Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Naissance d'un fantôme


Par : GrosPorc-Malade
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 6 : Une rencontre inattendu


Publié le 11/09/2013 à 11:35:29 par GrosPorc-Malade

La balle vint se loger profondément dans ma cheville gauche. La douleur ne survint que lorsque je mis mon pied à terre. La dite douleur était insupportable. Je m'effondra alors au sol, les deux mains sur ma cheville. Mon instinct de survie me fit me relever sur une jambe mais je trébucha à nouveau. Un voile de poussière couvrait toute la partie droite de mon visage qui était alors contre le sol.
Animé par le désespoir le plus total, je rampais vers les maisons qui étaient maintenant toute proche... Chaque mouvements me coûtait cher, très cher. Je ne cherchais même plus à contenir mes cris tellement la douleur me prenais aux tripes.
Je vida mon chargeur en direction de mes assaillants. Il étaient 4. L'effet escompté se produisit enfin. Il étaient alors à couvert derrière des rochers.
Je pus profiter de ce court instant d'accalmie pour me mettre moi aussi à couvert derrière le premier mur en ruine d'une des maisons qui constituait le lotissement.

J'étais assis parterre, adossé contre le mur. Ma jambe gauche convulsait sous la douleur et ma cheville avais déjà doublé de volume. Je dus délassé ma botte pour me soulager autant que possible.
Je devenais vagale. Les cris de mes poursuivants qui semblaient bien décidés à me déloger devenais de plus en plus imperceptible. Je n'entendais que ma respiration... Irrégulière et saccadé... Même un aveugle aurais put aisément deviner mon état.

J'enleva ma veste que je déchira frénétiquement. J'appliqua alors le lambeau ainsi obtenu autour de ma cheville meurtri. Un long et horrible hurlement sorti de ma bouche au moment de resserrer le bandage.

Je frappais le sol de mes poing pour résister à la douleur... Les russes étaient tout proches. Me pensant sans défense, il semble que l'un d'eux se soit dévoué pour aller a ma rencontre.

Je rentrais mon deuxième dernier chargeur dans mes revolver. J'étais bien déterminé à leur résister...

Je devais conforter les russe quand à mon état critique. C'est à contrecoeur que je pressa ma cheville de toutes mes forces pour déverser un peu de sang dans mes mains. Je mis le sang ainsi récolté dans ma bouche. Je poussa alors un dernier cris avant de me laisser glisser au sol sans aucune résistance. Mes yeux fermés et mon revolver juste posé à quelque centimètre de ma main gauche, j'attendais...



C'est alors que le russe arriva... Sa respiration lente et haletante trahissait son anxiété. Il poussa ma tête sur le côté du bout de son fusil, faisant ainsi sortir tout le sang de ma bouche... Il approcha alors sa main droite de mon cou... j'avais les yeux entrouvert. Sa main approchait. Centimètre après centimètre. Ses camarades semblais demander des nouvelles. Il les ignorait. Sa main était maintenant sur mon cou. Sachant ainsi que j'étais vivant, il commença à vouloir se dégager. Je saisit alors son bras de la main droite. Il n'eut même pas le temps de pousser un cri que ma main gauche avais attrapée mon revolver que je m'empressa de placer contre sa tempe. Je pus voir à travers son masque une larme couler le long de sa joue. Sans aucune once de compassion, je pressa la détente. Le coup de feu résonna contre les murs de la maison en ruine... On entendis au loin des corbeaux qui s'envolais.

Le silence. Le garde était sans vie allongé sur moi. C'est les cris inhumains des autres gardes qui rompit se silence d'or.

Je ne pouvais plus me relever. Ma supercherie avais marché mais j'étais faible... Si faible... Je ne réussit pas à me dégager du cadavre qui était sur moi.

Les 3 autres arrivèrent sans attendre. Il se mirent tous en arc de cercle autour de moi. Je commençais a lever ma main gauche pour tirer. Ce n'était même pas la peine d'y penser. Un des trois gardes m'écrasa fermement la main de sa botte. L'un deux se mis à genoux devant moi et m'attrapa la base du cou à pleine main. Je ne compris pas un traitre mot de ce qu'il me disais mais je devinais aisément la conclusion de cette discussion.

Il se releva et pointa le bout de son fusil en direction de ma tête. Les deux autres le regardait faire tout en riant.
Il plaça son index contre la détente tout en souriant.

D'un coup, tous s'effondrèrent... Le garde tira tout en tombant à la renverse. La balle passa à quelque centimètre seulement de mon oreille gauche.

Pourquoi le destin s'acharnais t-il sur moi ? Je n'en ai aucune idée. J'étais exaspéré et épuisé... Je commençais a retourner mon arme contre moi même quand une ombre vint me prendre mon arme des mains. Je ne distinguais pas son visage car il était en contrejour. L'individu se redressa.

"Ce n'est pas terminé mon gars... ce n'est terminé..."


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