L'étoile Filante
Par : MrKat
Genre : Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 9
Réunion matinale
Publié le 30/08/13 à 11:38:46 par MrKat
« - Eh bien mon jeune ami, c'était un sacré discours, quelle mouche vous a donc piquée ?
- Je n'en sais rien docteur Qentinow. Ça m'ait venu sur le moment, sans y penser, il fallait juste que ça sorte.
- Croyez-moi, si jamais cette affaire s'ébruite, on retiendra sûrement cette citation dans les livres d'Histoire. Un peu comme cet homme, le... »
Et alors qu'il écoutait l'histoire du docteur Qentinow, Ernest Eshan se demanda si réellement, on se souviendrai jamais de lui ou de ce qu'il avait dit. Tout cela ne pourras bien jamais être connu du publique, et une fois l'étude de l'ovni terminée, il pourrirait dans un hangar secret, au fin fond d'une quelconque base militaire. Cette pensée le remplissait de rage, et en même temps de désespoir. Il savait qu'il était impuissant dans cette situation, il n'était pas assez important et n'avait pas les contacts nécessaires pour faire changer les choses. Il ne pouvait qu'espérer que quelqu'un d'autre se charge de faire ce qu'il fallait pour remettre le projet entre de bonnes mains. Au moins lui avait-il la chance de pouvoir s'en approcher, et il s'en contenterait pour l'instant. Rassuré par cette pensée rationnelle quoi qu'un peu lâche, il concentra à nouveau son attention au récit du mathématicien.
Le reste de la journée passa à une vitesse à la fois incroyablement rapide, et incroyablement lente, comme s'il était pris dans un flou. On lui présenta d'autres scientifiques, il remplit d'autre papiers, il but d'autres cafés, il demanda quand il pourrait travailler, ce à quoi on lui répondit qu'il serait prévenu lorsque ce serait possible, il mangea une ration militaire généreusement offerte par le gouvernement, et alla se coucher sur un lit de camp extrêmement inconfortable généreusement prêté par la base militaire la plus proche.
On le tira de son sommeil tôt le lendemain matin et on l'amena à une tente qu'on avait tenté d'aménager en centre de commandement. De part et d'autre de la structure de tissus se trouvait une rangée de bureaux encombrés de divers moniteurs, et au milieu une grande table à trépied autour de laquelle étaient assis sur les quelques chaises pliantes ses confrères réquisitionnés tout comme lui, ainsi que le colonel Langroix. Il fit un rapide signe de tête pour les salués, alla s'asseoir, et fut soulagé de comprendre qu'il n'était pas le dernier puisque deux chaises étaient encore vides. Elles furent remplies quelques minutes plus tard par deux personnes qu'on lui avait présentées comme étant respectivement ingénieur et biologiste. Le colonel pris donc la parole :
« -Bien, je vois que vous êtes donc tous réunis. Vous composerez notre équipe de recherche, pour le moment cela reste encore très réduit, mais vous serez plus tard tous amenés à diriger un des pôles qui seront mis en place. Bref, je vais faire simple : hors de question d'étudier l'objet alien pour le moment. Votre objectif pour le moment est de nous affirmer si oui ou non il supporterait un transport sur une longue durée.
- Et pour quelle raison ? demanda l'un des savants.
- Comme vous vous en doutez, les grands pontes n'aiment pas trop l'idée de laisser leur joujou le plus précieux en pleine campagne, avec des installations de fortune et une sécurité minimum. Ils ont donc l'intention de rapatrier tout ça à Rosewater, histoire d'avoir un centre dédié. Tout est déjà près pour le voyager, il nous faut la réponse aujourd'hui.
- Aujourd'hui ? Mais vous êtes complètement dingue ! On ne serait rien de cet objet, en quels matériaux il est fait, si ils sont dangereux pour nous, si ils sont solides ou fragilisés, et
- Métaux pour la plupart, aucune trace d'organisme vivant, en tout cas rien qui ne soit à l'extérieur, d'ailleurs docteur Hebaux j'en suis désolé pour vous, très légères traces de radioactivité, rien de suffisamment puissant pour n'endommager ne serait-ce qu'une pâquerette, et ça a été suffisamment solide pour traverser l'espace et venir se crasher ici.
- Si vous savez déjà tout ça, alors à quoi servons-nous ?
