Emilie : Et bien... Je sais pas moi, mais je peux dormir dans le salon, vous tracasser pas pour moi

Sophie : Mais non ! Tu es notre invitée, donc je t'offre le lit de mon frère, il est un peu timide c'est pour ça...

Je ne pouvais pas faire autrement, je ne m'imagines pas refuser comme un sans coeur, et puis c'est un peu vrai, c'est notre invitée, mais une discussion doit néanmoins s'engager avec ma soeur.

Pendant qu'Emilie se préparait à dormir dans MA chambre, j'etais dans le salon avec ma soeur, son regard m'incitait à quitter son champ de vision, mais j'en ai décidé autrement :

Moi : Je veux en savoir plus... Tu voulais te barrer de la maison pendant la nuit pour retrouver un gars ?

Sophie : Ca ne te concerne pas... Et puis je pensais que tu dormais, comme Enzo avait de la fièvre, Lucie veillait sur lui et j'ai pu partir librement, en leur faisant croire que je dormais...

Moi : Pourquoi tu appelles nos parents par leurs prénoms, c'est genant

Sophie : Va chier petit frère, maintenant laisses moi tranquille, et t'as pas interet à balancer tout ça aux parents :

Moi : Tu penses que j'ai peur de toi ?

Sophie : Tu devrai pourtant... J'ai pleins de photos de toi nu, alors oui tu devrais

Moi : J'avais 3 ans, et les memes existent sur toi je te signale

Sophie : Je les ai brulées hier, pas de bol Alors on est quitte, tu la fermes et je restes tranquille de mon coté

Moi : ( Tu peux toujours rever, tu auras une grande surprise aux retours "d'Enzo et Lucie" comme tu dis ) Ca marche !

Je pris donc soin de ranger un peu ma chambre, pour la rendre présentable, tout en la parfumant legèrement. Emilie partit donc se coucher, pendant que ma soeur en faisait de meme.

Le lendemain matin, 6 heures, le soleil commencait à se lever, j'ai mal dormi, le sol est dur comme de la pierre, mais quelque chose me gene aux niveaux de mes mains... Putain j'ai les mains liées ! Qu'est-ce qui se passe ? Un voleur ? Merde, mes pieds aussi, comment je vais me sortir de là ?

Sophie : Salut petit frère !

Ma soeur se tenait debout devant moi, pendant que je restais immobile, allongé sur le sol comme un vers de terre :

Sophie : Tu dois etre à l'aise par terre hein ?

Moi : Me dis pas que tu m'as fait ça ? Tu joues à quoi là au juste ? C'est pas marrant ! (

Sophie : Je suis intelligente pour savoir que tu comptes tout dire aux parents, ils ont appelés tout à l'heure, de retour à midi pile selon eux...

Moi : T'es dingue !

Sophie : J'ai tout juste le temps de prendre assez de photos de toi pour t'en empecher de parler à vie...