Ma sœur scrutait Helène, la regardant de manière hautaine. Elle nous avait certainement vu nous embrassés, j'etais sur de ça. Un petit vent frais se leva, émanant de l'entrée du centre commerciale, accentuant cette atmosphère glaciale :

Moi : *tousse* Helène, je te présente ma sœur Sophie, et Sophie, bah... Voilà, c'est Helène.

Les deux filles s'échangèrent un regard, avant que Sophie ne tende sa main timidement. Un bref serrage de main, avant que Sophie ne m'interpelle :

Sophie : Viens, je dois te parler vite fait, un truc important...

Moi : Qu'est-ce que t'as à me dire ? J'ai rien à cacher à...

Sophie : "J'ai rien à caché à mon amoureuse, tu peux tout dire" répéta ma sœur avec une voix bizarre pour se foutre de moi. Fais pas ton romantique à deux balles, c'est important !

Je m'éloignai un peu d'Helène, qui sortit son portable pour échanger quelques messages. J'etais maintenant à coté d'un magasin de chaussures, assez loin d'Helène :

Moi : C'est quoi ton truc important ?

Sophie : Mais tu m'écoutes quand je te parle ? Cette fille se sert de toi, mais t'es vraiment aveugle merde !

Moi : On dirait que tu l'as connait. Arretes de me faire chier avec elle, je l'aime bien et ça te concerne pas
Et pourquoi t'es venue ici ? Juste pour me parler ?

Sophie : Non... Juste pour voir si tu écoutais les conseils de ta sœur, qui se fait du soucis pour toi

Moi : Tu te fous vraiment de ma gueule en plus... Allez, je te laisses, ça serait moche de gacher mon après midi avec toi sur le dos.

Sophie : Tu le regrettera, je te le garantis Allez à bientôt, sous-homme...

Moi : Tiens ! Un nouveau surnom ?

Sophie : Il te convient pas mal en plus, allez salut morveux.

Sur ces mots, elle entra dans le magasin de chaussures, certainement pour refaire sa collection avec l'argent de poche de papa Bon, je dois retrouver Helène, ma sœur m'a amené ici et maintenant, je dois me taper deux minutes de marche...

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Pendant ce temps, Helène venait de passer un coup de fil. Mais cette fois-ci, ce n'était pas Mélanie. Elle restait sur place, une main dans la poche à cause du froid. Son ton paraissait sérieux et préoccupée. Le coup de fil devait etre important :

Helène : Oui... Ca va et toi ?... Pour l'instant, tout marche comme sur des roulettes... Sa sœur ? Ouais je l'ai vu... Une vraie connasse celle-là... Le rendez-vous risque de se finir dans l'après midi... On se verra ce soir de toute façon... Je le ferais aujourd'hui avec lui... Nan t'inquiètes, c'est pas trop tot, c'est le bon moment pour le lui faire...