Ses mains retiraient progressivement ma chemise, soi doigt glissa le long de mon torse, très lentement, ce qui m'arracha un frisson. Je ne comprenais pas son interet... Elle voulait LE faire avec moi ? Ici, chez moi ? J'aurais certainement été réticent, mais elle a voulu prendre les devants ? Un peu tiré par les cheveux, mais ça se tenait.

Moi : Tu veux me faire quoi au juste ? Pourquoi m'endormir ?

Helène : Pour etre tranquille en cherchant ce que je veux. Maintenant, dors bien et laisses moi regler une affaire, tu veux bien ? dit-elle en me narguant, articulant chacun de ses mots comme pour parler à un gosse.

Son ton supérieur fit bouillir mon sang. Elle m'avait manipulé ? Pas possible, on s'aimait pourtant, moi je l'aimais ! Mes paupières etaient de plus en plus lourde. Tout à l'heure, son fameux verre d'eau, elle a mis des somnifères dedans, comment j'aurais pu m'en douter ? J'etais aveugler par l'amour...

Moi : Tu m'aimes ?

Elle marquai un petit temps de reflexion, avant de me fixer avec ses yeux. Qu'est-ce qu'elle voulait pour aller jusqu'à m'endormir ?

Helène : Ah pas du tout ! Je prefère etre honnete, je ne ressens rien pour toi, lança t-elle froidement, me regardant toujours dans les yeux, pour etre le plus net possible.

J'etais presque endormie, mais totalement effondré au fond de moi. Elle m'avait menti... Mais pour un motif qui m'était inconnue. Sans plus attendre, elle sortit son portable et composa un numéro. Mon effort incroyable pour rester eveillé serait bientôt vain, mais je m'accrochai tant bien que mal.

Moi : Pourquoi tu as fait tout ça ? Un défi avec quelqu'un ? Ca t'amusait ? Dis-je aux bords des larmes.

Au bout de quelques secondes, quelqu'un décrocha à l'autre bout du fil. Qui cela pouvait-il bien etre ? Ce qui est sur, c'est que cette personne a un rapport avec ce qu'elle m'a fait.

Arnaud : C'est bon petite sœur, t'y es arrivé ?

Helène : Oui Arnaud, j'y suis presque. Encore un peu de temps, et tu n'auras plus besoin de sortir avec Sophie.

Arnaud : Je ne veux plus revoir cette salope de ma vie ! A cause de ça, je suis obligé de sortir avec elle. Reprends le... Bon je te laisse.

Helène : Tiens bon, encore une heure.

Mon incompréhension se conjuguait avec mon envie de sommeil profond. Je tombais donc dans les bras de Morphée avec cette pensée : Arnaud est le grand frère d'Helène, qui est "contraint" de sortir avec ma sœur ?