L'étoile Filante
Par : MrKat
Genre : Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 13
Sous Terre
Publié le 09/09/13 à 11:30:53 par MrKat
La nuit avait été longue, et le trajet entre le camp temporaire et la base souterraine avait été long. Eshan avait mal à la tête, et les coups sourds qui résonnaient contre la porte de bois contreplaqué de sa petite chambre n'arrangeaient pas les choses. Il se leva, et posa les yeux sur le local qu'on lui avait attribué quelques heures plus tôt. L'endroit était petit, à peine deux mètres de large pour quatre de long, et ne contenait en tout et pour tout comme mobilier qu'un bureau avec trois pauvres tiroirs, une lampe posée sur ledit bureau, une couchette, presque au ras du sol, et une grande armoire métallique. Plus qu'une chambre, cela ressemblait à une cellule.
Il soupira et signifia au forcené qui battait sa porte qu'il était éveillé, et qu'il se lèverait dans une minute. Il s'habilla avec la lenteur due à un réveil trop précoce, et sorti dans le couloir, bas de plafond et du même gris béton que tout le reste des installations, seulement éclairé par quelques lampes cachées dans le plafond. Il remarqua qu'il n'était pas le seul que l'on avait cruellement tiré de son sommeil, et que ses collègues scientifiques étaient déjà tous prêts et l'attendaient.
Le jeune garde qui avait dû tambouriner à sa porte un peu plus tôt les conduisit jusqu'au réfectoire, là encore de la même teinte grisâtre que tout le reste, où ils déjeunèrent un repas aussi fade qu'oubliable. Puis on les conduisit jusqu'à une grande salle de réunion, meublée seulement d'une longue table carrée et de fauteuils de cuir, l'un d'entre eux déjà occupé par le colonel Langroix, qui semblait les attendre depuis un certain temps déjà. La réunion fut brève. Langroix leur expliqua que seuls les spécifications scientifiques intéressait l'armée. Aucun intérêt ne serait pour le moment accordé à un éventuel message ou à quoi que ce soit d'autre dans ce goût là.
Intérieurement scandalisé, Eshan faillit quitter rageusement la pièce, avant que ça raison ne lui rappelle qu'il était dans une base souterraine, et qu'il lui serait donc difficile de quitter le projet. Il soupira longuement intérieurement, et espéra que les objectifs de la hiérarchie changerait, sans trop y croire.
Après ces quelques instructions, le colonel laissa la petite colonie de scientifiques, qui retrouvèrent leur guide. Il les amena à un petit couloir s'ouvrant sur quatre salles, deux de chaque côté. Il les ouvrit, révélant une fois les portes ouvertes le talent de l'armée pour se procurer un matériel de pointe en tout discrétion. Derrière chacune de ses portes se cachait un laboratoire, équipé du mieux possible. Les pièces semblaient plutôt larges, et dépassait les deux ridicules mètres de hauteur de plafond qui régnaient partout ailleurs, au gros soulagement d’Eshan. Le jeune soldat demanda aux ingénieurs Sanbia et Gëllart de prendre place dans l'un deux, à Kevinsky et Qentinow de bien vouloir travailler dans un autre, et à Eshan et Fondier dans un autre.
Ne restait plus que Hebeaux, le pauvre biologiste que l'on avait traîné plus par nécessité de se faire pardonner un déplacement inutile que par réel besoin de lui. On lui attribua le dernier laboratoire, puis le soldat parti vaquer à d'autres occupations, en leur indiquant qu'un téléphone était à la disposition de chacun sur leur bureau respectif, avec une liste des numéros qui fonctionnaient.
Eshan s'assit à son bureau, faisant face à celui de son collège et soupira. Enfin on y était, enfin le travail concret pourrait commencer. Même si l'armée souhaitait que certains objectifs soient remplis en plus vite, le colonel leur avait bien fait comprendre que s'ils préféraient travailler sur un autre point, plus important à leurs yeux, il les soutiendrait. Cela avait quelque peu étonné l'astronome, mais il ne s'en plaignait pas.
« - Dîtes-moi, collègue, puisque nous sommes censés travailler ensemble, je pense qu'une présentation serait de rigueur : je suis Herbert Fondier, astrophysicien de mon
état. Appelez-moi juste Fondier ou Docteur. Et vous même ?
- Ernest Eshan, astronome.
- Eh bien, docteur Eshan, je pense qu'il serait judicieux d'ajuster nos axes de travail.
- Ce n'est pas une mauvaise idée. J'avais pensé commencer par la provenance de cet objet : c'est un ovni, un vaisseau ou un satellite venu d'une autre planète, je pense qu'il ne serait pas excessif de commencer à savoir d'où il vient. De plus, je suis certain que les militaires seront ravis de savoir s'ils doivent préparer une contre-attaque ou non.
- Absolument, absolument. Eh bien mon ami, je pense qu'il ne serait pas de trop que nous nous rendions au hangar en ce cas.
- Je vous suis »
Les deux hommes suivirent les couloirs et les indications vissées au mur jusqu'à arriver devant une lourde porte métallique, le nombre quatorze peint en jaune au dessus de celle-ci. Ils montrèrent distraitement leur petite carte plastifiée qui leur avait été remise la veille au soir, indiquant leur droit de se rendre en ce lieu, et les deux gardes ouvrirent la porte.
