu dehors. En revenant, le courant était revenu, on a continué de jouer jusqu’à 2 heure du mat’, puis on s’est couché.
Le réveil sonne, Jack et moi se réveillent, on se prépare à l’arrache et on part pour le lycée, on rejoint Marine qu’attendait seule à l’entrée. Juliette n’est toujours pas là.
25/03/14 à 12:28:59
J'écris plus pour raconter une histoire que pour faire un chef oeuvre littéraire
25/03/14 à 08:35:53
Style théatral, quel flemmard
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