- Il nous faut un rapport détaillé d'un spécialiste indiquant que l'objet est viable au transport. Même dans le secret-défense interplanétaire, les administrations restent les administrations. »
- Je n'en sais rien docteur Qentinow. Ça m'ait venu sur le moment, sans y penser, il fallait juste que ça sorte.
- Croyez-moi, si jamais cette affaire s'ébruite, on retiendra sûrement cette citation dans les livres d'Histoire. Un peu comme cet homme, le... »
Et alors qu'il écoutait l'histoire du docteur Qentinow, Ernest Eshan se demanda si réellement, on se souviendrai jamais de lui ou de ce qu'il avait dit. Tout cela ne pourras bien jamais être connu du publique, et une fois l'étude de l'ovni terminée, il pourrirait dans un hangar secret, au fin fond d'une quelconque base militaire. Cette pensée le remplissait de rage, et en même temps de désespoir. Il savait qu'il était impuissant dans cette situation, il n'était pas assez important et n'avait pas les contacts nécessaires pour faire changer les choses. Il ne pouvait qu'espérer que quelqu'un d'autre se charge de faire ce qu'il fallait pour remettre le projet entre de bonnes mains. Au moins lui avait-il la chance de pouvoir s'en approcher, et il s'en contenterait pour l'instant. Rassuré par cette pensée rationnelle quoi qu'un peu lâche, il concentra à nouveau son attention au récit du mathématicien.
Le reste de la journée passa à une vitesse à la fois incroyablement rapide, et incroyablement lente, comme s'il était pris dans un flou. On lui présenta d'autres scientifiques, il remplit d'autre papiers, il but d'autres cafés, il demanda quand il pourrait travailler, ce à quoi on lui répondit qu'il serait prévenu lorsque ce serait possible, il mangea une ration militaire généreusement offerte par le gouvernement, et alla se coucher sur un lit de camp extrêmement inconfortable généreusement prêté par la base militaire la plus proche.
On le tira de son sommeil tôt le lendemain matin et on l'amena à une tente qu'on avait tenté d'aménager en centre de commandement. De part et d'autre de la structure de tissus se trouvait une rangée de bureaux encombrés de divers moniteurs, et au milieu une grande table à trépied autour de laquelle étaient assis sur les quelques chaises pliantes ses confrères réquisitionnés tout comme lui, ainsi que le colonel Langroix. Il fit un rapide signe de tête pour les salués, alla s'asseoir, et fut soulagé de comprendre qu'il n'était pas le dernier puisque deux chaises étaient encore vides. Elles furent remplies quelques minutes plus tard par deux personnes qu'on lui avait présentées comme étant respectivement ingénieur et biologiste. Le colonel pris donc la parole :
« -Bien, je vois que vous êtes donc tous réunis. Vous composerez notre équipe de recherche, pour le moment cela reste encore très réduit, mais vous serez plus tard tous amenés à diriger un des pôles qui seront mis en place. Bref, je vais faire simple : hors de question d'étudier l'objet alien pour le moment. Votre objectif pour le moment est de nous affirmer si oui ou non il supporterait un transport sur une longue durée.
- Et pour quelle raison ? demanda l'un des savants.
- Comme vous vous en doutez, les grands pontes n'aiment pas trop l'idée de laisser leur joujou le plus précieux en pleine campagne, avec des installations de fortune et une sécurité minimum. Ils ont donc l'intention de rapatrier tout ça à Rosewater, histoire d'avoir un centre dédié. Tout est déjà près pour le voyager, il nous faut la réponse aujourd'hui.
- Aujourd'hui ? Mais vous êtes complètement dingue ! On ne serait rien de cet objet, en quels matériaux il est fait, si ils sont dangereux pour nous, si ils sont solides ou fragilisés, et
- Métaux pour la plupart, aucune trace d'organisme vivant, en tout cas rien qui ne soit à l'extérieur, d'ailleurs docteur Hebaux j'en suis désolé pour vous, très légères traces de radioactivité, rien de suffisamment puissant pour n'endommager ne serait-ce qu'une pâquerette, et ça a été suffisamment solide pour traverser l'espace et venir se crasher ici.
- Si vous savez déjà tout ça, alors à quoi servons-nous ?
- Il nous faut un rapport détaillé d'un spécialiste indiquant que l'objet est viable au transport. Même dans le secret-défense interplanétaire, les administrations restent les administrations. »
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