Il était là, posé au centre, toujours sur son socle de verre. Il prenait lui même une bonne partie du hangar, aux proportions pourtant démesurément semblables à tout les autres hangars. Il semblait qu'il les attendait, les invitait à venir l'examiner. Ernest songea qu'il était temps que la machine livre ses plus beaux secrets.
Il soupira et signifia au forcené qui battait sa porte qu'il était éveillé, et qu'il se lèverait dans une minute. Il s'habilla avec la lenteur due à un réveil trop précoce, et sorti dans le couloir, bas de plafond et du même gris béton que tout le reste des installations, seulement éclairé par quelques lampes cachées dans le plafond. Il remarqua qu'il n'était pas le seul que l'on avait cruellement tiré de son sommeil, et que ses collègues scientifiques étaient déjà tous prêts et l'attendaient.
Le jeune garde qui avait dû tambouriner à sa porte un peu plus tôt les conduisit jusqu'au réfectoire, là encore de la même teinte grisâtre que tout le reste, où ils déjeunèrent un repas aussi fade qu'oubliable. Puis on les conduisit jusqu'à une grande salle de réunion, meublée seulement d'une longue table carrée et de fauteuils de cuir, l'un d'entre eux déjà occupé par le colonel Langroix, qui semblait les attendre depuis un certain temps déjà. La réunion fut brève. Langroix leur expliqua que seuls les spécifications scientifiques intéressait l'armée. Aucun intérêt ne serait pour le moment accordé à un éventuel message ou à quoi que ce soit d'autre dans ce goût là.
Intérieurement scandalisé, Eshan faillit quitter rageusement la pièce, avant que ça raison ne lui rappelle qu'il était dans une base souterraine, et qu'il lui serait donc difficile de quitter le projet. Il soupira longuement intérieurement, et espéra que les objectifs de la hiérarchie changerait, sans trop y croire.
Après ces quelques instructions, le colonel laissa la petite colonie de scientifiques, qui retrouvèrent leur guide. Il les amena à un petit couloir s'ouvrant sur quatre salles, deux de chaque côté. Il les ouvrit, révélant une fois les portes ouvertes le talent de l'armée pour se procurer un matériel de pointe en tout discrétion. Derrière chacune de ses portes se cachait un laboratoire, équipé du mieux possible. Les pièces semblaient plutôt larges, et dépassait les deux ridicules mètres de hauteur de plafond qui régnaient partout ailleurs, au gros soulagement d’Eshan. Le jeune soldat demanda aux ingénieurs Sanbia et Gëllart de prendre place dans l'un deux, à Kevinsky et Qentinow de bien vouloir travailler dans un autre, et à Eshan et Fondier dans un autre.
Ne restait plus que Hebeaux, le pauvre biologiste que l'on avait traîné plus par nécessité de se faire pardonner un déplacement inutile que par réel besoin de lui. On lui attribua le dernier laboratoire, puis le soldat parti vaquer à d'autres occupations, en leur indiquant qu'un téléphone était à la disposition de chacun sur leur bureau respectif, avec une liste des numéros qui fonctionnaient.
Eshan s'assit à son bureau, faisant face à celui de son collège et soupira. Enfin on y était, enfin le travail concret pourrait commencer. Même si l'armée souhaitait que certains objectifs soient remplis en plus vite, le colonel leur avait bien fait comprendre que s'ils préféraient travailler sur un autre point, plus important à leurs yeux, il les soutiendrait. Cela avait quelque peu étonné l'astronome, mais il ne s'en plaignait pas.
« - Dîtes-moi, collègue, puisque nous sommes censés travailler ensemble, je pense qu'une présentation serait de rigueur : je suis Herbert Fondier, astrophysicien de mon
état. Appelez-moi juste Fondier ou Docteur. Et vous même ?
- Ernest Eshan, astronome.
- Eh bien, docteur Eshan, je pense qu'il serait judicieux d'ajuster nos axes de travail.
- Ce n'est pas une mauvaise idée. J'avais pensé commencer par la provenance de cet objet : c'est un ovni, un vaisseau ou un satellite venu d'une autre planète, je pense qu'il ne serait pas excessif de commencer à savoir d'où il vient. De plus, je suis certain que les militaires seront ravis de savoir s'ils doivent préparer une contre-attaque ou non.
- Absolument, absolument. Eh bien mon ami, je pense qu'il ne serait pas de trop que nous nous rendions au hangar en ce cas.
- Je vous suis »
Les deux hommes suivirent les couloirs et les indications vissées au mur jusqu'à arriver devant une lourde porte métallique, le nombre quatorze peint en jaune au dessus de celle-ci. Ils montrèrent distraitement leur petite carte plastifiée qui leur avait été remise la veille au soir, indiquant leur droit de se rendre en ce lieu, et les deux gardes ouvrirent la porte.
Il était là, posé au centre, toujours sur son socle de verre. Il prenait lui même une bonne partie du hangar, aux proportions pourtant démesurément semblables à tout les autres hangars. Il semblait qu'il les attendait, les invitait à venir l'examiner. Ernest songea qu'il était temps que la machine livre ses plus beaux secrets.
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